récupération de mes rps sur Monarchies autant qu'ils servent ailleurs.

La foule bigarrée patientait.Entre temps des cris enflammés de vive le Roi s'élevaient contre des Mort au roi, tel un affrontement final.Faraday sortit une pomme bien rouge de sa poche, la frotta tout contre sa manche élimée avant d'en croquer avec envie un morceau juteux qui titilla ses papilles.Le temps paraissait suspendu, elle ne savait pas vraiment comment se déroulait le sacre mais avait entendu dire que cela pouvait prendre des heures.


Dans l'attente, elle s'émerveillait sur l'architecture de la Cathédrale, les statues qui y sont fixées et les trois portails comptant la vie des saints et autres.Les muscles de ses mollets commencèrent à lui brûler stationner ainsi n'était pas dans ses habitudes et elle commença à s'agiter sur son perchoir. La pomme croquée jusqu'au trognon s'envola dans les airs pour retomber sur la tête d'un garde qui le regard accusateur cherchait sa provenance. Faisant mine de rien elle sauta de son perchoir et se glissa dans la masse pour se trouver un nouveau point de vue.




Sans s'y attendre, elle se mit à cogiter car une drôle de sensation venait de s'installer en son âme.Elle se retourna mais ne vit rien d'alarmant.Il est vrai que de se trouver en ce lieu n'était peut être pas une bonne idée. Bien des nonnes y sont présentes et qui pouvait lui affirmer que la mère supérieur ne s'y tiendrait pas.Elle chassa cette idée se disant que parmi la foule qui la reconnaitrait, instinctivement elle remonta la capuche sur la tête.Elle trouva une nouvelle place dans l'encoignure d'une porte dégradée par le temps.A cet endroit, elle pouvait encore voir ce qu'il se passait sur le parvis de la Cathédrale et savait ses arrières assurés.

""" Mais que font ils en cette cathédrale, tout ce temps rien que pour poser une couronne sur un crâne! pire qu'une dame en sa préparation!!""""


Cela ne l'amusait plus vraiment, puis cette foule pestilente qui lui envoyait toutes sortes d'exhalaisons en un bouquet qu'on lance en pleine face et pas des meilleurs..Son nez se


mit à la chatouiller sous l'attaque imposée pour calmer l'irritation,elle se frotta avec force l'appendice qui rougit sous le bouchonnement.


""" Non d'un moineau! quelle puanteur, je ne m'y ferais jamais."""


Elle s'apprêtait à quitter la place, lorsqu'elle se sentit harponnée tel un gardon et attirée en arrière .Son visage se referma et devint blanc , ses yeux roulèrent comme des billes,


ses bras semblant désarticulés balancèrent en tout sens pendant que ses doigts cherchaient désespérément un appui où s'y accrocher. Le chambranle de la porte lui résista, ses


doigts glissèrent dans le vide .Puis un cri fut étouffé par la frayeur qui la possédait.


Elle se retrouva vite en se qui ressemblait à une ruelle sombre et humide face à un homme venu de nul part tel un fantôme.


Ses yeux écarquillés notent l'index posé sur les lèvres de son vis à vis et ce regard qui l'invite au silence.Elle le détaille, plonge son regard en le sien essayant de comprendre.


Son corps tremblant commence à se détendre bien qu'elle reste sur ses gardes. Il ne l'a pas occise, donc, il n'en veut pas à sa vie! Elle suit la direction de son regard et aperçoit


en l'une des fissures qui rogne la porte la mère supérieur passer suivi de prés par son escouade .Sentant une colère l'envahir pendant que son coeur commence à battre, son


regard noir se porte machinalement sur l'homme .Sa main se glisse en son dos et le bout des doigts butent contre la dague qu'elle porte constamment sur elle sachant sa vie en


dangers. Il n'était jamais bon de percer certains secrets...D'un mouvement vif, elle pointa la dague en direction du quidam.








Que me voulez vous? qui êtes vous??

A la vue de la lame, le quidam n'eut qu'un sourire frôlant l'insulte ce qui eut don de l'irriter et de la moucher .Elle se sentit comme la chenille qu'un coq zieute prêt à la


becqueter.Elle hésita un bref instant puis baisse son bras qui va directement se porter en son dos. Telle une enfant prise en faute, elle fuit le regard du quidam sachant qu'il la


scrute.


Ses pensées reprennent de plus belle et s'entrechoquent en son entendement. Sa tête de redresse superbement, lorsqu'elle l'entend prononcer son patronyme puis s'incline sur


le côté. Là l'instant était critique, il semblait la connaître et pourtant son visage ne lui évoquait aucun souvenir même lointain. Statufiée, elle l'écoute .Ses yeux se plissent.

Vivre ou mourir!!

Elle avait répété ces mots comme une marionnette sans vraiment bien y raisonner.Toujours à ses réflexions, elle le voit s'éloigner.Quelle échappatoire pour elle? Si elle repassait


la porte elle pouvait à tout moment tomber nez à nez avec la supérieure. Ce n'était pas envisageable!


Il lui fallait donc le suivre

Une vive énergie semblait l'avoir reprise, d'un pas décidé elle le rejoignit.Une fois à sa hauteur, elle l'envisagea un bref instant

Elle l'avait talonné et allongeait son pas au sien, il n'avait daigné lui répondre ce qui la frustrait quelque peu. Elle aurait aimé savoir .Pourquoi lui donner ce semblant de pouvoir qu'il pouvait avoir sur son devenir. Curiosité où simplement le faite qu'elle se soit retrouvée d'un seul coup esseulée en ayant claqué la porte du couvent? C'est vrai qu'elle n'avait pas considéré sa fuite murement mais dans la précipitation rare que l'on réfléchisse bien .La ville lui était pratiquement inconnue et ces rues étroites qu'elle suivait semblaient endormies pour l'heure bien qu'elle avait entendu dire que certaines rues la nuit s'agitaient plus que tout.

Elle n'osait plus desserrer les lèvres depuis la petite invective et cela elle n'en avait pas l'habitude..En général , elle disait haut et fort ce qu'elle pensait mais là ... A quoi bon d'ailleurs! Elle avait suivi du regard le manège qui s'était effectué sans un mot devant elle et prit les rênes qu'on lui présentait. Pied en l'étrier, elle se haussa sur la monture qui ne broncha pas. Si il avait songé à faire préparer des montures c'est qu'il se pouvait qu'elle doive sortir de la ville. Tout ce qui se déroulait depuis tantôt avait été orchestré avec savoir faire, elle ne pouvait en douter. Mais pourquoi sa petite personne importait elle? D'après son analyse, il ne s'agissait certainement pas d'une petite bande de pendards. Le quidam portait belles vêtures et payait comptant au vu de ce qu'elle avait entre aperçu et puis ils avaient l'air bien rodés à cela ce qui la persuada que ce ne devait pas être sa première mission car pour elle s'en était une.

