D'un voyage sur Blaye et d'une visite au château de Fézensac,

par Katalinka Báthory Lun 20 Sep - 20:34

Partir de Bordeau pour se rendre en la ville d'à côté Blaye.
Un voyage qui n'est pas d'agrément juste que pour réapprovisionner une des tavernes de son aimé.
Maintenant, elle peut l'évoquer en ce sens ce compagnon de vie, cette épaule que pour la guider, ce regard qui l'habille ou la déshabille ou lui insuffle l'amour à son grés.
Cet homme qui sait être présent pour elle, certes ce n'est pas toujours la compréhension entre eux, comme tout bon couple ils ont leurs petits défauts.
Pourtant, ils n'ont pas tourné le dos, sachant qu'ils se doivent de mieux se découvrir comme un livre que l'on tourne les pages au fil du temps.
C'est à eux d'écrire leur histoire et d'en faire une oeuvre.
Elle sait qu'il lui faudra le guider en ses lignes mais se rassure du devenir.
Le petit voyage s'était bien passé aucuns brigands que pour venir les dépouiller.
L'ayant envisagé, elle n'avait pris que le minimum sur elle.
Installée confortablement dans les couvertures, le bercement qu'effectuait le roulement de la charrette l'avait vaincu et emporté en les profondeurs de son sommeil.
C'est en arrivant sur Blaye qu'elle s'était réveillé à la lueur du nouveau jour qui les accueillait à défauts des quelques âmes de la ville...
Sautant de la charrette, elle avait aidé Phil pour décharger les pains et le blé.
Le tout emporté en l'auberge, elle le laissa à ses occupations que pour aller faire un brin de toilette.
Se sentant seyante elle accompagna son aimé en son château.
Non pour y faire visite mais il se devait d'y aller y déposer des fleurs.
Il lui avait parlé de l'emplacement où se trouvaient les sépultures de sa famille étant accordante elle l'avait laissé seul s'y rendre là n'était pas sa place et cela lui paraissait inapproprié.
Un jour peut être ira t elle jusque là mais en l'instant elle mena ses pas dans les grands jardins.
Elle profitait des rayons du soleil qui n'étaient plus si ardents, le temps faisait son office et allait doucement vers l'automne.
Un banc en plein milieu de l'herbe folle l'attira, elle s' y installa que pour un moment de solitude.

par Katalinka Báthory Ven 20 Mai - 15:47

.Comté de Fézensac, rencontre avec son père.

En date du 20 mai 1470 cela faisait 3 mois qu'elle se retrouvait esseulée, livrée à elle même perdant son dernier support la laissant en grand désarroi après la disparition de sa mère...
3 mois d'une attente pesante, ne sachant si Herman repasserait le pas de porte.
Las, il lui fallait tout de même continuer ses occupations cependant Fécamp qui devait être un lieu de repos était devenu en 3 mois une sorte de prison.
Tout en songeant à son devenir, elle faisait de son mieux en produisant des colorants activité qu'elle prenait plaisir à faire par dessus tout.

C'est alors qu'il était revenu en ses souvenances un père certes qu'elle n'avait jamais vu mais qui était encore bel et bien vivant.
Mais comment approcher ce père qui n'avait fait que de verser quelques écus pour taire cette naissance qu'il avait refusé de mettre au grand jour il y a bien des années...
Elle avait bien envoyé un fureteur s'assurer du vivant de son père avant de prendre décision.
Sa mère lui avait souvent parlé de ce père, essayant de minimiser la peine qu'elle décelait souvent dans le timbre de sa voix.
Elle avait était une bonne mère parfois absente mais si proche .
L'éducation avait été sévère, la noirette n'étant pas en son adolescence une enfant facile...Ce qui avait forgé un caractère fort sous un air d'ange.
Du faite, elle tablait sur l'audace pour approcher ce père.
Elle savait qu'elle pourrait se faire rabrouer vertement en se présentant à lui mais il devenait son seul recours.
Rangeant ses colorants, elle retourna en sa demeure pour y préparer une malle.
Il ne restait plus qu'à fermer les volets de la demeure avec un pincement au coeur.
Prenant bonne respiration, baston en main et Fripouille tout échauffé en comprenant qu'ils allaient vers de nouvelles péripéties, elle prit route vers Alençon.
Elle avait marché plusieurs jours, longeant d'un pas mesuré les chemins qui menaient vers un nouveau destin..
Parfois s'arrêtant pour regarder le plan que lui avait fait son fureteur pour retrouver les terres de Fezensac.
Arrivée au devant des grandes grilles qui protégeaient le domaine, Kata remis de l'ordre en son mantel avant de s'écrier au garde.

