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D'une Guerre bis
par Verrina Di Fogliano Ven 22 Avr - 19:38
http://forum2.renaissancekingdoms.com/viewtopic.php?t=1084664&highlight=
Des rumeurs avaient circulé un peu partout en le royaume, La blondinette que pour comprendre de quoi il en retournait se renseignait par ci par là tendant l'oreille avec prudence à chaque conversation un peu tendue qui se faisait.
Si elle avait bien ouï, il s'agissait de quelques revendications sur une principauté et qu'il y aurait des opposants comme en toutes grandes affaires qui concernaient les terres et la noblesse.
On lui avait dit que d'aller lire sur certains panneaux où affiches qui étaient placardées que pour mieux démêler ses questions et y trouver réponses.
N'ayant rien à faire et n'en sachant pas plus,elle était allée prendre connaissance des sollicitations faites par le quémandeur.
Une fois lecture faites, elle s'était dit que là n'était pas son affaire et qu'y gagnerait elle?
Elle se détourna des affiches que pour regagner les quais et de s'y installer pour un temps de réflexions.
C'est que son cerveau s'était machinalement mit à cogiter, elle en avait horreur lorsqu'il se mettait à fonctionner de la sorte sans qu'elle le sollicite.
Il y avait quelques jours qu'elle s'était arrêtée en une ville charmante certes mais vides de bonnes âmes de ce fait quelque chose lui manquait.
Cette sensation de liberté de se sentir vivre, de faire quelque chose qu'elle n'aurait sans doute jamais songé à faire.
La vie monotone n'était pas dans ses gènes.
Depuis le temps qu'elle cherchait à se distinguer par son travail ou par belles actions mais comment le faire sans appuis.
Son index vient glisser sur sa joue rosie par le vent.
Elle ne mettra pas longtemps pour se décider, sortant sa carte pour son index se pointa sur Andorre-la-Vieille.
Regagnant sa demeure, elle ne mit pas longtemps à réunir le peu qu'elle avait en sa besace.
Son palefroi sellé , l'épée glissée en son fourreau, bouclier accroché en la selle, elle quitta sa ville pour un voyage qui l'amènerait là où on avait besoin d'elle même si elle passait inaperçu en la foule qui y serait.
Tout n'était pas plat en son cheminement, elle devait passer par des chemins tortueux en les montagnes guidant au mieux son palefroi qu'elle avait mis au pas.
Parfois le vide semblait l'attirer dans son immensité où l'abîme y était reine,il n'était pas encore l'heure pour elle de tomber en les limbes.
Il lui arrivait de croiser des groupes de chevaliers qui allaient gonfler les troupes présentes, sur son chemin.
Ne sachant pas à qui elle avait à faire bien souvent, elle allait se réfugier sous le feuillage des arbres ou sous des rochers en entendant le son des sabots marteler le sol et le faire trembler tout proche d'elle.
Elle n'avait pas compté les jours qu'elle avait mis pour arriver en les lieux, seule à chevaucher jours et nuits se ressemblaient et ne finissaient que par devenir un.
La fatigue était là, le corps égratigné et trempé restait encore debout sur sa selle mais la détermination était plus forte.
Si elle devait souffrir autant que ce soit pour une bonne cause.
Un peu perdue, elle demanda à quelques paysans qu'elle rencontrait de lui indiquer l'endroit où elle se tenait.
Engolasters cela ne lui disait rien .
Cependant, elle pouvait voir du mouvements se faire sur la montagne, se peut qu'il s'agissent de quelques troupes mais laquelle était la bonne pour elle.
Se laissant glisser de sa selle, elle s'installa sur un rocher pour manger un peu.
Après tout il était mieux de livrer bataille le ventre plein.
Elle eut de la chance lorsqu'un cavalier arriva à sa hauteur pour lui dire de déguerpir de là avant qu'elle ne se fasse tuer voir pire..
Se redressant sur le rocher, le regard foudroyant, la colère lui venant la blondinette lui répliqua être là pour se battre pour le Prince Arthur.