Sa main guide la monture qui de faite suit docilement les autres et finit par se retrouver au botte à botte avec le quidam.Il donnait ses instructions et il lui semblait que le ton qu'il transmettait était assez autoritaire et ce regard qu'il lui planta en les yeux la fit un peu frissonner. Ce qu'elle n'aimait point en faite mais se retint de répondre en l'instant.Non, elle attendait de pouvoir enfin lui dire que ses méthodes étaient peu appréciées et que sa façon de lui clore le bec était agaçante. Elle hocha de la tête pour toute acceptation et reconnut au fond d'elle qu'il n'avait pas tord .Le mieux pour une échappatoire se devait de passer inaperçu et de se fondre dans le décor.Elle continua donc à suivre sans mot dire.Ne pas savoir à qui elle avait affaire était plus que tout perturbant par dessus le marché.


Les cloches de l'église résonnèrent donnant la demi de l'heure en cours ce qui la fit tressaillir légèrement ainsi que sa monture qui fit un pas d'écart..Elle lui fit faire un tour sur lui même, pour l'empêcher de s'emballer et foncer tout droit évitant le dérapage de justesse. Contente de sa maîtrise, elle le remit au pas.
_______________

Tout se passa vite, une cohorte d'individus malfaisants les attendait pour une expédition violente et punitive. Comment se pouvait il que sa fuite en arrive là..Il n'était plus le temps à cogiter mais à se sauvegarder. Ses cuisses resserrent son étreinte contre le corps de sa monture pour ne pas perdre l'équilibre. Elle tire sa dague de son dos prête à l'utiliser au cas où...


pendant que Le quidam la colle au train tout en montrant un réel aplomb quant à la situation .Elle sent une main qui accroche sa bottine, elle se retourne sur sa droite et d'un mouvement défenseur asséna un coup de pied si fort que l'individu se retrouva au sol la libérant de son emprise..Des coups de feu crépitèrent en tout sens suivit d'une odeur de poudre qui s'éleva dans l'air humide.Ses oreilles lui firent mal sous les coups de détonations .La tête lui tourne un peu, elle la secoue de droite à gauche espérant balayer l'étourdissement qui pourrait la mettre à mal et les deux quidams.

Elle ne perd cependant rien de ce qui se passe et suit l'avancée du quidam, qui tel un bélier bouscule les assaillants qui s'écartent en grognant des mots incompréhensibles leur offrant une trouée. Elle baisse la tête à son ordre la collant à l'encolure de sa monture et le talonne en le poussant vers l'ouverture qui n'attend que leur arrivée. Un obstacle se profile au devant d'elle une charrette que les vils personnages poussent pour lui obstruer le passage.Le saut sera court mais elle n'a pas le choix. Elle amène sa monture à faire une longue foulée et une accélération. Elle sent l'animal pousser et lever haut les antérieurs, en moins d'une minute la charrette est passée et là voilà à galoper le longs des sentiers accompagnée par des inconnus. Au bout d'une heure de cette course infernale, elle freine sa monture.


Où allons nous et surtout qui êtes vous! c'est assez , je veux savoir...Puis j'ai faim maintenant et ....


Sa tête bourdonne, sa main lâche les rênes et vient masser son front.

Son audace avait fonctionnée voilà le quidam qui consent à faire les présentations .Elle salue du chef ses partenaires son regard s'attardant sur Inaya un mélange  de


beauté sauvage et de douceur font de cette demoiselle  quelqu'un d'attirant pour les hommes qui aiment ce genre de femme typée .Elle remit sa monture au pas. Bien qu'il ne désirait pas prendre langue plus que cela, elle se contenta du peu qu'elle en savait.


Effectivement, se nom ne lui retraçait rien  en ses remembrances, mais pour lui ils se connaissaient ce qui la travailla un peu.Peut être que ses parents étaient clients de son

père.


Cela ne l'avançait pas plus, et surtout où l''emmenait il?


Le voyant talonner sa monture elle en fit de même et ses bottes allèrent  taquiner les flancs de l'animal qui se mit au galop sans attendre soulevant  la poussière  sous ses

sabots. Quelques galops plus loin une Auberge se découpait en le décor verdoyant .


Sa monture est guidée  sous un arbre  et en descend d'un geste leste. L'herbe qui y pousse  est assez haute pour qu'il puisse se repaître à sa guise ainsi que les autres.

Elle n'attend pas et entre  en l'auberge. L'endroit semble agréable, des tables sont disposées au mieux laissant assez d'espace  pour que les gens puissent se faufiler entre elles.

Le tavernier un homme ventripotent et diffusant  une odeur désagréable se frotte les mains boudinées à son entrée et vient à elle.Ce n'est qu'une table en un endroit reculé et à

l'abri des oreilles qu'il leur fautLa main boudinée pointe une table située  dans un recoin de l'auberge donnant vu sur une des deux fenêtres
.Un pichet de son meilleur vin est commandé, elle tourne la tête vers la porte vérifiant que l'homme De Chateaubrun se trouve bien en ses arrières.


Une fois installée, elle ne laisse point  son voisin le temps  à la réflexion.

Je vous écoute, pourquoi vous mettre en peine pour moi? Si vous pensez que j'ai des informations que vous pourriez me soutirer vous vous trompez!


Il lui faut savoir si il est vraiment pour elle ou contre.Son regard soutient le sien bien qu'elle aimerait détourner son regard.

Sa tête s'incline sur le côté ,le temps que la question qu'il lui a lancé fasse effet.Un affront? prendrait il sa question en ce sens ou ferait il en sorte de semer la confusion en elle.Elle joue du bout du doigt sur le rebord de son verre puis rajuste sa position dans un froissement de dentelle.Ses doigts s'éloignent du verre et viennent remettre en place une des mèches de cheveux qui vient de s'échapper de son emplacement. D'une voix calme elle lui rétorqua.


Non pas était mon intension, si vous pensez que je vous ravale au degré du crétinisme. J'ai grande conscience de votre implication et de l'honneur que vous portez à votre parole donnée! Permettez tout de même que je me pose questions et que réponses j'en attends.


