(rp) Réunion qui s'impose .HORS de son domaine.

par Louison Lun 26 Sep - 21:02

Elle s'estait faite annoncé, le valet l'introduisit dans le bureau de son Royal Cousin. Elle prit place sur le fauteuil attendant que son cher Cousin arrive. Sûrement estait il encore dans les bras de son étrang7re ou à finir d'engloutir son déjeuner. Elle regarda le décor spacieux de la pièce, le tas de dossiers jonchant un coin du bureau. Elle sourit en imaginant la teste de son cousin lorsqu'il aurait entendu ce qu'elle allait lui dire. Elle aimait à le déstabiliser, lui si sûr de lui et maître de ses gestes.

Elle releva ses yeux qui depuis un petit temps scrutaient avec désintéressement le décor, un déplacement de vent dans son dos lui fit tourner son minois au sourire moqueur sur l'entrée de son Royal Cousin qui à sa mine déconfite ne présageait point une bonne entrevue.Elle n'en avait cure..Le ton estait donné, elle esquissa un lèger sourire, inclina la teste vers le Roy.

Majesté, il me fait toujours plaisir à vous voir, et vous trouve en grande forme, l'air de l'étranger vous sied à merveille...

Dit elle d'un ton persifleur.

Je suis contente que vous et moi sachons ce que nous voulons, aller directement au but du sujet sans fioritures.Comme vous avez du l'apprendre mon Frére Sa Grâce Louis-François de Nemours n'est plus.Estant sa seule héritière directe, je viens à vous pour que ses terres et titres me reviennent de droit.

Elle se tut et reprit.

Pour la suite, j'ai le plaisir de vous informer de mes futurs épousailles d'avec le Comte de Saint- Pol

Elle se mordit la lèvre et toussota, elle savait que son Royale Cousin pouvait si l'envie lui venait à mettre des bâtons à son futur bonheur....

J'aimerais vostre bénédiction quant à cette union.

Elle afficha un sourire cauteleux.

par Louison Lun 26 Sep - 21:07

Il est vrai que l'air de l'étranger me fait un grand bien et j'aurai tendance à vous proposer un exil à vous aussi comtesse, je pense que les côtes de Normandie vous seraient salutaire.

Avait elle bien ouÏ ou subissait elle un trouble d'audition hallucinant...

Mais que ferais je en Normandie, il y pleut constament! et un exil mon dieu que vous ai je fais pour que vous me vouloir loin de vostre regard perçant?

Pourquoi l'air frais de côtes éloignées me diriez-vous ? Mais chère cousine pour réfréner vos appétits de toutes sortes , mais nous serons bon prince nous vous exilons que dans vos nouvelles terres de Nemours , donc nous vous accordons le titre, sans la pairie que nous nous accordons. Montrez moi que vous êtes digne de ce titre et je sursoirais à vos désirs d'épousailles...

Elle plissa les yeux. "Sûrement cette étrangère qui y estait pour quelque chose! peste soit elle! "Son royal cousin ne l'écoutait point non. Il ne voulait point dialogue mais monologue.. "Réfréner mes appétits et puis quoi encore non mais!!et il lui fait chantage maintenant?. Je vous hais, je vous hais, je vous hais...Bien j'épouserais mon aimé en comité restreint". Elle le suit du regard furibonde, il lui fait chantage et la déleste de la pairie." Ne dis rien, ta vengeance sera ta récompense, calme toi souris.. "Elle le regarde griffonner et prend la lettre presque en lui déchirant des mains....

Nous comptons sur vous ma cousine pour vous en montrer digne et de porter haut l'honneur de la famille royale de France et de Navarre...

Pour la mémoire de feu mon frère, vous pouvez y compter ainsi que la France et la Navarre.

Je vous demande de murir votre réflexion , si votre lubie d'épousailles est bien ancrée dans votre cœur après cet éloignement qui n'est pas pour vous offenser , mais pour vous raffermir dans vos décisions , ne prenez pas à la légère la tâche que je vous donne , malgré nos différents , je vous porte une grande affection. Allez Madame.

"Mais c'est qu'elles le sont!!Une grande affection mais oui... Il s'arrange toujours pour m'éloigner et cela par deux fois une de trop à son goût"
.Elle serre la lettre dans sa main.Le Roy montre la fin du monologue en se dirigeant vers la porte "certainement qu'il doit aller savourer sa petite victoire avec l'étrangére".Elle sort du cabinet et manque de heurter le Vicomte de Polignac. Elle presse le pas vers la sortie la rancoeur à l'esprit

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