Mille excuses, y aurait il possibilité de rencontrer le maitre des lieux..

par Katalinka Báthory Mar 24 Mai - 18:46

Ouais, ça peut se faire. Tu lui veux quoi au Comte

La patience.... la brunette elle connait, bien que là la garde se faisait désirer....
Allait elle s'écrouler de fatigue là devant la herse ou suffoquer sous la chaleur du jour..
Même son fidèle Fripouille pendait la langue jusqu'à terre...
Chercher un coin d'ombre en attendant ce qui serait déjà mieux.
Elle allait se plaquer contre le mur lorsqu'une voix rocailleuse retentit soudain stoppant net son mouvement.
Main en visière, elle chercha le garde et n'aperçut qu'une trogne inimaginable ce qui lui occasionna la chaire de poule.
Non non la brunette n'est pas poltronne mais comme on dit il y a des gens qui font drôle d'effet ..
Sa façon de répondre comme si lui seul pouvait bien la laisser passer ou non selon ses envies..
Bien qu'en y réfléchissant c'était le cas....
'''Je lui veux quoi, je lui veux quoi quel indiscret celui là!""""
Surtout ne pas lui dévoiler la vrai raison de sa présence!
ça serait la meilleur façon de se voir rester porte close au nez sans pouvoir approcher son père.
Le temps d'une tragédie pour détourner la véritable raison.

Monsieur le garde, je me suis faite attaquer par un groupe de malandrins qui traîne dans les environs.
Je me suis dit que je ferai bien d'en avertir haute personne pour que chasse leur soit donné..
Au besoin, je pourrai vous guider...Mais votre Maitre doit être averti...

Petite moue suppliante sur la lèvre pendant que le regard s'assombrit....

par Katalinka Báthory Mar 31 Mai - 21:30

D'un geste, il fit lever la herse. Des brigands sur les terres du Comte? Il allait adorer. Les malandrins beaucoup moins, une fois qu'on aurait mis le grappin dessus.

Enfin, si détrousseurs il y avait. Gazer se méfiait des jolies filles qui se présentaient seules au château. A vrai dire il se méfiait de tout le monde. Mais c'était un peu pour cela que le !comte le payait. Enfin surtout Caliban, mais Caliban était resté près de Loreleï, la fille ainée du Maitre.

La herse ouverte, il se campa face à l'entrée, jambe écartées, bras croisés, prêt à questionner la visiteuse, pendant qu'un palefrenier apportait un baquet pour la monture.

Sa réponse avait fait mouche, un conciliabule semblait se produire derrière la herse mais elle ne voyait pas bien les visages juste deux silhouettes.
Lorsque l'un des deux vint à elle tout en se positionnant en plein passage comme un bourreau prêt à la tourmenter sous la question, elle se mit à déglutir un peu.
C'est qu'elle tenait encore à sa tête et se voyait mal décollé.
D'un geste instinctif sa main alla se placer au niveau de son cou pour se rendre compte qu'il était toujours en sa place...
Le probléme est que le géant ne prononça mot laissant planer le doute au dessus de sa tête..
Elle fit appelle à ses sens et à l'enseignement qu'elle avait eu.
Ne pas montrer sa peur ..
Facile à dire mais dur à réaliser, et pourtant elle reprit son sang froid.
De suivre le porteur d'eau qui posa de quoi boire pour son cheval et pour Fripouille son chien.
Cela fit un sacré boucan dans le baquet entre les lapements de fripouille et le cheval qui buvait avec avidité tout en donnant des coups de sabot contre le baquet.
Un fou rire lui venait mais le refoula aussi vite pour garder une attitude sombre.
Alors, au bout d'un moment le duel du regard s'alourdissant, elle se lança...

