Visite courtoise?

par Alyosha di Fogliano Ven 17 Sep - 19:30

On lui avait dit de choisir un des appartements dans une des ailes du château et nostre brunette avait fait choix en un appartement qui donnait vu sur le grand parc.
Après avoir faire refaire le décorum, la voici prendre officiellement place en ses appartements.

L'un des valets lui avait soufflé qu'elle se situait juste sous celle de ses Altesses avec un air de conspiration.
Sourire entendu bien que là elle n'entendait rien....à ce qu'il voulait lui signifier ou fit semblant de....
Les portes fenestres estaient restées ouvertes que pour faire entrer le soleil et remplir la pièce d'un nouvel air.
Elle se demanda qui avait pu occuper la place avant, il est vrai qu'elle se faisait discrète sur ce qui avait fait l'entourage de son Altesse antérieurement.
Se peut qu'un jour elle cherche à en savoir d'avantage sur eux ainsi que sur la famille.
Ses malles estaient encore fermées sur ses quelques effets qu'elle avait emporté lors de son déménagement.
Ah le déménagement..... pour elle s'estait déjà loin et pourtant.
Elle s'estait vite fait à sa nouvelle vie, bien que la présence de son Altesse et son accueil y estait pour beaucoup.
Pendant que Gavroche s'occupait de brutus, elle se laissa à se jeter en la couche histoire de vérifier si la literie estait des plus rembourrée.
Elle réalisa qu'elle y dormirait fort bien sa main glissa sur le couvre lit comme pour raffermir ses impressions.
Il lui faudrait donc occuper son Altesse... la distraire..lui changer les idées quoi..
La brunette en avait bien des idées cependant elle ne pouvait point toutes les présenter le plaisir n'y serait plus.
Bien qu'en y songeant sa place n'avait point esté désigné cela restait en le vague.
Pour elle ce serait Dame de Compagnie de son Altesse c'est ainsi qu'elle répondait lorsque l'on lui posait question puis après tout son Altesse avait bien des vassaux pour aller faire la sale besogne...
Il lui fallait apprendre, écouter voir et décortiquer l'entourage, le premier estant l'époux.
L'homme aux pinceaux qui aimait jouer avec les mots ..
Puis faire connaissance des austres vassaux bien que la tâche estait plus délicate.

Installée dans son lit, les oreillers remontés que pour avoir le torse réhaussé, c'est que ce jour la brunette ne se sentait pas dans son assiette.
Cela faisait plus d'un mois qu'elle trainait cette maladie qui allait à son gré et repartait.
Bien qu'elle en avait parlé à Nerval celui ci se refusait à la soigner..
Elle avait perdu un peu en taille car aller vider son estomac plus d'une fois par jour et cela à raison d'une belle semaine à chaque fois n'aidait point à la faire reprendre ses kilos.
Elle avait noté qu'en se mirant en le miroir y avoir vu une silhouette agréable ....là estait son avis.
Il estait de faite que la brunette s'aimait""" bah oui"""" autant s'aimer pour se sentir bien..
Donc installée au mieux en son lit, elle relisait les annonces sur les beaux célibataires..
""Et oui ne restez pas dubitatifs cela se fait tout comme les marieuses enfin en ce Royaume..."""
C'est vrai que son Altesse lui en avait parlé aussi ce peut que si cela continue elle devrait en arriver à cela.
Les portraits avaient esté placé sur la couverture que pour mieux faire un choix .
Certains estaient horribles... comment pourrait elle se donner à ce genre d'homme??
Un bossu, un portant des marques de la vérole sur le facieste , un autre ayant un oeil en moins...
Oh mais de quoi virer de bord..
Au fur et à mesure elle jetait au sol les portraits qui ne lui convenaient point et se retrouva au bout du compte avec les deux derniers en main.
Le choix... pourquoi se devait elle toujours de devoir choisir?
Elle ne savait jamais faire le bon choix!
Si elle avait su le faire, il est certain qu'à cette heure,elle connaîtrait les ravissements de l'amour..
La plénitude du corps et de l'âme..
Elle allait abandonner son choix sur...Hum qui peut bien venir la chercher ici??
Gavroche se peut ?? bien qu'elle lui avait dit qu'il pouvait entrer comme bon lui semble..
Remontant les couvertures sur elle.
Han Gavroche, je t'ai dit que tu n'avais point besoin de cogner sur la porte pour entrer.

