D'une vie en ses terres
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D'une vie en ses terres
Dernière édition par Ombeline de Montbray le Mar 19 Oct - 12:18, édité 1 fois
Re: D'une vie en ses terres
Des journées en solitaire non qu'elle le désirait mais ainsi en allait la vie.
Les occupations de l'un et de l'austre faisaient qu'ils ne se voyaient plus vraiment sauf parfois en la lice.
Elle ne cherchait plus à savoir si un jour il y aurait union et enfançons qui viendraient égayer sa vie.
Las de devoir toujours avaler sans mots dire.
Las de cette seigneurie fantôme, elle s'en venait en ses terres que pour reprendre des forces et un semblant d'espoir.
Espoir que tout cela allait changer et revivre.
Mais c'estait dur lorsque les gens avaient esté désenchantés que pour les captiver à nouveau.
Beaucoup de disparitions en le royaume la maladie emportait tout ce qu'elle pouvait.
Une maladie que l'on avait bien du mal à désamorcer rongeant les intérieurs absorbant le suc que pour mieux vider les corps.
Moreuil... ah... elle l'avait bien méritée tout compte fait!
Mais cela ferait il son bonheur??
Non point, juste se sentir obligé de ..
De sa position, elle peut voir par delà les murailles qui ceinturent ses terres.
Les occupations de l'un et de l'austre faisaient qu'ils ne se voyaient plus vraiment sauf parfois en la lice.
Elle ne cherchait plus à savoir si un jour il y aurait union et enfançons qui viendraient égayer sa vie.
Las de devoir toujours avaler sans mots dire.
Las de cette seigneurie fantôme, elle s'en venait en ses terres que pour reprendre des forces et un semblant d'espoir.
Espoir que tout cela allait changer et revivre.
Mais c'estait dur lorsque les gens avaient esté désenchantés que pour les captiver à nouveau.
Beaucoup de disparitions en le royaume la maladie emportait tout ce qu'elle pouvait.
Une maladie que l'on avait bien du mal à désamorcer rongeant les intérieurs absorbant le suc que pour mieux vider les corps.
Moreuil... ah... elle l'avait bien méritée tout compte fait!
Mais cela ferait il son bonheur??
Non point, juste se sentir obligé de ..
De sa position, elle peut voir par delà les murailles qui ceinturent ses terres.
Dernière édition par Ombeline de Montbray le Mar 19 Oct - 12:20, édité 1 fois
Re: D'une vie en ses terres
Elle se sentait fourbue même Osiris était fatigué du parcours qu'il venait de faire.
Bien qu'elle l'avait maintenu au petit trop pour ne pas qu'il se blesse, tout en sa démarche montrait l'épuisement.
Heureuse de retrouver ses terres où aussi tôt un palefrenier prit les rênes en mains .
Glissant de sa monture, Ombeline s'accrocha un bref instant à la selle.
Ses cuisses lui brûlaient. Elle sourit au palefrenier qui bouchonnait déjà son destrier.
Elle grimpa les escaliers menant à la chambrée.
La porte s'ouvrit sur une pièce où on pouvait y voir la main d'une femme.
Tout était méticuleusement disposé, les couleurs des rideaux s'harmonisaient avec le mobilier.
Elle retira ses bottes qu'elle abandonna devant la porte et fit le tour de la chambre, avant de se laisser choir sur le fauteuil qui se tenait face à la fenêtre.
Son regard s'y planta, pendant que La fatigue commençait à peser sur ses épaules et avait du mal à maintenir ses yeux ouverts.
Une seule chose la confortait, elle se sentait bien chez elle. La fatigue prenant le dessus, elle s'endormit dans le fauteuil.
Le bruit d'une porte qui claque la réveilla en sursaut, sa main se pose au niveau de son coeur sous l'effet. Sans se donner temps à réfléchir, elle se relève brusquement du fauteuil où apparemment elle s'est endormie .D'un élan vif telle une souris elle gagne la porte, l'ouvre ne voit rien mais peut entendre les marches de l'escalier crisser sous l'effet des talons raclant le bois.
Non mais qui claque les portes de la sorte! On ne peut plus dormir tranquillement!
Frottement au niveau des yeux qui ont encore du mal de s'ouvrir, elle referme la porte de sa chambre et gagne l'escalier , le descend espérant trouver le coquin qui l'a involontairement réveillé certes mais tout de même.