Son coude se pose sur le rebord de la table pendant que sa main vacille et se plaque sur le coin de sa mâchoire.Ses mirettes voyagent vers l' âtre où un cochon de lait est à rôtir ce qui attise en plus sa faim.Elle fait signe à l'aubergiste qui se presse à gagner au mieux la table faisant à chaque pas onduler la graisse qui assiège depuis des années son corps et fait commande pour tous.Elle toussote puis reprend tout en reposant son regard sur l'homme De Chateaubrun.



Vous m'enlevez pratiquement et je dois rester bouche close. Alors, donc qui s'intéresse à ma personne et quels en sont ses intérêts? car je me doute que ce n'est jamais sans arrière pensée.


Elle n'avait plus trop le choix, si elle retournait de suite sur les environs de Paris, elle se ferait certainement reprendre. Le secret qu'elle gardait en elle ne devait pas s'ébruiter dans l'immédiat.Bien du contraire il était pour elle un atout en la main et un moyen de se garder en vie..


J'espère que cette personne vous rémunère grassement pour ce que j'en ai vu vous êtes homme de qualité.


L'aubergiste revient portant viande et légumes le tout accompagné de pain frais qu'il déposa sur la table face à eux.Elle n'attendit pas et se servit une assiette qu'elle attaqua prestement.

Tout en mangeant elle ne perdait pas des yeux l'homme De Chateaubrun qui devait à cet instant en faire de même. Vu le regard qu'il lui imposait sans grand scrupule tel le chasseur scrutant sa proie ce qui la mit mal à l'aise..Reposant sa fourchette sur le rebord de l'assiette et attrapant ce qui semblait ressembler à une serviette y malaxa soigneusement le bout des doigts  maculés. Avec attention
elle l'écoute lorsqu'il prend la parole coupant de faite  le silence qui s'était installé l'espace d'un instant. Succinct  hochement de  tête  aux premiers mots.Il est juste qu'il lui avait vaguement fait allusion au faite de l'honneur et d'amitié mais sans s'élargir plus outre.


Cela est tout à votre honneur.Rare de nos jours de tomber sur personne non cupide et.... Seriez vous l'exception faite?


Elle le gratifie d'un léger sourire pendant qu'elle réfléchit à sa réponse. Elle balance en sa conscience, de toute façon si il connait ses parents il doit bien être au fait de ...


Mes parents? Ce que je puis dire de ma mère point grand chose en réalité, elle est morte  lorsque je n'étais encore qu'une enfant  je sais juste qu'elle faisait partie de la noblesse et qu'elle a été assassinée quant à mon père il tenait commerce de tisserand.Il voyageait beaucoup, pour acheter ses étoffes, d'ailleurs pour cela qu'il m'a placé en un couvent puis plus tard j'ai appris aussi sa mort ce qui fait beaucoup pour moi.


Elle ne comprenait  pas le pourquoi de sa question puisqu'il semblait que tout deux se connaissaient en leur plus tendre enfance.Sa main droite va reposer sur la dentelle de sa robe et ses doigts commencent à la triturer.


Madame de ?? Non pas du tout, ce non n'éveille en rien ma mémoire .A moins, qu'elle ne soit une amie de ma mère mais ce n'est juste qu'une hypothèse qui vient de me traverser l'esprit. Que vient faire cette dame en ma vie?


Elle prend le verre à demi rempli de vin et en boit une gorgée qu'elle  savoure lentement. Il lui fallait éclaircir cette histoire , seul lui pouvait y répondre mais semblait jongler tel un manipulateur plaçant ses pions là ou on ne les attendait point

lle avait bien compris qu'il n'était point un saint sous son faciès d'ange mais relevait qu'il était disposé à de belles manières en sa gestuelle sans doute dû à une éducation sévère ce qui l'amusa.Il lui répond tout en laissant quelques silences pour faire peser ses répliques.. Mais ne s'en formalise point!

Il est vrai qu'autour de ce qui touchait à la vie de ses parents elle n'en connaissait que des fragments qu'on avait bien voulu lui accorder.Elle s'en était fait ses propres projections surtout en ce qui concernait celle de sa mère. Sa main s'éloigne de la dentelle chiffonnée et vient se poser sur le rebord de la table,toute à son écoute.Ce qu'il lui souffle ne la surprend point, comme elle les austres filles du couvent avaient parents qui n'avaient le temps de s'occuper de leurs éducations du fait d'avoir bien trop de contraintes en leur vie.

Ma tante dites vous?Et vous vous seriez de faite mon cousin? Et bien, je ne sais que dire mon père ne m'a jamais parlé de cette tante et encore moins de vous! Ceci dit, il me revient à l'esprit revoir en mes réminiscences un garçon assez impertinent et des plus joli coeur. Les fillettes de l'époque ne faisaient que jaser sur lui.... Serait-ce vous??

Elle attrape son verre et y scelle ses lèvres qui s'humidifient au contacte du vin.Le regard de l'homme de Chateaubrun s'obscurcit ce qui ne semble présager rien de bon. Elle se redresse comme si elle devait encore encaisser un choc qui allait lui tomber dessus. Les paroles éclatent en elle, certes oui elle savait son père mort depuis un long moment mais de savoir que lui aussi avait été assassiné!

Ne me dites point qu'il s'agit encore d'un Anglois! comme celui qui a ôté la vie de ma mère?

C'était un cri qui venait de sortir de sa gorge étranglée .Non un cri de souffrance mais celui d'emportement furieux. La colère mêlé au désarrois avaient vite fait de balayer le sourire qui habitait le visage de la brunette ne laissant qu'un masque furieux.Elle refoula les sanglots qui l'envahissaient ne voulant montrer faiblesse devant lui. C'était une de Montbray et devait faire fi de ses souffrances.


Savez vous si celui qui a posé la main sur mon père a été trouvé? Si ce n'est le cas je le traquerai sans relâche .

La brunette s'emporte et s'empourpre, désire vengeance sa vie lui ayant été volée sans scrupule par des pendards. Ses parents ont été fauché bien trop vite à ses prunelles et à ses attentes.Pourquoi la fatalité s'accrochait elle ainsi et se jouait de ses émois? ..Elle essaie de se reprendre, le regard que lui porte l'homme de châteaubrun lui adresse un visage fermé au regard fixe et désenchanté. Elle ne comprend point ou comprend trop qu'il ne puisse la comprendre lui qui assurément a passé sa jeunesse au sein de sa famille qu'alors qu'elle n'avait plus rien.Que vient il parler de ses amourettes qu'alors qu'elle en a déjà oublié le faite de l'en avoir avisé et plus sûrement rappelé. Elle affecte un air de bonne entente bien que son sang brûle.