Saisissement qui se peint sur son visage, elle resserre ses couvertures comme pour se protéger de l'arrivant qui vient de passer le seuil de sa porte .
Depuis qu'elle le cherchait ce n'estait point en sa chambre qu'elle s'attendait à le retrouver.
Quelque chose avait changé en son aspect, elle ne savait point trop quoi mais..
Elle reprit vite tournure, le voyant englober l'appartement d'un regard curieux et fureteur comme si elle cachait quelque chose où qu'il cherchait un petit rien.
Ah mais cette intrusion au moment où elle se sentait des plus faible qu'alors qu'elle ne voulait rien lui monstrer.
Son caractère dur elle le travaillait assez pour que lui n'arrive à démasquer en une fraction de seconde ses faiblesses.
Là c'estait trop et...et

Je ne dors point Monsieur, je me repose.
Estant souffrante, je n'ai rien trouvé de mieux puisque l'on ne désire point me soigner!

Bon le revoir lui faisait plaisir, elle n'allait point se mentir.
Pourquoi ??Aucune raison peut estre parce qu'il estait intouchable?
Ce peut,, en général c'est ce qui la stimulait le trop facile estant bien éphémère et c'est bien cela qu'elle fuyait.
Ne bougeant point de sa place, bien qu'elle le pouvait mais ne désirait point sortir de son nid.
Elle accueillit avec protestation le flot de railleries qu'il lui balançait sans remords.
De toute façon, vu son emplois ce devait estre un homme qui m'en avait point sinon son travail ne serait point accompli en toute assurance..

Moquez vous! pensez vous qu'il me plairait union avec ça? je préfère encore enstrer en les ordres.
Là au moins je n'aurai point de choix à faire.

Pointa le menton d'un air désenchanté en direction des portraits qu'il tenait enstre ses mains.

tatatata ....Ceux ne sont point là mes goûts juste que son Altesse pense que je trouverai mon bonheur avec l'un d'eux.
Il est vrai que j'aime les hommes plus âgés mais point des séniles.
Au lieu de me taquiner, dites moi le pourquoi de vostre visite!
D'ailleurs où estiez vous passé ? j' ai bien demandé après vous mais les réponses restaient évasives.

Elle cacha les deux derniers portraits sous son oreiller, plus intriguée par sa présence.
La teste s'incline de peu que pour le regarder et son regard accroche la protubérance au niveau de la poche.
"""Dieu du ciel!"""""

Le panier était rempli, les vêtures de la brune s'y tenait.
Tati ne sentait plus ses bras d'avoir frotté tout ce linge et pas que... elle avait dû faire celui de ces Altesses.
Là c'était vraiment la goutte de trop!
Oui elle appréciait la brunette mais là elle dépassait les bornes et quand on poussait tati trop loin ça faisait mal.
Et là elle allait l'entendre!
Panier dans les bras dont les mains boudinées avaient du mal à se toucher, le menton posé sur le haut du panier, Tati essayait d'avancer dans les couloirs.
Ce n'était pas facile de se diriger sans rien voir de ce qu'il se passait devant elle.
Elle faillit plus d'une fois de se retrouver au sol, un des chats passant entre ses jambes la fit vaciller.
Jurant tout des noms d'oiseaux Tati avait su se tenir debout malgré que son corps tanguait de droite à gauche sous les rires de la garde qui en oubliait leur poste.
Elle leur fit les cornes et leur souhaita tout les maux possible en italien avant de poursuivre son chemin.
Encore quelques pas et ...
La porte de l'appartement devant elle, énorme imposante le probléme est qu'elle n'arrivait pas à l'ouvrir.
Tendant le bout des doigts pour ne pas faire tomber le panier, elle gesticulait remontant sa cuisse pour maintenir le panier tout en poussant du fessier sur la porte.
La porte céda et s'ouvrit tout grand sous les coups de son robuste fessier.
Avec Tati pas besoin d'un bélier pour défoncer les portes.
Sur le seuil de la porte, son visage se renfrogna en voyant la scène qui se passait sous ses yeux.

Ma aloré pendant qué jé fais lé sale bésogne, madame de sottevagniè elle elle cabriole avé lé garde.
Mon dios ma j'aurai tout vu.

Elle lâcha le panier qui se déversa au sol et mit les poings sur les hanches prête à foncer comme un taureau dans l'arène.

Et loui il fait coi? son Altezza sait elle cé ké vous faites?

Dame de sottevagnié, jé n'en peux plou de tout célà! Vous mé faite travailler plus doure dépuis que jé souis vénou.
Ma tati elle est fatiguée! et poui jé soui obligée dé souporter lé diablesse de Altezza .
Alora soit vous mé donné plous d' écou soit je m'en vais loin de tout célà.