Le cavalier la regarda d'un oeil ironique et éclata de rire lui signifiant que sa place était plus en une cuisine que sur un champ de bataille.
Elle se sentit vexé de ce rire gras qu'ont souvent les hommes envers une donzelle qui essaie de se démarquer.
Là où était affaire d 'hommes, il n'était jamais bon d'être femme.
Cependant la blondinette ne baissa pas les bras et refusa tout net de céder place.
Voyant son entêtement le cavalier lui indiqua où se positionner et de prier pour son âme.
Consignes seraient données lors de la prise de la ville mais qu'il fallait patience les ordres.
Haussement des épaules, la blondinette avait te temps devant elle.
Elle termina son pain et son morceau de lard en regardant le ciel.
Se pourrait il qu'il craque au moment de la lutte comme un signe désapprobateur du très haut?
Si tel était le cas cela serait rude pour tout les combattants.
Des rumeurs avaient circulé un peu partout en le royaume, La blondinette que pour comprendre de quoi il en retournait se renseignait par ci par là tendant l'oreille avec prudence à chaque conversation un peu tendue qui se faisait.
Si elle avait bien ouï, il s'agissait de quelques revendications sur une principauté et qu'il y aurait des opposants comme en toutes grandes affaires qui concernaient les terres et la noblesse.
On lui avait dit que d'aller lire sur certains panneaux où affiches qui étaient placardées que pour mieux démêler ses questions et y trouver réponses.
N'ayant rien à faire et n'en sachant pas plus,elle était allée prendre connaissance des sollicitations faites par le quémandeur.
Une fois lecture faites, elle s'était dit que là n'était pas son affaire et qu'y gagnerait elle?
Elle se détourna des affiches que pour regagner les quais et de s'y installer pour un temps de réflexions.
C'est que son cerveau s'était machinalement mit à cogiter, elle en avait horreur lorsqu'il se mettait à fonctionner de la sorte sans qu'elle le sollicite.
Il y avait quelques jours qu'elle s'était arrêtée en une ville charmante certes mais vides de bonnes âmes de ce fait quelque chose lui manquait.
Cette sensation de liberté de se sentir vivre, de faire quelque chose qu'elle n'aurait sans doute jamais songé à faire.
La vie monotone n'était pas dans ses gènes.
Depuis le temps qu'elle cherchait à se distinguer par son travail ou par belles actions mais comment le faire sans appuis.
Son index vient glisser sur sa joue rosie par le vent.
Elle ne mettra pas longtemps pour se décider, sortant sa carte pour son index se pointa sur Andorre-la-Vieille.
Regagnant sa demeure, elle ne mit pas longtemps à réunir le peu qu'elle avait en sa besace.
Son palefroi sellé , l'épée glissée en son fourreau, bouclier accroché en la selle, elle quitta sa ville pour un voyage qui l'amènerait là où on avait besoin d'elle même si elle passait inaperçu en la foule qui y serait.
Tout n'était pas plat en son cheminement, elle devait passer par des chemins tortueux en les montagnes guidant au mieux son palefroi qu'elle avait mis au pas.
Parfois le vide semblait l'attirer dans son immensité où l'abîme y était reine,il n'était pas encore l'heure pour elle de tomber en les limbes.
Il lui arrivait de croiser des groupes de chevaliers qui allaient gonfler les troupes présentes, sur son chemin.
Ne sachant pas à qui elle avait à faire bien souvent, elle allait se réfugier sous le feuillage des arbres ou sous des rochers en entendant le son des sabots marteler le sol et le faire trembler tout proche d'elle.
Elle n'avait pas compté les jours qu'elle avait mis pour arriver en les lieux, seule à chevaucher jours et nuits se ressemblaient et ne finissaient que par devenir un.
La fatigue était là, le corps égratigné et trempé restait encore debout sur sa selle mais la détermination était plus forte.
Si elle devait souffrir autant que ce soit pour une bonne cause.