Pourtant vous aimiez à les satiriser. Il est vrai qu'il vaut mieux en oublier les méfaits que vous leur appliquiez..


Il arrive souvent que nos songes sélectionnent avec traîtrise nos souvenirs.Il lui en restait encore quelques morceaux qu'elle essayait de restaurer?Ce n'était point toujours facile le présent se mélangeant souvent au passé.Elle reprend disposition dignement, à son écoute.


Justement c'est cette tête que j'aimerai avoir devant moi et lui vomir tout le mal qu'il m'a apporté .Mon père était il en négoce avec de vils personnes?


Elle ne pouvait lui annoncer qu'elle portait lettre sur elle de son père qui lui révélait la cause du décès de sa mère. Lui indiquant quelques indices sur le commanditaire. Patience était sa qualité;


Allez vous m'aider à le retrouver? j'ai besoin de vous. Seule, je n'y arriverai point et comme je l'ai noté vous avez déjà vos gens .


La colère qui pare son regard s'adoucit cédant place à la supplique.


Je suppose que père ne m'a rien laissé?


Elle se doutait qu'il lui faudrait bien de l'argent pour mener à bien cette recherche rien n'était gratuit.Elle reprend sa fourchette et pique en le reste de la viande qu'elle mange de bon appétit .La fourchette reposée, elle se sent repue et sourit

Le cousin avait évalué la mesure de sa colère sans broncher paraissant un peu confondu en l'instant.Elle s'en était moqué. il lui fallait expulser cette fureur intérieure même si cela le heurtait après tout c'est à elle qu'on avait volé une vie.Il ne pouvait pas comprendre ses sentiments et ne lui en voulait pas ayant depuis longtemps fait mûrir en elle cette vengeance impitoyable. Elle l'écoute lorsqu'il s'exprime .Comment se séparer alors qu'elle n'a que lui..Instant de dérive l'espace de prendre réflexion à ces paroles.Il a sans doute raison, elle pourrait mener ses recherches à sa façon et certainement se salir les mains sans qu'il puisse la déconsidérer ayant noté qu'il n'avait pas l'air d'en venir à des extrêmes sans retour.Il l'invite à décaniller trouvant qu'il en est temps ce qu'elle approuve en se levant promptement manquant renverser les verres restés sur la table.


Où allons nous?


Elle enchaine ses pas aux siens en direction de la sortie, puis pile sec lorsqu'il se retourne sur elle.Son regard qui la déshabille presque la fait rougir.


Vous avez raison, je serai plus à l'aise en tenue masculine puis je risquerai moins de me faire malmener pendant mes recherches.


En la cour, elle regarde vers les deux accompagnants qui attendent auprès des chevaux.


Dites, je veux des armes et votre homme si nous devons nous séparer.


Elle s'approcha du cheval, rênes en main mit pied à l'étrier et se hissa sur son dos.


Prête à de nouvelles pérégrinations

Le cousin ne s'attarde pas c'est d'une voix pressante presqu'autoritaire qu'il enjoint la demoiselle à aller se procurer des vêtements pour elle.La demoiselle sans une parole mit au galop son cheval et disparut en quelques foulées de son champs de vision et c'est le regard du cousin qui vient s'enchâsser en le sien ce qui la gêne un bref instant.


Si vous savez me procurer des pistolets à silex italien cela m'irait fort bien.Je crains qu'avec ma seule dague je ne puisse bien me défendre.En ce qui concerne mes compétances je ne sais trop que vous dire! Vous savez ce n'est pas ce genre de chose que nous apprenons au couvent!


Lui lance un regard mutin, tout en sortant sa dague délicatement de derrière son dos.Une fois la pointe entre les doigts, elle orienta sa main en direction de l'arbre et d'un geste vif lança la dague qui alla se planter à quelques pouces de la tête de Bernard.Elle se mit à râler car elle avait manqué sa cible qui n'attendant pas son reste se faufilla en les rainures de l'arbre à la recherche d'une entaille sous l'écorce pour s'y dissimuler.Elle ne vit que la queue rousse de l'écureuil qui venait de sauver sa vie disparaître comme absorbé par l'arbre.


Voyez je l'ai raté.La dague est faite pour le corps à corps. Lorsque l'adversaire est proche si proche que l'on peut entendre son coeur battre et sentir son parfum..Mais c'est un grand risque, un homme étant plus fort qu'une femme.Il lui serait aisé de détourner mon poignet.Vous en pensez quoi mon cousin?


Elle s'amusa de ses paroles en le regardant s'occuper les mains et fut surprise du revirement du Cousin.


Aubusson ? cela va nous prendre des heures voir un jour entière tout dépendra de l'allure que vous voulez donner aux chevaux! Vous aimez la tapisserie ou devons nous y voir certaines personnes? Bien, puisque vous insistez pour m'accompagner, je ne vais pas faire la difficile puis ainsi j'apprendrai à nouveau à vous redécouvrir.Vous n'êtes plus l'enfant que je connaissais d'il y a de longues années.


Ses épaules se haussèrent avec une désinvolture appuyée.Elle n'eut le temps de répondre que la Demoiselle s'en revenait, son cheval semblait avoir fait une course endiablée.l'écume à la bouche et l'encolure mouillée,le cheval stoppa net sous l'arbre avant de s'ébrouer emportant sa crinière en un ballet survolté.Un paquet lui fut tendu, glissement de la selle avant de s'emparer du paquet.Elle ne laisse pas le temps de réaction au cousin et file vers un bosquet de buisson se changer.Une fois l'échange fait, elle roula ses propres effets qu'elle plaça dans la sacoche en cuire située derriére la selle..Les vêtements étaient bien trop larges pour elle et avait dû faire un noeud au niveau de sa taille avec la chemise.

Elle remonta en selle, attendant que le cousin donne le départ.

Apparemment, le cousin n'était pas pressé de reprendre la route comme il l'avait fait entendre en l'invitant à quitter les lieux. Et c'est d'un ton narquois qu'il s'adressa à la brunette qui le regarda
interrogatrice .D'habitude, c'est elle qui donne dans la taquinerie pas lui.Se laisserait il enfin aller un peu??


Oh cousin pas de cela entre nous,Faraday m'ira très bien! Depuis quand me donnez vous de la Seigneurie? Si vous n'avez pas en italien, je prendrai ce que vous me donnerez. Je ne vais pas faire la tatillonne l'important est que je puisse me défendre ainsi vous n'aurez pas à vous faire un sang d'encre pour ma petite personne.