Le hall se présente à elle, elle le traverse que pour aller en les cuisines.
Puis remarque un homme gobelotant tranquillement un gobelet devant contenir son vin!
Regard inquisiteur, il semble être tout à son aise, ce qui la pique.
Elle s'approche de l'homme main sur les hanches et l'apostrophe.
Le bonjour, dites une porte ça ne se claque pas! avez vous songé au moins que vous n'étiez pas seul en ce lieu.
Toute à son abordage, elle remarqua l'heure sur l'horloge à pendule faite en un magnifique acajou qui donnait les 15h passée ce qui lui tira un sensible rictus.Toutes ces heures de chevauchées l'avaient épuisé pour qu'elle dorme de la sorte.Son regard revient se porter sur l'homme.
Bien qu'elle l'avait maintenu au petit trop pour ne pas qu'il se blesse, tout en sa démarche montrait l'épuisement.
Heureuse de retrouver ses terres où aussi tôt un palefrenier prit les rênes en mains .
Glissant de sa monture, Ombeline s'accrocha un bref instant à la selle.
Ses cuisses lui brûlaient. Elle sourit au palefrenier qui bouchonnait déjà son destrier.
Elle grimpa les escaliers menant à la chambrée.
La porte s'ouvrit sur une pièce où on pouvait y voir la main d'une femme.
Tout était méticuleusement disposé, les couleurs des rideaux s'harmonisaient avec le mobilier.
Elle retira ses bottes qu'elle abandonna devant la porte et fit le tour de la chambre, avant de se laisser choir sur le fauteuil qui se tenait face à la fenêtre.
Son regard s'y planta, pendant que La fatigue commençait à peser sur ses épaules et avait du mal à maintenir ses yeux ouverts.
Une seule chose la confortait, elle se sentait bien chez elle. La fatigue prenant le dessus, elle s'endormit dans le fauteuil.
Le bruit d'une porte qui claque la réveilla en sursaut, sa main se pose au niveau de son coeur sous l'effet. Sans se donner temps à réfléchir, elle se relève brusquement du fauteuil où apparemment elle s'est endormie .D'un élan vif telle une souris elle gagne la porte, l'ouvre ne voit rien mais peut entendre les marches de l'escalier crisser sous l'effet des talons raclant le bois.
Non mais qui claque les portes de la sorte! On ne peut plus dormir tranquillement!
Frottement au niveau des yeux qui ont encore du mal de s'ouvrir, elle referme la porte de sa chambre et gagne l'escalier , le descend espérant trouver le coquin qui l'a involontairement réveillé certes mais tout de même.
Le hall se présente à elle, elle le traverse que pour aller en les cuisines.
Puis remarque un homme gobelotant tranquillement un gobelet devant contenir son vin!
Regard inquisiteur, il semble être tout à son aise, ce qui la pique.
Elle s'approche de l'homme main sur les hanches et l'apostrophe.
Le bonjour, dites une porte ça ne se claque pas! avez vous songé au moins que vous n'étiez pas seul en ce lieu.
Toute à son abordage, elle remarqua l'heure sur l'horloge à pendule faite en un magnifique acajou qui donnait les 15h passée ce qui lui tira un sensible rictus.Toutes ces heures de chevauchées l'avaient épuisé pour qu'elle dorme de la sorte.Son regard revient se porter sur l'homme.
Dernière édition par Ombeline de Montbray le Mar 19 Oct - 12:20, édité 1 fois
Re: D'une vie en ses terres
""""pendant ce temps"""""
Déjà lu Message de Mes amis Gauvin (26 September 1328 20:15:15) : Recette culinaire surprise d'Outre-manche
Déjà lu Message de Mes amis Gauvin (26 September 1328 20:15:15) : Recette culinaire surprise d'Outre-manche
Gauvin, comme à ses habitudes déambulait sur le marché de la cité.
Les temps changent vraiment, pensa-t-il, autrefois, il était beaucoup plus fréquenté, on se bousculait presque, en se croisant et il fallait parfois faire la file pour être servi.
Il arrivait même parfois, de prendre l’un ou l’autre chapardeur, la main dans le sac.
Tout à ses pensées, il fut attiré par une voix gutturale qui détonnait sur le calme de l’endroit.