Pour montrer son mécontentement, elle alla se servir un verre de vin et posa son fessier sur une chaise.

On aurait dit un gros bourdon qui tournoyait avec allégresse autour d'une abeille, bien que là l'abeille c'estait Elle.
La brunette plissa le nez, cela la régalait ce petit jeu qui sans le vouloir les attirait.
Bien que l'attirance se pouvait estre particulière, une attirance que pour savoir qui avait les faveurs de son Altesse, une attirance sur le faite que tout deux se sentaient égaux en les armes ou tout simplement une attirance charnelle qui ne pouvait estre..
Sinon tout deux resteraient à leur occupation respective sans se préoccuper du devenir de l'austre.
D'ailleurs que faisait il là? qu'attendait il d'elle?
Elle suivait son manège d'un regard empreint d'attention et d'espièglerie, se devant de rester sur ses gardes tout de mesme.
Et ce ricanement horrible qu'il lui imposait venait lui tympaniser les oreilles.

Me soigner ? Vous?

Se laissa à rire.Puis se reprit.

Pourquoi donc ne pourrais je point me retrouver avec une chasuble sur le dos?
Puis quelle idée que de vouloir m'imaginer de la sorte! imaginez donc la cuisinière ou tient tati .

Bien que là, il avait raison une vie sans étincelle sans expectative.

Si elle vous entendez, elle vous dirait de quoi vous mêlez vous! de toute façon rien n'est encore décidé ce peut que je reste seule .

Le mot seul était lancé un mot qu'elle avait en détestation, un mot court en une seul syllabe et pourtant qu'il résumait bien ce qu'il indiquait.
Bien qu'elle en avait l'habitude, haussement des épaules.

Je ne vous ai point invité à enstrer mais mon ""vas y dire"".
Je pensais que c'estait lui et ne m'attendais point à ce que la porte s'ouvre sur vous.
Bien que je ne devrais point vous le dire, vostre venue me fait plaisir..
Mais n'y voyez rien d'évocateur en cela!
Vous estes, je suis..

Elle le regarda et lui trouva quelque chose d'attirant et s'en blâma aussi prestement.

Han parce que vous pensez entrer et sortir d' ici ainsi à vostre convenance! vous estes bien prétentieux pour le coup.

Une double vie? Cela attisait sa curiosité mais ne le montra point.
Il faudrait le faire suivre que pour savoir de quoi il en retournait, se peut qu'il avait une donzelle quelque part ou pire qu'il ....
Elle songea à Gavroche que pour assurer cette surveillance.

Je ne pousserai point l' indiscrétion à vous en demander chacun ses petits secrets.

Quand il approcha du lit main en la poche elle eut le mouvement de recule, comme si quelque chose aller se passer.
Un peu sur la défensive, les ongles prêtent à le griffer si ...
Une seconde lourde mais au final elle en aurait presque rit.
Elle porta son regard incompréhensible sur lui et sur le tissu qui renfermait quelque chose et pas que.
Des tâches qui évoquaient la couleur du sang s'y estaient imprégnés.
Elle tendit la main que pour pendre le présent qu'elle sortit délicatement du bout de tissu.
Un miroir..Il devait avoir grande valeur vu les éclats de d'émeraudes incrustées sur le poignée.
Cependant mesme si elle portaient son regard sur le présent, elle l'aperçut s'installer sur le rebord de table mais point avec L'aisance qu'elle lui connaissait.
Son visage souriant vira sur la gravité.

Je vous remercie de ce présent, je le garderai comme un trésor.
Ne vous faites point de fausses idées!
Maintenant, expliquez moi ceci!

Pointa les tâches sur le tissu.Puis repoussant ses couvertures sortit de son lit oubliant qu'elle n' avait qu'une chemise de corps que pour s'approcher de lui.

Vous savez, il m'arrive souvent de feindre sur certaines choses mais là!
vous me cachez quelque chose et j'aimerai savoir de quoi il s'agit.

par Alyosha di Fogliano Sam 2 Oct - 12:11

Le regard du garde estait à la déshabiller sans aucune gêne ce qui la mis mal à l'aise.
Autant elle se savait sûre d'elle mais en ce qui concernait les hommes mais en l'intimité là estait tout austre.
Si elle avait joué au jeu de la pelle ou du râteau serait en teste de liste pour les rateaux...
Vieille non point encore mais le temps passant elle commençait à se le penser.
S'amuser ?? mais que..... que ne sait il point qu'elle n'est point si facile à se faire couvrir ainsi?
Sa pureté elle se la veut garder bien qu'à force de se garder elle n'aura jamais le fils qu'elle espère tant.
Elle se recula d'un pas cherchant une couverture ou quelque chose qui puisse faire rempart à nouveau entre eux.
Elle ne devait point plier bien que s'estait dure de ne point aller s'abandonner en ses bras que pour se sentir femme .
Il avait bel assurance jusqu'à lui faire entendre qu'il pourrait ...

je vous l'interdit vostre devoir et de veiller sur son Altesse non sur moi.
Ne vous avisez point à ...