Un peu perdue, elle demanda à quelques paysans qu'elle rencontrait de lui indiquer l'endroit où elle se tenait.
Engolasters cela ne lui disait rien .
Cependant, elle pouvait voir du mouvements se faire sur la montagne, se peut qu'il s'agissent de quelques troupes mais laquelle était la bonne pour elle.
Se laissant glisser de sa selle, elle s'installa sur un rocher pour manger un peu.
Après tout il était mieux de livrer bataille le ventre plein.
Elle eut de la chance lorsqu'un cavalier arriva à sa hauteur pour lui dire de déguerpir de là avant qu'elle ne se fasse tuer voir pire..
Se redressant sur le rocher, le regard foudroyant, la colère lui venant la blondinette lui répliqua être là pour se battre pour le Prince Arthur.
Le cavalier la regarda d'un oeil ironique et éclata de rire lui signifiant que sa place était plus en une cuisine que sur un champ de bataille.
Elle se sentit vexé de ce rire gras qu'ont souvent les hommes envers une donzelle qui essaie de se démarquer.
Là où était affaire d 'hommes, il n'était jamais bon d'être femme.
Cependant la blondinette ne baissa pas les bras et refusa tout net de céder place.
Voyant son entêtement le cavalier lui indiqua où se positionner et de prier pour son âme.
Consignes seraient données lors de la prise de la ville mais qu'il fallait patience les ordres.
Haussement des épaules, la blondinette avait te temps devant elle.
Elle termina son pain et son morceau de lard en regardant le ciel.
Se pourrait il qu'il craque au moment de la lutte comme un signe désapprobateur du très haut?
Si tel était le cas cela serait rude pour tout les combattants.
Dernière édition par Verrina Di Fogliano le Mar 10 Mai - 21:26, édité 1 fois
Verrina Di Fogliano- Messages : 186
Date d'inscription : 17/09/2021
Localisation : Beausaint/Belley
Re: D'une Guerre bis
par Verrina Di Fogliano Ven 22 Avr - 19:39
Dans l'attente pesante, Verrina s'était mise à affûter son épée il ne fallait pas qu'elle se retrouve avec une lame émoussée au moment où elle se retrouverait au devant de l'adversaire.
Tout en s'appliquant, elle laissait ses mirettes voyager sur les environs, des groupes s'étaient formés qui autour d'un tonneau de vin en perce pendant que d'autres s'occupaient des montures.
Le plus dur pour les guerriers étaient l'attente qui jouait sur les nerfs des plus altérables.
Elle commençait à se poser question quant à sa présence, avait elle bien réfléchi aux conséquences ?
Il se pouvait qu'elle n'en revienne pas..
Les lèvres se pincent, elle n'a prévenu personne.
Les chevaliers portent avec fierté des armures moirées qui sous peu ruisselleront du sang de leur ennemis.
Elle cherche du regard les chefs mais la marée humaine les confond presque tous.
Fort heureusement qu'il y a les oriflammes que pour les singulariser.
L'homme de la veille revient vers elle et lui tend un bol de soupe dont les volutes de fumée disparaissent vite absorbées par l'air ambiant.
Que de le remercier de ce petit geste avant de s'en régaler et de se réchauffer.
La veille l'orage avec percé transperçant sa cape et lui glaçant le sang.
Elle avait su se réchauffer et faire sécher un peu ses vêtures mais elle avait encore cette sensation de froidure qui la faisait trembler un peu.
La soupe arrivait au bon moment,une gorgée à peine passée entre ses lèvres qu'elle sentit une chaleur l'inonder.
Elle s'en voulut de ne pas avoir pris assez de vêtures de rechange.
Le bol fumant entre les mains déversant des effluves alléchantes , elle est en attente une attente qui la gêne un peu.
Des ordres sont hurlés, il n'y aura pas de siège, il faut aller au devant de l'ennemi ne pas rompre au premier coup.
Le bol tombe au sol et s'en va rouler un peu plus loin déversant le reste de soupe, lorsqu'elle se relève subitement.