Bonjour, je suis Katalinka et j'aimerai parler à votre maître.C'est urgent et important....

par Katalinka Báthory Dim 12 Juin - 11:28

On pouvait dire en lorgnant vers le garde que sa façon d'être puait le routier.
Ces brigands que l'on achetait en temps de guerre et qui restaient parfois pour l'un ou autre noble.
De se dire qu'il n' était pas fort réactive surtout avec l' annonce qu'elle avait faite.
C'est ainsi que des guerres se perdaient..
Il ne fallait pas montrer l'impatience qui la gagnait depuis un temps elle lui aurait bien montré de quoi elle était capable..
Un jour futur sûrement

Tu vas lui parler au Comte. Mais si ce n'est pas important, ce qui va devenir urgent ça sera de numéroter tes abattis, pour les remettre en place quand on en aura fini avec toi.

Et le voila qu'il la houspille méchamment, lui faisant comprendre qu'elle allait en pâtir si Le comte était dérangé pour rien.
Son regard arriva à soutenir le sien mais le détourna pour ne pas laisser la colère l'envahir.
Elle gardait toujours en souvenance les atteintes faites à sa personne.
Garder belle allure pour ne pas lui donner de quoi en rajouter déjà qu'elle se voyait découper en petit morceau par la brute en faction.

Faites donc votre travail, le temps passe et ...

Plisser les yeux tout en s'avançant en direction de la cours.
Si elle devait y réfléchir elle se retrouvait là en mauvaise situation si son père hésitait à la reconnaître.
Les murs étaient hauts, la herse allait de nouveau descendre ce qui l'enfermerait bel et bien en les lieux.
Elle ne serait plus qu'un souffre douleur entre les paluches du garde.

par Katalinka Báthory Sam 9 Juil - 19:36

Tenter de repérer une issue de sortie, il y en avait toujours une lorsque l'on ne désirait pas passer par la herse et montrer que l'on quittait le domaine.
Tout domaine en avait pour fuir le plus souvent.
Fuir les tracasseries que cela apportaient, fuir une épouse voir une maîtresse, fuir une guerre ou tout simplement la solitude.
Elle n'avait pas vu grand monde en la garde ce qui ne voulait rien dire.
Ce peut qu'une petite armée se trouvait aux offices bien qu'en temps de paix cela revenait cher à entretenir.
Elle présuma donc que la garde était retreinte, puis elle comptait bien sur sa fripouille pour l'aider au cas ou.
De se détendre, elle était beaucoup plus agile que le géant et le premier garde était bien trop loin.
Tout a explorer du regard celui ci se posa sur un nouveau venu qu'elle n'avait pas vu arriver.

Bonser, Je suis le Comte Méladius Jhaelen Irseï. Vous êtes?

Le choc et non celui des titans mais celui d'une enfant devant un père qu'elle connaissait à peine.
Le choc de voir cette enveloppe livide, étique toute encadrée d'une longue chevelure d'une blancheur neigeuse.
Le choc de cette rencontre bien qu'elle s'y était préparée.
Elle resta muette bien qu'elle avait tant de choses à lui dire à lui demander.
Elle se laissa aller à une délicate révérence avant de se retrouver à nouveau yeux en les yeux.

Le bon jour à vous père.

par Katalinka Báthory Sam 9 Juil - 19:37

Mais encore?

Et là c'est le moment dit de solitude..Celui où l'on se sent observé voir épluché sous un regard interrogateur doublé d'inquisiteur.
Alors, elle attend que cela se passe.
C'est que là ça devient presque gênant...Non qu'elle passe par une paire d'yeux mais par trois.
Si il ne s'agissait pas de son père et de son devenir elle leur aurait bien montré de quel bois elle se chauffait aux gardes qui la reluquaient avec grand plaisir.....
Des paires de claques se perdaient mais elle sut souffrir cet examen dignement..
De se demandait ce qui pouvait bien se passer en l'esprit de ce père qui manifestait en son regard l'incertitude non feinte.
Elle pouvait le comprendre, 17 années c'est loin pour un homme tel que lui.
Elle savait que cela était coutumier pour les hommes de faire des enfants un peu partout comme les marins en chaque port.
Ils ne s'incommodaient pas des suites causées lorsqu'ils croisaient donzelles sur leur chemin.
Souvent, il ne s'agissait que d'un soir parfois plus d'un comme sa mère.
Giulia, sa mère avait fini par lui relater la rencontre avec son père.
Elle semblait l'avoir temporairement aimé mais s'était vite rendu compte qu'elle n'était qu'une parmi tant d'autres....