Il s’approcha et vit un marchand qui vendait diverses boissons, étrangères certainement, car il n’en reconnaissait aucune.
Le quidam ne devait pas être de la région, il avait un accent qu’il avait déjà entendu, en se promenant sur les quais de Calais, en cotoyant vaisseau anglois, accosté.
- « Que nous vends-tu là, brave homme, je n’ai point le plaisir de connaître ta mixture ? »
- « Ce n’est autre que du whisky, Monseigneur, une boisson de chez nous, relevée mais très goûtue.
- Je peux vous en verser une petite rasade afin de vous en faire une idée ».
Gauvin, curieux comme à son habitude, sirota le contenu du pichet que le vendeur lui tendit.
- « Hum, c’est même très gouleyant, dirais-je même, je pense que je vais t’en acheter un flacon que je ferai apprécier à la tendre amie, qui partage ma demeure. »
- « Monseigneur, ce bon whisky accompagne divinement certains plats de viande ou volaille, je vais d’ailleurs vous donner une recette pour que vous puissiez étonner votre dame, en lui confectionnant, vous-même un bon repas ».
Il tendit un parchemin que Gauvin emporta, avec la bouteille.
Gauvin s’en retourna, décidé à faire une belle surprise à Ombeline, qu’elle dégusterait, en rentrant le soir, après son rôle de garde.
Il alla directement en cuisine et mit sur la table, la dinde qu’il avait achetée, après avoir quitté le marchand.
Il regarda si le bahut contenait les autres ingrédients nécessaires à la préparation.
- « Tout va bien, je pense avoir tout ce qu’il faut, je n’ai plus qu’à suivre la recette
C’est parti, en route pour la gloire culinaire, j’en connais une qui va être surprise et ravie. ».
Il prit la grande poële et fit revenir dans le beurre, les échalotes préalablement hachées et les champignons au beurre. Il n’oublia pas de déglacer le tout, au whisky.
Il éplucha les marrons et les pocha dans un mélange d’eau salée et de lait, le tout arrosé d’une larme de whisky.
Il incorpora les échalotes et les champignons.
L’odeur était agréable, et il se dit, qu’à ce stade, se servir un verre de ce breuvage n’était pas interdit !
Il le vida d’un trait, en se disant que c’était excellent et légèrement grisant.
Il fit revenir quelques instants, sala, poivra, ajouta une pointe te muscade, incorpora les feux jaunes d’œufs et la crème fraiche, en tâtant un peu de ce bon whisky.
Les flammes de l’âtre étaient à point pour la cuisson
- Bon, maintenant, je dois nettoyer et bien fider la dinde, puis flamper la dinde, et me servir éffentuellement un peu de whisky, si le cœur m’en dit ».
- « Maintenant, farcir la binde avec le mélange, ficeler, la placer dans un blat peurré, arroser d’un verre de whisky et mettre au feu.
Pendant la demi-heure de cuisson, je me serre, me sers, un peu de whisky, pour patienter. Il faut bin surfeiller la cuisson, c’est primordial.
Quand ça bijotte bien, j’arrose la dimbe et la reboune, pardon redourne, enfin mets dans l’autre sens, pour qu’elle s’imprègne bien du bisky.
Tout en sirotant, je laisse buire, non luire, enfin cuire la bringue fendant deux heures, et je me décide à fider le reste de la touteille.
La dingue est enfin cuite, et tout en titubant, j‘essaie de sortir cette plinde de l’âtre, sans me brûler les mains.
Finalement cette foutue plinde tombe par terre et fout la merde partout
J’essaie péniblement de la rabasser mais c’est chaud et me brûle quand même les moins.
J’arrive enfin à la ramasser et je dois l’ettuyer avec un chiffon qui braîne par terre et je la mets sur un blat ou un clat, ou une assiette, enfin, on s’en fiche.
Je finis par me pèter la gueule, à cause du gras sur le barrelage et j’essaie de me relefer.
Je décide de rester par terre et finit par ramper jusqu’à mon lit, avec le reste de biscuy qui traine encore dans la gouteille, et je m’endors comme une basse, enfin, comme une masse.
Finalemenent, j’ai dorbi toute la nuit, j’ai sans doute ronflé comme un porc , et me réveille avec la tête comme un volcan en éruption et une haleine de gros bouc, agrémentée d’une forte odeur de vomi.