Elle prend vite l'épée qui lance des étincelles et avec agilité se retrouve en selle.
Son palefroi piaffant est mis au galop, il n'attendait que cela lui aussi.
L'épée est levée vers le ciel comme pour avoir un signe mais rien juste une promesse qu'elle se fait.
Rester vivante, ne pas vaciller, tuer et ne pas être tuée.
Foncer et percer les défenses, pourfendre ce qui se met sur son chemin.
L'épée rougie tranche et s'enfonce.
La blondinette semble prise par une furie qu'elle contenait depuis bien trop longtemps.
L'odeur du sang, les hommes qui tombent de tout côté, le bain de sang.
Des geignements s'élevaient que faire?
Elle ne sait rien y faire juste continuer d'avancer.
Les deux armées se mesurent, parfois l'une prend le dessus pendant que l'autre se replie pour revenir plus abondante.
Une envie de vomir la prend, tout cela n'est pas ce qu'elle se figurait.
Pourquoi cette égarement en elle? Ne pas y penser ce n'est plus l'heure!
De se pencher sur le côté et vider son estomac.
Grimace s'étire sur le visage piqué de tâches de sang et aux yeux voilés par le trouble.
les gueules des canons continuent leur travail de sape, fauchant des vies tout en allant s'écraser au pied de la ville.
Il lui faut essuyer ses mains ensanglantées, l'épée commence à lui glisser des mains.
Pas le temps de réagir qu'elle sent l'acier couler en elle là au dessus de la hanche.
Sa main libre se porte sur la blessure.
"""Non pas maintenant, pas encore....""""
Elle cherche son assaillant mais déjà l'ombre disparait dans le chaos.
Tout en s'appliquant, elle laissait ses mirettes voyager sur les environs, des groupes s'étaient formés qui autour d'un tonneau de vin en perce pendant que d'autres s'occupaient des montures.
Le plus dur pour les guerriers étaient l'attente qui jouait sur les nerfs des plus altérables.
Elle commençait à se poser question quant à sa présence, avait elle bien réfléchi aux conséquences ?
Il se pouvait qu'elle n'en revienne pas..
Les lèvres se pincent, elle n'a prévenu personne.
Les chevaliers portent avec fierté des armures moirées qui sous peu ruisselleront du sang de leur ennemis.
Elle cherche du regard les chefs mais la marée humaine les confond presque tous.
Fort heureusement qu'il y a les oriflammes que pour les singulariser.
L'homme de la veille revient vers elle et lui tend un bol de soupe dont les volutes de fumée disparaissent vite absorbées par l'air ambiant.
Que de le remercier de ce petit geste avant de s'en régaler et de se réchauffer.
La veille l'orage avec percé transperçant sa cape et lui glaçant le sang.
Elle avait su se réchauffer et faire sécher un peu ses vêtures mais elle avait encore cette sensation de froidure qui la faisait trembler un peu.
La soupe arrivait au bon moment,une gorgée à peine passée entre ses lèvres qu'elle sentit une chaleur l'inonder.
Elle s'en voulut de ne pas avoir pris assez de vêtures de rechange.
Le bol fumant entre les mains déversant des effluves alléchantes , elle est en attente une attente qui la gêne un peu.
Des ordres sont hurlés, il n'y aura pas de siège, il faut aller au devant de l'ennemi ne pas rompre au premier coup.
Le bol tombe au sol et s'en va rouler un peu plus loin déversant le reste de soupe, lorsqu'elle se relève subitement.
Elle prend vite l'épée qui lance des étincelles et avec agilité se retrouve en selle.
Son palefroi piaffant est mis au galop, il n'attendait que cela lui aussi.
L'épée est levée vers le ciel comme pour avoir un signe mais rien juste une promesse qu'elle se fait.
Rester vivante, ne pas vaciller, tuer et ne pas être tuée.
Foncer et percer les défenses, pourfendre ce qui se met sur son chemin.
L'épée rougie tranche et s'enfonce.