Mais encore?

De fouiller en le fond de sa poche pour en retirer un anneau aux initiales M.J.I entremêlées l'une à l'autre.
De le faire tourner un bref instant entre les doigts, avant de lui présenter.

Le prénom de Giulia Báthory vous rappelle t'il quelque chose?
Et cet anneau?
Giulia Báthory est ma mère, vous l'avez en vos jeunes temps séduite.
Cela c'est passé lors de joutes auxquels vous étiez présent.
Il y a de cela presque 18 ans.
L'homme que vous étiez alors ....

Se demanda si en son jeune âge il était séduisant....

Je sais qu'elle vous a écrit mais jamais réponse ne se fit de votre part...
Je viens donc demander réparation de tout cela!

par Katalinka Báthory Sam 8 Oct - 19:51

De toute évidence ce retour en arrière qu'elle lui imposait involontairement fit mouche.
Elle garda silence comme pour le laisser à ses souvenances tout en l'observant.
Quelque chose de particulier en l'instant affleurait ce père qu'elle désirait tant connaître depuis que sa mère avait levé le voile sur lui..
Une nouvelle fracture venait de se produire quand à sa question légitime en soi mais blessante pour sa mère.
De mémoire sa mère n'était pas une de ces filles complaisantes qui butinaient d'un homme à l'autre.
Du reste, elle n'avait jamais refait sa vie auprès d'un homme se vouant essentiellement à son enfant.
Ces propos étaient causes de fâcheries, elle ravala sa salive pour ne pas pester son mécontentement.

Le faite que je me trouve devant vous!
Ma mère ne m'aurait jamais menti sur l'identité de mon géniteur et que je n'ai jamais connu aucun homme qui l'entourait.
Vous lui avez apporté en ce laps de temps qui vous a unis l'enfant que je suis et la seule chose qu'elle espérait.
Je sais que tout ceci est perturbant, moi même lorsque j'ai appris votre existence il m'a fallut du temps pour digérer cela.
Je lui en ai voulu pour ce qu'elle m'avait caché mais j'ai compris par la suite.
Rien ne vous oblige mais...

Elle le regarda se sentant navrante à presque quémander un père qui avait certainement d'autres enfants bien légitimes.

Ne me retirez pas le peu qu'il me reste.
Ne me condamnez pas à l'abandon pour une faute que vous avez fait tout deux.

par Katalinka Báthory Mar 25 Oct - 17:43

Bien, assez discutaillé sur ce pont levis.
Entrons.

Quel soulagement se fit en elle.
C'est comme si il l'acceptait en l' invitant à entrer.
Elle lui aurait bien sauté au cou pour lui claquer deux grosses bises sonnantes mais n'en fit rien.
Les gardes qui se tenaient là depuis son arrivée lui firent un petit clin d'oeil avant de disparaître à leur emplois.
Accompagnée de Fripouille, elle suivit son père, tremblante d'émotions, en le château.

On va te trouver une chambre. Si tu es de mon sang, tu ne dormiras plus dehors, sauf si tu pars en campagne.
Va te reposer et te rafraichir, nous nous retrouverons au diner.

C'était plus qu'elle ne l'espérait, il lui offrait une chambre en ses murs.
Certains l'auraient laissé dormir en une écurie ou avec les domestiques...
Elle leva son regard brillant vers le ciel comme pour envoyer un signe à sa mère.
Puis sourit à ce père qui allait enfin entrer en sa vie.

Je vous remercie de prendre sur votre temps pour ma petite personne.
Justement, j'avais faim.
Lui sourit.

par Katalinka Báthory Jeu 27 Oct - 19:34

Le souper avec son père

Elle s'était retrouvée dans une chambre dont le mobilier était commun un lit recouvert d'une courtepointe, un coffre que pour y ranger ses vêtures, quelques tapisseries réchauffaient de leur couleurs les murs froids de la chambre.
Elle alla vite se rafraîchir et se changer pour faire honneur à son père.
Junior s'était installé devant l'âtre dont le feu se nourrissant des bûches éclaircissait la piéce.