Tout à tendre l'oreille en direction du cousin qui était parti dans une réprimande,elle n'avait pas prit attention à ce qui se passait alentours de sa personne. Quand elle se sentit soulevée de sa selle sans rien y comprendre et sans pouvoir s'y accrocher. Le geste fut vif .Elle se retrouva rapidement clouée au sol maintenue par le géant et la donzelle.Elle essaya bien de se défaire en gesticulant comme un ver et en essayant de morde la main du géant mais les bras la plaquaient puissamment avec fermeté .La colère était en elle,elle fusilla le cousin des yeux qui regardait la scène d'un regard goguenard.Puis d'un ton mesuré l'apostropha tout en lui relatant les déconvenues de l'un et l'autre.


Que pouvait elle savoir de leur vie! ne les connaissant de quelques heures! et encore l'échange verbale ne s'était pas fait entre eux Elle pouvait comprendre leur navrement puisqu'elle en avait subi aussi gardant preuves en son dos mais ne l'étalait pas de la sorte! non là était son jardin secret qu'elle préférait balayer en attendant réparation.


""""Que quoi? """"" .Elle avait un peu de mal à respirer vu que la battoir du géant l'écrasait.On aurait dit qu'il allait d'une simple pression lui broyer la cage thoracique et ressentit comme deux coups de poignard .Sa vision semblait lui jouer un mauvais tour, en constatant les regards qui la dévisageaient et guettant le moindre signe. Comme elle aurait aimé pouvoir les griffer.


""" un battement de paupière?""" se moquait il?.Sa respiration se faisait courte puis elle sentit que la battoir du géant se relâcha un peu.Elle cligna des yeux non pas par accord à la demande mais parce que sa vision devenait trouble....
_______________

Quelle belle idée que d'aller s'aventurer en direction du lac.
Revenant du marché où elle était allée prendre son repas  quotidien seul plaisir qu'elle pouvait s'offrir en l'instant.
Elle avait détourné ses pas en direction du lac ,endroit où elle pourrait songer à loisir.
Certes, elle s'était enfuie du couvent lieu qui soit dit en passant se devait être en toute quiétude...
Pour certains cela était le paradis pour d'autres non et là bas elle faisait partie des autres.
Pourquoi? elle ne se l'expliquait pas elle même! Des son arrivée, en ses jeunes années la mère supérieur l'avait prise en grippe.
Et c'est avec une évidente cruauté sans pareil qu'elle du subir la tonte de sa belle chevelure...
Elle se rappela ses grosses larmes rouler le long de ses joues et les rebuffades que lui faisait la mère supérieur.
Trop jeune que pour se rebeller.


D'un pas coulant, elle s'acheminait en les sentiers
A cette époque, les arbres étaient défeuillés laissant apparaître leurs longues branches entrelacées.
Quelques accenteurs mouchet e présents sautillaient d'une branche à l'autre tout en cherchant leur nourriture.
Un tronc d'arbre s'offrait à elle, elle s'y installa et contempla le lac .
Elle remonta le col de sa cape dernier acquis qu'elle avait su épargner de la main de la Supérieur.
Elle s'en voulait d'y avoir abandonné sa seule amie qu'elle s'était faite en toutes ces années là bas.
Elle espérait bien qu'un jour elles se retrouveraient et plus jamais ne se quitteraient.
Pour l'instant, elle devait se refaire que dire ""se faire""...Le chemin  paraissait long mais pas insurmontable .
Il lui suffisait de travailler et de bien s'entourer.

Elle salua d'un mouvement de tête  un couple de passants qui semblait heureux.
Sourire qui se dessine sur son visage rougi pendant que son regard se perd sur des petits riens qui font la beauté de la nature.

Les heures passaient mais la brunette ne se lassait pas de profiter du  panorama qui s'offrait à elle.
La neige  commençait à tomber telle une conquérante recouvrant tout sur son passage, les branches grisâtres des arbres reprirent un certain lustre ainsi parés des cristaux de neige transparents dont le lumière semblait bleutée.Un écureuil au pelage roux sortit d'un buisson,il regarda en tout les sens comme aux aguets et fila au plus vite en direction d'un des arbres.
Il  y grimpa jusqu'au milieu du tronc et s'engouffra  sans se retourner dans un creux qui devait lui servir d'entrée donnant à son nid. Elle songea que cela faisait déjà cinq jours qu'elle se tenait en Castillon et n'avait encore rencontré personne au bar de la ville.Une moue se dessina sur son visage.Il lui faudrait voyager aller là où les gens sortent.


D'un geste mesuré, elle repoussa du bout des doigts la neige qui venait s'incruster sur sa cape, aussitôt au sol la poussière de neige s'évanouissait laissant paraître des perles d'eau.Elle espérait gagner rapidement  de l'argent .l'auberge où elle avait pension lui offrait un confort qu'elle n'aurait aspiré mais comme toute bonne chose cela lui coûtait pratiquement la moitié  de son salaire.On lui avait proposé d'arrondir  ses  journées en travaillant  en certains endroits sombres de la ville, offusquée elle s'était vite  enfuie pour regagner  sa chambrée. Là, elle en était à se sonder.

Comme à chaque fois qu'elle le pouvait après avoir travaillé comme une forcenée, elle se rendit au parc.Ce jour d hui, le parc était magnifique avec ce manteau blanc qui le recouvrait en parti.La neige n'était pas un obstacle à sa promenade.Ses souliers s'enfonçaient à chacun de ses pas en la neige et la faisaient crisser comme un maître d'orchestre qui bat la mesure.Elle marcha en direction du banc qu'elle avait depuis un petit temps pris comme appartenance. L'endroit où il était placé , lui apportait une grande sérénité et le passage des promeneurs était espacé ce qui lui convenait parfaitement.. Ses mains enfoncées au fond des poches de sa jupe, elle pouvait du bout des doigts faire rouler les noisettes qui s'y tenaient.Elle avait pris l'habitude d'en porter pour nourrir l'écureuil qui semblait l'attendre, petit à petit il se familiarisait à sa présence et en fut contente .Arrivée à quelques pas de son banc, elle nota que celui çi était occupé.Un peu contrariée par cette intrusion, elle allait tourner les talons lorsqu'elle reconnut le jeune homme qu'elle avait aperçut dormant au bar.Se ravisant, elle s'approcha de lui. Après tout pourquoi le fuir ? n'ayant pas grand monde en la ville si elle commençait à fuir la première personne qui sortait de son isolement autant ne pas sortir du tout!.Le jeune homme était à lire ce qui le fait sourire.Sa main droite s'extirpant de sa poche alla accrocher les coins du col de sa cape pour mieux la refermer.