Je me lève péniblement, c’est le bordel partout, je ne me souviens pas de grand-chose, mais trouve la dinde dans la poubelle et un bref mot sur la table.
-« Mon cher Gauvin, je suis partie faire ma ronde matinale, j’espère que tu auras nettoyé tout ton foutoir, pour mon retour.
Signé, Ombeline ».
Re: D'une vie en ses terres
""Fin aout 1470""
Tout estait calme en la Baronnie, parfois le bruit des sabots d'un messager ou encore de sa garde mais personne ne se manifestait.
Ombeline, ne cherchait plus à deviner ce qui se passait vraiment.
Elle s'estait fait une habitude à cela, vivotant de ses occupations en l'église ou en faisant quelques rondes de nuit.
Bien que le calme apparent semblait donner un aspect funèbre d'austres en les nuits noires se faisaient la joie à quelques larcins.
Cependant une partie de sa vie avait tout de mesme changée.
Avec la naissance de Roderick qui faisait ses huit mois, elle n'avait point eu temps à se morfondre.
Le petit estait à lui seul l'espoir qu'elle attendait le rayon de soleil qui dirigeait sa vie.
Pour diriger il le faisait à merveille s'époumonant de toutes ses petites forces à n'importe quelles heures du jour ou de la nuit.
Pour se faire épauler, elle avait demandé à ce que la petite Bertille fille de la cuisinière vienne s'installer auprès d'elle.
Cela arrangeait tout le monde..
Il est vrais que lorsqu'elle avait reçu la Baronnie, c'est avec un regard appuyé d'espérance qu'elle avait envisagé la petite blonde au regard océan.
Une affection s'estait nouée entre elles.
L'arrivée de Roderick n'y avait rien changé, que du contraire Bertille semblait l'accepter tel un frère et jouait les grande soeur bien qu'elle n'avait que dix ans.
Dans cette routine parfaitement huilée, il lui arrivait de faire quelques petits voyages sur Paris histoire de faire ses achats puis s'en retournait sur Ermenonville y travailler.
Elle s'estait fait son programme.
C'est alors qu'elle avait reçu un pli du Capitaine de la Garnison d'Ermenonville.
De s'en réjouir depuis le temps qu'elle avait passé son objectif en ce qui estait de la lance et du baston.
Tout estait calme en la Baronnie, parfois le bruit des sabots d'un messager ou encore de sa garde mais personne ne se manifestait.
Ombeline, ne cherchait plus à deviner ce qui se passait vraiment.
Elle s'estait fait une habitude à cela, vivotant de ses occupations en l'église ou en faisant quelques rondes de nuit.
Bien que le calme apparent semblait donner un aspect funèbre d'austres en les nuits noires se faisaient la joie à quelques larcins.
Cependant une partie de sa vie avait tout de mesme changée.
Avec la naissance de Roderick qui faisait ses huit mois, elle n'avait point eu temps à se morfondre.
Le petit estait à lui seul l'espoir qu'elle attendait le rayon de soleil qui dirigeait sa vie.
Pour diriger il le faisait à merveille s'époumonant de toutes ses petites forces à n'importe quelles heures du jour ou de la nuit.
Pour se faire épauler, elle avait demandé à ce que la petite Bertille fille de la cuisinière vienne s'installer auprès d'elle.
Cela arrangeait tout le monde..
Il est vrais que lorsqu'elle avait reçu la Baronnie, c'est avec un regard appuyé d'espérance qu'elle avait envisagé la petite blonde au regard océan.
Une affection s'estait nouée entre elles.
L'arrivée de Roderick n'y avait rien changé, que du contraire Bertille semblait l'accepter tel un frère et jouait les grande soeur bien qu'elle n'avait que dix ans.
Dans cette routine parfaitement huilée, il lui arrivait de faire quelques petits voyages sur Paris histoire de faire ses achats puis s'en retournait sur Ermenonville y travailler.
Elle s'estait fait son programme.
C'est alors qu'elle avait reçu un pli du Capitaine de la Garnison d'Ermenonville.
Vous venez d'estre assigné au poste d'Archer par Gontier.
Vous venez d'estre assigné au poste d'Arbalestrier par Gontier.
De s'en réjouir depuis le temps qu'elle avait passé son objectif en ce qui estait de la lance et du baston.
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