Sa réponse ne se fit pas et resta en le vent interrompue par l'arrivée plus que remarquée et inopinée de Tati.
En d'autres temps, elle s'en serait irritée mais là c'est un peu comme si la vieille avait senti sa détresse intérieur.
Sa respiration reprit son flux mesuré, pendant qu'elle lorgnait Tati qui était fort échauffée.
Elle faillit rire en écoutant pratiquement ses revendications!
Ah bien c'éstait nouveau!
Une scène burlesque que cela, se mordille la lèvre en voyant son linge renversé au sol et Tati assise à boire un verre.
Ah mais Tati prenait aisance tout en prenant position se voulant montrer son mécontentement.
Elle ne voulait point la chasser que du contraire sa présence lui garantissait la sécurité de son intimité au moins pour ce jour..
Prendre un peu sur soi lorsqu'il s'interpose enstre elles.
Que dire ? il ne connait point le lien qui les lie et ce qu'il lui reproche est exactement sur ce qu'elle venait de le réprimander.
Un peu ironique ..
Pendant l'algarade, elle profita de mettre son peignoir certes point fort épais comme défense mais qui ferait son ouvrage de sape sur le harde.
Bras croisés sous la poitrine elle alla à hauteur du garde et voulut le tirer par le bras mais sa main glissa et alla par inadvertance heurter les côtes.

Il suffit! je ne veux point de cela ici!
Tati est aussi bien ici que vous..... Enfin, je veux dire calmez vous!

S'adressant à Tati.

Nous discuterons de vos demandes un austre jour!
Finissez vostre verre et calmez vous! une fois revenu au calme ramassez mon lingue.
Et vous n'aurez plus qu'à retourner au lavoir, vostre emportement idiot vous faire doubler vostre travail.

Revenant au Garde.

Vous estes un vilain, je ne sais plus que penser de vous!
Vous le faites exprès de me tourmenter!
Je devrais vous détester et ne plus vous parler...

par Alyosha di Fogliano Jeu 21 Oct - 18:51

Reprendre ses esprits et faire diminuer le stress, laisser repartir tati à ses occupations et se retrouver la porte close sur eux.
La réaction du Cotereau ne lui a point échappé, elle l'a bien vu porter sa main sur son côté comme pour contenir une douleur.
Elle entends bien ses reproches comme si il l'accusait elle de...
D'ailleurs comment pouvait il savoir qu'elle demandait de ses nouvelles?
Se pouvait il que son Altesse par amusement lui en aurait soufflé mot.?
Elle en estait bien capable!
Certes oui elle aimait à avoir de ses nouvelles mais de là à l'inviter en sa chambre là estait tout austre.
Mains en le dos plaquées constre la porte, elle regarde en sa direction notant son attitude étrange.
D'un ton calme, elle répliqua.

Si fait! je demande souvent de vos nouvelles serait ce là un crime?
Vous avez sur moi une emprise que je n'arrive point à comprendre pourtant..
Vous ne pouvez point comprendre ce qui m' habite moi mesme je ne le sais point ou trop.

Elle alla se servir un verre de vin et remplit un verre pour lui.
Revenant à sa hauteur, elle lui tendit le verre.
Le regard empreint de mélancolie sur lui mais quelque chose la troubla. .

Mais vous me semblez mal, sortez de vostre refuge que j'y regarde .
Je n'aimerai point vous voir pâmer au sol.
Vous me cachez quelque chose j'en suis certaine.
Je ne demande qu'à vous aider mesme si vous pensez que je vous boude!
Ce n'est point le cas et oh combien j'aimerai pouvoir le faire.