Sourire engageant qui illumine son visage.


J'ai interrompu votre lecture..Que lisiez vous donc? J'aime à lire de même quand je peux trouver le temps.Ainsi, je puis m'évader sans bouger de chez moi.


j'en ai bien besoin en cette ville dormante! Je ne sais si vous avez la même impression que moi et quel plaisir de vous croiser en le bar la soirée dernière.Bien que ce plaisir fut de courte durée..




Tout en s'adressant à lui,elle jetait de fois à autre un regard en direction de l'arbre où nichait l'écureuil. Mais, ce jour, il ne semblait pas être de sortie.Puis son regard se reporta sur Halberik.
Sa présence lui était agréable, son moment de solitude pouvait être partagé cela ne l'ennuyait pas plus que cela bien du contraire. Elle se sentit moins esseulée dans cette ville fantôme.


Comme vous le dites, les journées sont fastidieuses.Je ne suis pas habituée à travailler de la sorte c'est tout nouveau pour moi en faite.


Ses lèvres se pincent sensiblement, comme gênée de cet aveu .


Quel et votre occupation mise à part la lecture?


Toutes ces questions lui semblèrent après réflexions bien fureuteuses mais c'est ainsi qu'elle pourrait se donner une idée sur sa personne.

Invitée à écouter sa lecture, elle se laissa à rêvasser un bref instant rien qu'au son de sa voix qui était contenue et chaude à la fois .Elle l'observa à la dérobée ne voulant pas trop le dévisager ce qui pour une damoiselle n'était pas décent..elle se laissa à dire que ce personnage décrit en ce récit ne devait pas être fort heureux en général c'était ainsi pour les personnes vivant recluses .A moins d'épouser la religion et ça elle ne l'avait jamais voulu.


Je ne connais pas la fin mais souhaitons lui de trouver sa belle.Je n'aime point les histoires qui se terminent dans la tristesse. Maintenant, ce genre de lecture peut amener à discussion ce qui est assez lucratif.




Ce qu'il lui avança quant à déménager ne l'étonnait pas y ayant elle même songé.




Savez vous que j'ai eu cette même réflexion! Je pense que Paris doit être plus vivante.Si d'aventure, vous songiez à le faire en les jours avenir, j'espère que vous me préviendrez que je puisse faire route en votre compagnie.Si bien entendu celle ci ne vous importune pas!




Il ne représentait aucun danger pour elle, elle en était certaine! Certes, elle n'était pas experte en l'apparence des gens mais le regard doux d'halberick donnait à faire confiance




Je pense qu'en Paris, il y a plus d'opportunités pour une nouvelle vie.Enfin, j'ai envie d'y croire.Avez vous des aspirations quant à votre devenir?


Tout en parlant, elle jeta un regard vers l'arbre et là elle aperçut l'écureuil se tenant sur l'une de ses branches.Son épais pelage roux ressortait du blanc manteau de neige.Elle se leva du banc tout en plongeant la main en sa poche pour en sortir les noisettes qu'elle alla déposer au pied de l'arbre. Faisant marche à reculons escomptant ne pas effrayer l'animal son pied heurta celui d'Halberich et se retrouva le fessier au sol.Un peu saisie du choc, elle regarda de tout côtés et se laissa à rire de bon coeur.
_______________

Toujours à rire de sa dégringolade, elle essayait de se redresser tant bien que mal, la neige n'aidant pas.Elle faillit rechuter plus d'une fois avant que la main d'Halbérick en toute courtoisie ne se tende vers elle pour qu'elle y dépose en son creux la sienne. Remise sur ses pieds,elle secoua rapidement sa cape d'où des flocons de neige qui s'y étaient accrochés s'envolèrent sous la brise .Le baiser qui venait de s'abattre sur sa joue la désarma. Elle n'aurait jamais songé qu'il puisse se permette cette incartade sans y être invité. Elle se sentit rougir bien que ses joues piquées par la froidure devaient déjà arborer une teinture purpurine. Détournant les yeux ne sachant comment se reprendre tout en ne voulant pas le chasser puis délicatement retira sa main qui se trouvait toujours prisonnière de la sienne.Ce bref contact la troubla.Elle toussota le temps d'une réflexion.




Je suis d'accord de voir avec vous quand il nous serait possible de prendre route.N'ayant pas grand chose à préparer, des que vous le désirez nous pouvons partir.


Elle lui sourit pour le rassurer.


Ne vous inquiétez pas, je n'ai rien de grave. Certainement qu'un hématome apparaîtra demain mais sans grande meurtrissure.


Elle l'invita à reprendre place sur le banc.


Nous allons certainement vivre de belles aventures, Paris doit être grande! Il y a tant à y voir.

Le moment est paisible, ses prunelles s'accrochent par intervalle aux siennes ne voulant passer pour discourtoise.


Pourquoi donc devrais je me méfier, en voudriez vous à ma personne?


Lui sourit un brin joueuse.


A moins que sous votre air de bon enfant se cache un bourreau?


**Et pourquoi pas un homme de la mère supérieur du couvent** pensa t'elle..


Je ne sais si les routes sont sûres mais l'aventure ne vous dit rien? Puis en tout les choses je n'ai pas grande richesse à me faire dérober.Ils seront bien dépités les brigands et repartiront bredouille.


Sa marque de sympathie la toucha.


Mais.. je compte sur vous pour me protéger puis...


Se penche vers lui,son visage presque contre le sien.Elle peut sentir son souffle court.


Je sais me défendre, tenez regardez.


Elle lui montra sa belle dague piquée d'émeraudes qu'elle venait de sortir de sa manche..


C'est tout ce qui me reste de mon père. Avez vous de quoi vous défendre?
_______________
La force est aux hommes, mais la ruse est aux femmes

Toujours en sa position de ligne d'attaque, elle ne vit pas le jeune homme arriver et s'installer à une table située un peu en retrait. Quant à celui qui continuait à déguster sagement son verre ne répondait toujours point certainement qu'il s'était noyé dans son alcool...Lorsqu'une voix se fit entendre. Elle tourna des talons pour se retrouver devant un jeune homme attablé attendant sa commande;Il se mit à s'excuser et à vouloir se justifier. Sa voix douce et son air innocent l'adoucirent; Elle hésita à le sermonner plus que cela, le jeune homme lui donnait l'impression d'être un peu perdu.