La blondinette semble prise par une furie qu'elle contenait depuis bien trop longtemps.
L'odeur du sang, les hommes qui tombent de tout côté, le bain de sang.
Des geignements s'élevaient que faire?
Elle ne sait rien y faire juste continuer d'avancer.
Les deux armées se mesurent, parfois l'une prend le dessus pendant que l'autre se replie pour revenir plus abondante.
Une envie de vomir la prend, tout cela n'est pas ce qu'elle se figurait.
Pourquoi cette égarement en elle? Ne pas y penser ce n'est plus l'heure!
De se pencher sur le côté et vider son estomac.
Grimace s'étire sur le visage piqué de tâches de sang et aux yeux voilés par le trouble.
les gueules des canons continuent leur travail de sape, fauchant des vies tout en allant s'écraser au pied de la ville.
Il lui faut essuyer ses mains ensanglantées, l'épée commence à lui glisser des mains.
Pas le temps de réagir qu'elle sent l'acier couler en elle là au dessus de la hanche.
Sa main libre se porte sur la blessure.
"""Non pas maintenant, pas encore....""""
Elle cherche son assaillant mais déjà l'ombre disparait dans le chaos.
Verrina Di Fogliano- Messages : 186
Date d'inscription : 17/09/2021
Localisation : Beausaint/Belley
Re: D'une Guerre bis
par Verrina Di Fogliano Ven 22 Avr - 19:40
Les pilleurs de cadavres bravent les feux des canons, ne laissant même point le temps du dernier soupir à leurs victimes qu'ils délestent avec vélocité.
La blondinette soupire en les voyants passer d'un mourant à un autre.
Elle peut de nouveau entendre les suppliques à l'aide qui n'arrêtent point ces prédateurs de remplir leurs poches et leurs besaces.
Il est difficile de voir un tel spectacle, l'homme en sa plus belle splendeur.
Sa main plaquée est poisseuse de sang, une douleur lui taquine sa blessure.
Etirement des lèvres pendant qu'elle cherche son mouchoir qu'elle arrive à sortir de sa poche intérieur.
Cela ne sera pas assez mais il pourra peut être comprimer la plaie et cesser tout saignement.
Il faut retourner au combat même si elle ne sent plus cette force en elle.
Elle ne sait pas où ils en sont, aucun ordre n'est crié seul le cliquetis des lames se croisant continue.
Rattrapant les rênes de son palefroi, elle allait se remettre en selle lorsqu'une main lui agrippa sa cheville.
L'épée levée comme pour fendre l'air et aller tailler, la blondinette porte son attention vers le sol.
Ce n'est encore qu'un regard d'enfant qui s'accroche au sien, les mots sont décousus de sens.
Pliant le genoux et déposant son épée au sol elle se retrouve vite à sa hauteur.
Les mains du damoiseau attrapent le revers de sa chemise qui essaie avec difficulté à se redresser, un flot de sang jaillit de la commissure de ses lèvres.
La blondinette avec douceur passe son bras sous ses épaules comme pour le lover en ses bras.
Elle ne peut le laisser là mourir seul.
Des larmes sur le coin des yeux brillent et se retiennent aux cils pour ne pas fondre sur ses joues.
Elle lui parle pour le rassurer, cherchant à ce qu'il se calme.
Il semble si jeune 15 printemps à peine.
Que pouvait il bien faire là? Questions sans réponses comme bien souvent.
Elle l' accompagne muette jusqu'au dernier moment, là celui ou le regard reste fixé sur elle et que le dernier râle annonce la rupture.
Sa réaction aurait pu être celle d'une mère ou d'une soeur, elle resserre le corps fluet sans vie contre elle et se laisse à pleurer.
Combien de temps est elle restée là accroupie le berçant?
Elle ne sait pas, elle a du mal à se résoudre à l'abandonner mais ne sait plus rien y faire.
Délicatement, elle reposa le corps sur le sol retira sa cape et avec tendreté recouvrir le corps sans vie.
Une petite prière pour lui et pour les austres qui allaient suivre le même chemin.