Son visage devient grave mais une flamme en les yeux démentait sa raison.
Elle porta le verre à ses lèvres que pour boire une gorgée du vin de son Altesse qui estait bien bon tout en passant.

par Alyosha di Fogliano Sam 30 Oct - 22:35

L'espace d'un instant fragile, elle l'observe et se sent observé.
Elle a l'impression de pouvoir ressentir son émotion bien qu'il essayait de se donner un aspect détaché tout en vidant son verre ce qu'une personne quiète n'aurait fait.
Tout ces petits gestes lui montrent l'agitation en lui, ce qui prouvait qu'il y avait bien un lien invisible enstre eux.
Rare qu'un homme pouvait partager cela avec elle, elle l'en remerciait muettement ne voulant ouvrir plus qu'il ne faut son coeur.
Quelque chose de fort qu'elle combattait depuis qu'ils s'estaient croisés peut estre cet air détaché qui avait éveillé en elle ce sentiment, cette froidure qui faisait de lui un homme et non un mouton.
Comme elle aimerait lui verser cela en l'oreille mais s'en garde s'estant fait serment de se donner à un époux.
Il serait facile de l'inviter là en une union charnelle, de s'abandonner en ses bras et ressentir le frisson qui doit mordiller les amants.
Mais son mental est fort et combat cet impulsion qui pourrait la faire chavirer que pour le regretter plus tard.
Elle ne veut point de cela, et surtout ne désire point lui faire de mal.
Sa considération pour lui est grande mesme si..
Son regard le suit jusqu'en le milieu de la pièce où tout simplement s'en vient à écarter le bas de sa chemise.
Dévoilant un torse où il serait bon d'y poser sa main et y faire parcourir le bout des doigts pour y suivre les muscles sinueux et puissants.
Elle en aurait presque le souffle coupé.
Hochement de la teste quand il prend parole pour se défendre et quémander de la lotion.
Bouder.....bouder elle le voudrait, mais comment le bouder?

Contrariée? que non!

Les épaules qui se soulèvent légèrement comme pour accentuer ses dires.

j'ai bien de la lotion, je suppose qu'il est inutile que j'en appelle à Tati que pour vous en oindre.
Je vais donc m'appliquer à vous frictionner si bien entendu vous vous laissez approcher.

Tout en parlant, elle alla chercher en son meuble un pot d'onguent que tati lui avait confectionné.
Faisant volte face, elle le regarda un brin embarrassée tout en mesurant le précipice où tout deux se jetaient.
Peut estre qu'il fallait oser cela pour vaincre ce désir flamboyant qui la minait.

Installez vous donc sur le lit, cela sera plus facile pour moi de vous appliquer l'onguent.
Une blessure minuscule?
Pourtant elle vous fait souffrir et rien ne dit que demain ce n'est point pire!

par Alyosha di Fogliano Ven 19 Nov - 17:30

Le cotereau ne rechigne pas à sa demande et semble lâcher du leste, rien ne servait en l'instant d'être tendu.
Elle n'avait point envie de le taquiner comme elle aimait à le faire.
Juste le soigner et d'apprendre à le connaître.
Trouver ses tiroirs secrets et de les ouvrir que pour y déceler les failles en sa carapace.
La chose n'estait point aisé, le cotereau faisait montre d'un fort caractère et se barricadait à tout.
Le laissant s'installer, elle prit d' hélichryse pour atténuer les hématomes qui pourraient apparaître et un bon tonifiant pour la circulation sanguine et quelques bandages.
Sans un mot, elle se rapprocha du lit plongea le bout des doigts en l'onguent que pour l'étaler avec pudeur sur la peau meurtrie.

Que dites vous là! pourquoi en voudrais je à vostre vie?
Si vous n'estiez présent à qui pourrais je aller chercher des poux.
J'aime vous savoir non loin de moi.
Vous tenez si peu à vostre vie que de vouloir la mettre en mes mains?

Elle n'osait le regarder au moment de lui appliquer l'onguent, elle se sentait mesme mal à l'aise au contacte de la peau.
Elle avait déjà appliqué des onguents sur personnes qui faisaient parties de sa famille ou des amies mais pas un homme encore jeune et fascinant.
Pourquoi le fascinait elle?
De sa respiration elle pouvait suivre le soulèvement du thorax, évita de s'attarder sur cet aspect.
Elle remarqua également les fines zébrures qui parsemaient sa peau, que de pincer la bouche en essayant d'imaginer leur provenance.
Il semblait à l'aise et résigné.
Lentement, elle prit assise sur le rebord du lit.
Un regard bienveillant lui estait adressé.

Il va vous falloir quelques jours de repos, j'ai peur que si vous forcez vous n'aggraviez votre état.
Si je puis vous donner conseil respirez profondément régulièrement.
Je pense que son Altesse n'y verra point d'inconvénient à moins qu'elle ne vous envoie à de nouvelles occupations.

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