D'un voyage sur Blaye et d'une visite au château de Fézensac, 6xcv

De sortir de la chambre escortée par junior, elle gagne la grande salle où une longue table portant candélabres donnant clarté sur le repas avec en son bout son père qui semble l'attendre..

Me voici, je ne vous ai pas fait trop attendre au moins.

Junior glissa sous la table pour y faire sa sieste d'un oeil.

En tout les cas les fragrances de cuisine qui me viennent titiller aux narines m' ouvrent l'appétit.

Je viens de m'installer.

Il la détailla à nouveau. Possible qu'elle soit de son sang. En tout cas aussi arrogante et fonce-dedans que lui.

Installez vous.

Il fit signe qu'on leur serve le premier plat, une soupe épaisse et riche.

Parlez moi de votre enfance. Heureuse? Compliquée?

par Katalinka Báthory Sam 5 Nov - 20:22

Comme il venait à peine de s'installer, elle en était presque soulagée bien qu'elle aurait aimé le faire patienter un peu.
Elle sentit son regard se poser à nouveau sur elle mais n'arriva pas à en définir le sentiment.
Etait il celui d'un père couvant du regard protecteur sa progéniture ou celui scrutateur y cherchant la faille?
Installée au bout de table, elle avait à loisir de pouvoir le considérer de loin.
Les pieds sous la table, elle découvrait la salle en elle même.
Quelques tableaux accrochés par ci par là sur les murs, de grandes fenêtres laissaient la clarté du jour passer et éclaircir la salle.
La table d'un premier coup d'oeil semblait pouvoir accueillir une douzaine de personnes.
Elle était à continuer son inspection lorsqu'un valet un peu bancale lui apporta une soupe bien fumante.

Parlez moi de votre enfance. Heureuse? Compliquée?

Elle lâcha du regard sa soupe pour croiser le regard de son père.
Posant ses mains de chaque côté de son écuelle, elle se recentra pour réveiller ses souvenirs.

Je dirai qu'elle n'était pas malheureuse bien qu'il est difficile pour une enfant de se voir amputé d'un parent.
Alors que je voyais d'autres enfants s'épanouir entre les deux figures importantes de leur vie.
C'est à ce moment là que je me suis mise à m'imaginer la père idéal qui serait mien.
Ma mère pour combler ce manque a fait bien des sacrifices que pour enjoliver ma vie.
Je l'apprend que depuis peu.
En étant enfant, j'étais butée et capricieuse.
Je ne peux pas dire avoir était tendre avec ma mère.

Elle s'arrêta un instant pour repousser du bout du doigt une poussière.

Le métier des armes me plaisait et me plait encore.
Mais mère me disait qu'un homme n'aimera jamais une fille qui se prend pour un garçon.
Pour tenter de m'en dissuader, elle m'a fait entrer en un couvent où j'y suis restée deux années.
J'ai bien des fois fait le mur mais...

Sourit en se remémorant ces incartades.

Les bonnes soeurs lâchaient leur molosses sur moi.
Alors je me voyais enfermé en une cellule à prier.
Donc oui compliquée car je ne pouvais faire ce que je voulais.

Elle regarda les volutes de fumée s'échappant de sa soupe, prit sa cuillère et en bu deux bonnes cuillerées.

Et vous vivez vous seul? Avez vous d'autres enfants?

par Katalinka Báthory Jeu 10 Nov - 18:38

C'est alors que son père répondit et la surprit.
Elle ne s'attendait pas vraiment à ce qu'il se dévoile sur sa vie intime.
Voulait il montrer qu'en ouvrant son coeur il l'acceptait?
Ce qu'il mentionnait était un tourment récurrent chez l'humain,ains en allait de certains couples.
Elle le regarda compatissante, sachant que ces actes avaient un impacte sur l'esprit.

Je ne connais pas toutes vos conquêtes mais si je puis me permettre la personne que vous m' aviez présenté il y a peu... vous n' y perdez pas grand chose et c'est peut être bien mieux pour vous.
La réaction qu'elle a eu lorsque j'ai rejoint la lance que pour vous suivre sur Mortagne a été fort déplaisante ce pourquoi je n' y suis pas restée.