Et si nous oublions ce petit événement qui somme toute n'est pas si fâcheux en lui même.Je suis Faraday.


Les présentations étaient de mise, puis papoter tout en mangeant était conviviale, loin du couvent où l'on ne pouvait ouvrir la bouche que pour y fourrer la nourriture sous peine de coups de cravache. Rien qu'à y songer, elle grimaça.


Bien si vous désirez vous faire pardonner, permettez moi de me joindre à vous.Le bon fumet qui vient me picoter me donne grand faim.


Sans vraiment attendre son approbation, elle s'installa et appela l'aubergiste et fit sa commande.


Ainsi donc, vous êtes arrivé hier, vous nous venez de quelle région? Si je suis trop curieuse dites le ...
_______________


Un tutoiement d'office sortit de la bouche du jeune homme.Elle resta un peu saisie de cette familiarité auquel elle n'avait pas habitude surtout en le couvent où le vouvoiement était de mise et gare à nous si nous dérogions à la règle. Elle toussota, espérant faire sentir au jeune homme qui avait en sus omis de se présenter et qu'il n'était pas de mise de se tutoyer de la sorte en une première rencontre mais celui ci persévéra en sa lancé. Elle soupira. Abandonnant le fait du recadrement, il avait l'air si quinaud qu'elle s'en voulut de vouloir le sermonner pour une coquecigrue.


Elle devait apprendre aussi à se laisser vivre et non plus brimer les autres.Il lui indique gentiment l'endroit d'où il vient, sans préciser le nom du village.Sa voix est retenue comme si il n'osait émettre un son.


Vous avez raison, je ne connais pas de village ayant grandi en ville.


L'aubergiste arriva portant un plat contenant un beau morceau de rôti accompagné de pommes de terre grenaille et quelques légumes verts .Elle déposa le plat entre eux et servit une rasade d'eau au jeune homme. Notre brunette secoua légèrement la main en signe de refus préférant un bon verre de vin pour accompagner son repas.Le service fait, l'aubergiste tourna les talons à ses occupations.


Vous trouverez toujours un emplois en allant voir du côté de la mairie .Bien souvent, ils recherchent des bras forts pour décharger ou si vous aimez courir les brigands garde champêtre. Sinon parfois un habitant cherche aussi des bras . Mais votre prénom ? c'est mieux pour moi si je dois dans le futur vous héler en ville.


Tout en discutant, elle se mit à faire le service remplissant copieusement l'assiette du jeune homme puis se servant à son tour.


Je pensais aller visiter Paris avec un ami si cela vous dit de vous joindre à nous! Cela vous donnera l'opportunité de rencontrer d'autres personnes et voir si Paris et plus vivante que notre St denis qui je suppose vo

Bienvenue en la Salamandre II,
La porte passée, vos iris se porteront sur un endroit qui se veut chaleureux.
Des fauteuils à médaillon recouverts de velours cramoisi environnés par des candélabres en bronze à trois branches meublent et enrichissent les lieux.
Le comptoir est fait en bois de rose.
A l'étage vous trouverez 4 chambres à thèmes.
La convivialité est de mise que pour passer de belles soirées.

Après avoir passé une soirée quelque peu désespérante en la taverne qui ces derniers jours estait somme toute bien active mais point par certaines clientes qui se démarquaient de par leurs paroles parfois sujettes à la discourtoisie. Ce qui avait le don d'irriter la brunette qui ce soir avait tout bonnement rejoint sa chambrée .Le problème est qu'elle ne trouva point le sommeil escompté se tournant et retournant en ses draps qui suivant les remous de son corps finirent par l'abandonner et couler vers le sol. Vaincue ,nostre brunette se redressa, enfila ses bottes qui trainaient sous son lit et se dirigea vers la fenestre.Dehors, la nuit noire enveloppait la ville.

De la fenestre de sa chambre qu'elle entrouvrit pour laisser pénétrer l'air frais de cette nuitée la brunette pouvait voir les remparts éclairés par les torches flambantes laissant deviner les silhouettes des gardes qui s'y tenaient.Elle attrapa son épée et d'un pas rapide sortit de sa chambrée.Le silence régnait en la taverne, elle dégringola pratiquement les escaliers crissant sur son passage et se retrouva vite dehors.


Remontant le col de sa cape elle se mit à patrouiller en les venelles. Des voix éloignées lui parvenaient, elle essaya d'en chercher la provenance. Sans trop bien savoir, elle gagna les portes de la ville.Combien d'années faisait elle ces rondes??Elle ne le savait que trop et c'est bien pour cela qu'elle avait remis sa démission. Cette décision n'estait point un coup de teste non! Des mois à y penser, à repousser l'inévitable. Elle se sentait légère ce fardeau estait devenu bien trop lourd pour elle!Elle laisse son flambeau à une autre qui elle le savait sera une bonne Maréchale .Toujours est il qu'elle alignait ses pas le long de ce rempart pour y rejoindre les escaliers qui menaient en son sommet.


Depuis peu bien du monde s'arrestait en la ville qui semblait se réveiller de la léthargie qui s'imposait depuis belle lurette.Mais, des bruits couraient et cela turlupinait notre brunette. Perchée tel un rapace, elle scrutait d'un regard sombre les alentours, cherchant le moindre petits mouvements qui pourrait l'alerter.Parfois son inspection se fixait sur une groupe de l'armée Poitevine hors des murs de la ville réunit auprès d'un feu.Attendant quoi??

"""aly """"