Elle sait bien que la guerre n'épargne pas tout le monde et même ceux qui restent en vie. Quelle est leur vie par la suite?
Elle se releva et se mit en selle, il fallait continuer.
Larmes aux yeux elle se lança de nouveau en la bataille, taillant de droite à gauche l'ennemi que pour venger le petit .
Merdoum elle ne sait même pas son nom.
La blondinette soupire en les voyants passer d'un mourant à un autre.
Elle peut de nouveau entendre les suppliques à l'aide qui n'arrêtent point ces prédateurs de remplir leurs poches et leurs besaces.
Il est difficile de voir un tel spectacle, l'homme en sa plus belle splendeur.
Sa main plaquée est poisseuse de sang, une douleur lui taquine sa blessure.
Etirement des lèvres pendant qu'elle cherche son mouchoir qu'elle arrive à sortir de sa poche intérieur.
Cela ne sera pas assez mais il pourra peut être comprimer la plaie et cesser tout saignement.
Il faut retourner au combat même si elle ne sent plus cette force en elle.
Elle ne sait pas où ils en sont, aucun ordre n'est crié seul le cliquetis des lames se croisant continue.
Rattrapant les rênes de son palefroi, elle allait se remettre en selle lorsqu'une main lui agrippa sa cheville.
L'épée levée comme pour fendre l'air et aller tailler, la blondinette porte son attention vers le sol.
Ce n'est encore qu'un regard d'enfant qui s'accroche au sien, les mots sont décousus de sens.
Pliant le genoux et déposant son épée au sol elle se retrouve vite à sa hauteur.
Les mains du damoiseau attrapent le revers de sa chemise qui essaie avec difficulté à se redresser, un flot de sang jaillit de la commissure de ses lèvres.
La blondinette avec douceur passe son bras sous ses épaules comme pour le lover en ses bras.
Elle ne peut le laisser là mourir seul.
Des larmes sur le coin des yeux brillent et se retiennent aux cils pour ne pas fondre sur ses joues.
Elle lui parle pour le rassurer, cherchant à ce qu'il se calme.
Il semble si jeune 15 printemps à peine.
Que pouvait il bien faire là? Questions sans réponses comme bien souvent.
Elle l' accompagne muette jusqu'au dernier moment, là celui ou le regard reste fixé sur elle et que le dernier râle annonce la rupture.
Sa réaction aurait pu être celle d'une mère ou d'une soeur, elle resserre le corps fluet sans vie contre elle et se laisse à pleurer.
Combien de temps est elle restée là accroupie le berçant?
Elle ne sait pas, elle a du mal à se résoudre à l'abandonner mais ne sait plus rien y faire.
Délicatement, elle reposa le corps sur le sol retira sa cape et avec tendreté recouvrir le corps sans vie.
Une petite prière pour lui et pour les austres qui allaient suivre le même chemin.
Elle sait bien que la guerre n'épargne pas tout le monde et même ceux qui restent en vie. Quelle est leur vie par la suite?
Elle se releva et se mit en selle, il fallait continuer.
Larmes aux yeux elle se lança de nouveau en la bataille, taillant de droite à gauche l'ennemi que pour venger le petit .
Merdoum elle ne sait même pas son nom.
Verrina Di Fogliano- Messages : 186
Date d'inscription : 17/09/2021
Localisation : Beausaint/Belley
Re: D'une Guerre bis
par Verrina Di Fogliano Ven 22 Avr - 19:41
Des jours à essayer de sauver sa vie, des jours sans voir un sourire ou entendre une parole apaisante.
Non c'était juste des visages figés par la mort qui avait pris possession des corps étalés ou par la peur de voir la mort en
face.
Quelques courts moments de répit pour reprendre l'ivresse du combat au mieux.
Arriverait elle à oublier tout ce sang sur ces mains?
Elle savait que si elle s'en sortait une autre femme en renaîtra, peut être que c'est ce qu'il lui fallait pour poursuivre sa vie.