Puis sentit son dos se raidir à l'appellation des prénoms lui indiquant qu'elle avait demi soeur et demi- frères qu'elle ne connaissait pas.
C'est tout juste si elle ne les enviait pas, ils avaient le bonheur d'avoir grandit avec Père.
Cependant, elle n'avait croisé jeune gens en les couloirs du château.
De laisser le valet lui ôter presque ses mains son bol de soupe pour lui présenter un plat de viande.
De prendre une cuisse de lièvre qu'elle déposa dans son écuelle.
Apparemment, le métier des armes était de famille ce qui lui laissa à penser qu'elle tenait au moins ça de lui.
De frotter le bout des doigts tâchés de graisse sur le rebord de la nappe..

Pas encore et je le déplore.
je m'occupe de la sécurité d'un domaine.
Mais c'est plus courir les brigands qui viennent rapiner sur les terres que d'aller sur un terrain combattre l'ennemi..
Un jour se présentera où je pourrais me joindre à une armée.
Et quelles sont vos occupations?
Vous ne restez tout de même pas isolé sur vos terres?

par Katalinka Báthory Dim 18 Déc - 22:35

Père semblait dégrossir le nombre de ses conquêtes avec un air bougon, d'ailleurs le faite qu'il se plonge en la nourriture et change de conversation voulait tout dire mais elle ne releva pas.
Après tout les autres femmes qui avaient évoluées en sa vie étaient le passé et ne la captivait pas plus que cela.
Elle le laissa à sa prospection car en le regardant, il manifestait de par ses quelques grimaces un dégoût certain pour quelques légumes ce qui la fit sourire.
On aurait dit un enfant capricieux qui séparait sa nourriture.
Elle profita qu'il porte nourriture en la bouche pour prendre une bonne rasade de vin qu'elle garda quelques minutes en le fond de la gorge que pour en apprécier le bouquet.
Son père reprit conversation une fois englouti sa nourriture, cependant il sauta vite du coq à l'âne sans qu'elle ait pu émettre avis sur cela.
Certes elle n' en avait pas juste qu'il lui fallait inévitablement aller la chatouiller sur ce genre de sujets.
Posant son godet sur la table, elle s' éclaircit la voix que pour répondre avec un sourire obligeant.

Chercheriez vous déjà à m'éloigner de votre personne..

De le regarder avec effronterie puis de reprendre.

Si vous pouviez m'aider à me lancer en cela pourquoi pas.
J' irai au moins passer mes journées en de saines distractions au lieu de me morfondre au bord du lac ou d'entendre parler dentelle.
je vous en serai obligée.
Bien que c'est un peu votre rôle de père.. Ma mère si elle était encore des notre en serait heureuse que de savoir cela.
Je lui glisserai en faisant ma prière.

De l'écouter énumérer ses emplois et d'en conclure qu'il était fort occupé.
Bien que les soldats eux étaient toujours sur les routes, ainsi est l'homme.

Des cours de quoi?

Puis surprise de la question quant à savoir dessiner.

Je dirai que je progresse et aime à créer mes propres vêtements et bannières.
D'ailleurs si vous avez besoin d'une belle tenue n'hésitez pas à me le demander, ce sera plaisir de vous voir porter une de mes oeuvres.
cependant, je pense que vous pointiez plutôt ce qui touche de l'héraldique?? Si c'est cela il me manque quelques outils je suppose et de savoir faire.

par Katalinka Báthory Sam 14 Jan - 20:45

Vous éloigner? Que nenni. Seulement vous donner toutes les cartes pour réussir dans la vie.

Apaisement se fit de songer à se détendre tout en restant étonnée qu'il désire la soutenir.
Une façon à lui de lui montrer sa présence ce peut.
Elle lui adressa un sourire.

Vous me prenez au dépourvu je ne m'attendais pas à cette attention.

Remplir à nouveau son verre, une façon de s'occuper les mains tout en tendant une oreille attentive.

Je ne me suis pas encore arrêté sur un choix entre les voies à suivre.
Je dois y réfléchir mûrement car ce n'est pas à prendre à la légère .

Je serai ravi d'avoir de nouvelles tenues, les miennes commençant à être passées de mode, et en échange vous apprendre à dessiner des blasons.

Et bien, je vais m'y atteler.
Pour ce qui est d'apprendre à faire des blasons si vous êtes patient je serai bonne élève.
Ce n'est pas facile à première vu.
Bien qu'une fois compris cela devrait aller.

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