( dans les sombres couloirs)
Comme en son habitude,la brunette faisait le tour du château que pour se repérer en tout ces couloirs qui serpentaient et en mesme temps rechercher le garde chiourme..
Des jours qu'elle ne l'avait croisé, on lui avait dit qu'il n'estait point en le château mais s'y refusait à les croire.
Le bougre devait ce cacher, l'éviter tout pour ne point se faire titiller.
Têtue et armée d'un candélabre à trois branches la brunette avait lancé brutus sur ses traces...
Elle le suit en des couloirs secrets où seule la poussière et les toiles d'araignées sont les maîtres.
Grimace de dégoût en sentant quelques toiles s'accrocher en sa chevelure tout en essayant de les retirer.
Des portes fermées se présentent sur son passage, petite réflexion quant à leur utilité.
Bien qu'on en disait bien des choses sur ces portes dérobées qui servaient aux amants que pour mieux se retrouver..
"""Han, se pourrait il que??""" """" mais elle ou lui??? """
Ou pour recevoir personnes importantes en la confidence en temps de cabales.
Amusée par ce qu'elle pensait avoir percée , elle n'avait point pris attention aux voix qui transpiraient en le couloir.
C'est lorsqu'elle crut entendre celle de son Altesse qu'elle tendit l'oreille et guida ses pas vers l'endroit où elle pouvait bien se trouver.
Plus elle avançait plus les voix devenaient distinctes, elle se retrouva au devant des fameuses tapisseries qu'elle avait déjà passé.
Tapisseries trompe l'oeil pour ceux qui ne se doutent point de leur double usage...
Curieuse de savoir avec qui s'entretient son Altesse, elle écarte légèrement la tapisserie du bout du doigt.
Son Altesse lui fait dos mais devant elle se trouve..
""" Ham mais .. mais.... C'est une crevette....""""
La jouvencelle lui semblait si frêle qu'elle avait bien du mal à l'imaginer porter armure...
Mais elle pouvait voir de sa place la bonhomie en ressortir.
Elle allait s'éloigner lorsque brutus d'un bond passa au delà de la tapisserie et se mit à courser un des chats présents....
Brutussssssssssssss

Jésabel


Juchée en amazone sur sa monture, Jésabel remonte l'allée bordée de grands arbres majestueux dont les branches pliées par le poid de la neige qui les couvre s'entrecroisent l'une à l'autre.Elle souhaite ne pas s'être trompée d'endroit, le château n'est plus qu''à quelques sabots d'elle.Enveloppée dans sa mante sombre elle ressemble à un spectre dans ce décor blanc et givré. le château lui semble bien trop paisible,aucuns mouvements à l'horizon.

"Pourvu que la mégére soit là"

Sa monture s'arréte devant le grand escalier,Jézabel glisse de sa selle et referme sa mante sur elle, le froid est rude pour elle qui n'aime que la chaleur.Elle défait les cordons qu'elle a noué à la selle, prend entre ses bras la sacoche contenant le miroir.Vivement elle monte les escaliers et se retrouve devant la porte.Donnant plusieurs coups contre celle-ci elle patiente.

/////////////////////////////////////////


Un filtre d' amour? une fiole de poison? autres? vous êtes à la bonne porte à vos risques et périls...

Jézabel était arrivée par une nuit étoilée dans une petite charette tirée par un énorme cheval à la robe noire, voulant rester discréte sur sa personne.Etienne son larbin descendit de la charette et son ombre à peine visible s' avança vers les lourdes grilles qu'il poussa.Elles se mirent à grincer déchirant le silence mortel de la nuit.Jézabel eut elle même en frisson glacial dans le dos, bien qu'habituée.

Etienne se retourna prit les rênes du cheval et fit passer la charette , les grilles se refermérent derriére eux.La demeure était froide d' aspect, quelques volets étaient sortis de leurs charniéres et se balançaient sous le doux vent.Elle sauta hors de la charette, grimpa les marches en bois usées et verdies par le temps.Jézabel sortit une énorme clé de sa poche, l' introduisit dans la serrure qui resista de longues minutes ce qui eut pour effet de l' énerver.Aprés plusieurs essais enfin la serrure céda . Elle entra suivie de prés par Etienne qui se pressa de trouver des bougies et les allumer.La piéce et les meubles etaient vétustes, Jézabelle grimaça tout en déposant les clés sur une table bancale.

Etienne, tu déchargeras la charette et déposera tout dans le hall, pendant que je fais un tour des piéces, ensuite tu me feras le ménage.

à vos ordres maîtresse

Un sourire de satisfaction se forma sur son visage.Elle prit l' une des bougies et commença sa visite.

Des coups cognés contre la porte résonnérent dans la demeure encore vide,Jézabel remontait de la cave où elle y ferait ses messes noires.D''un pas assuré, elle remonta les marches en pierre et alla ouvrir la porte d' entrée.Ses prunelles sombres se déposérent sur un gueuxxxxxxxx, elle ravala sa salive; releva le nez en dévisageant l' homme.

Le bonjour, que puis je faire pour vous, vous qui avez trouvé ma porte?

Il fallait qu'elle se débarrasse au plus vite de cet être abominable et mal odorant, si on le voyait à sa porte elle ne serait plus crédible aux yeux des nobles qui faisaient sa clientéle..

J'aimerais voir qu'est-ce que vous vendez, peut-être serais-je interessé par une de ces magnifiques choses.

Elle se demandait comment pouvait il savoir qu'elle vendait des produits...Jézabel ne laissa rien transparaître de ses pensées, elle était contrariée de cette venue et songea qu' etienne avait du faire aller sa langue encore de travers.Elle referma sa main en un poing, plantant ses longs ongles dans sa chair, sous la colére qui l' embrasait.

Je crains que vous n' ayez frappé à la mauvaise porte, je ne fais pas commerce en quoique se soit!On vous aura mal dirigé mon brave....

Elle resta bien dans l' embrasure de la porte ne lui permettant ainsi aucun regard fouineur à l' intérieur de sa demeure.Elle le regarda. Elle voulut en savoir un peu plus.

Dites moi mon brave, que pensiez vous acheter ici?

Jézabel se tenait dans sa cave, plaçant les fioles concotées avec amour les caressant du bout des doigts , car pour elle c' était un art que de composer tout ces mélanges d' herbes, d'huiles, de cadavre d' animaux. Il ne fallait pas se tromper dans les mesures et pincées.Au début, elle en avait fait la mauvaise expérience, ses huiles trop chaudes qui s' écoulaient le long de la marmite ou la faisaient exploser, elle avait été aussi brûlée à son épaule mais Jézabel ne s' était pas découragée.Elle venait d' une grande famille qui pratiquait la sorcellerie depuis des générations, elle ne voulait pas leur faire porter le déshonneur.

Elle s' etait mise à son inventaire notant sur un bout de papier ce qu'elle devait se procurer pétale de rose,charbon ardent, bougie, encens de rose, vétiver et autres, lorsqu'elle entendit du bruit provenant du soupiraille qui donnait sur la facade de la demeure.Elle soupira se demandant çi il ne s' agissait pas de la fouine qui était venue quelques jours auparavant.Elle prit la lanterne qui etait posée sur le coin de la table et remonta vivement les escaliers de pierre. Elle alla vers le fauteuil où dormait Etienne, le secoua doucement.

"Etienne réveilles toi fainéant nous avons de la visite."

Etienne sortit de sa torpeur, se leva d' un bond prit son poignard et suivit Jézabel qui ouvrait la porte.