La besace est pratiquement vide, la faim la tenaille, il lui faut l'apaiser mais comment?
Se rapprocher du camps et aller quémander une tranche de pain mais à qui ?
Des voix étrangères se font entendre, elle s'aplatit au sol et reste immobile pour ne pas se faire remarquer.
Sol boueux où l'eau et le sang s'y sont mélangés.
Elle se met à ramper pour s'éloigner de l'ennemi, et gagne un renfoncement qui pourrait lui tenir d'abri le temps de reprendre des forces.
Elle finit par se retrouver nez à nez avec un routier qui semble avoir eu la même idée, les regards se mesurent puis celui çi s'affale sur le côté.
Une blessure légère le retient de vouloir combattre.
L'instinct d'aide revient, elle regarde la blessure et le réconforte de son mieux.
Même si ils ne se connaissent pas en l'instant ils sont tout deux dans ce fragile abri.
Il demande de quoi boire, elle en rirait si la situation n'était pas préoccupante.
Il lui indique sa besace d'un pointement de l'index, elle s'exécute et en retire une gourde qu'elle lui porte aux lèvres.
Reposant la gourde, elle fouille en la besace et y trouve un peu de pain et des noix.
Sans cérémonie elle en prend un morceau qu'elle se met à manger rapidement, escomptant bien faire taire sa faim.
Un bref échange que pour se présenter et constater qu'ils sont du même côté.
Soulagement pour elle, elle n'aura pas à lui passer la lame en le corps.
Guetter les alentours et voir les nouvelles bannières se planter dans le décor.
"""Merdoum c'est quoi tout ça?"""
Non c'était juste des visages figés par la mort qui avait pris possession des corps étalés ou par la peur de voir la mort en
face.
Quelques courts moments de répit pour reprendre l'ivresse du combat au mieux.
Arriverait elle à oublier tout ce sang sur ces mains?
Elle savait que si elle s'en sortait une autre femme en renaîtra, peut être que c'est ce qu'il lui fallait pour poursuivre sa vie.
La besace est pratiquement vide, la faim la tenaille, il lui faut l'apaiser mais comment?
Se rapprocher du camps et aller quémander une tranche de pain mais à qui ?
Des voix étrangères se font entendre, elle s'aplatit au sol et reste immobile pour ne pas se faire remarquer.
Sol boueux où l'eau et le sang s'y sont mélangés.
Elle se met à ramper pour s'éloigner de l'ennemi, et gagne un renfoncement qui pourrait lui tenir d'abri le temps de reprendre des forces.
Elle finit par se retrouver nez à nez avec un routier qui semble avoir eu la même idée, les regards se mesurent puis celui çi s'affale sur le côté.
Une blessure légère le retient de vouloir combattre.
L'instinct d'aide revient, elle regarde la blessure et le réconforte de son mieux.
Même si ils ne se connaissent pas en l'instant ils sont tout deux dans ce fragile abri.
Il demande de quoi boire, elle en rirait si la situation n'était pas préoccupante.
Il lui indique sa besace d'un pointement de l'index, elle s'exécute et en retire une gourde qu'elle lui porte aux lèvres.
Reposant la gourde, elle fouille en la besace et y trouve un peu de pain et des noix.
Sans cérémonie elle en prend un morceau qu'elle se met à manger rapidement, escomptant bien faire taire sa faim.
Un bref échange que pour se présenter et constater qu'ils sont du même côté.
Soulagement pour elle, elle n'aura pas à lui passer la lame en le corps.
Guetter les alentours et voir les nouvelles bannières se planter dans le décor.
"""Merdoum c'est quoi tout ça?"""
Verrina Di Fogliano- Messages : 186
Date d'inscription : 17/09/2021
Localisation : Beausaint/Belley
Re: D'une Guerre bis
par Verrina Di Fogliano Lun 11 Déc - 17:46
De la guerre en Italie.
Départ le 10 décembre 1471.
Le 11 Décembre 1471
Visions
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé un groupe composé de Akttila , de Smeralda_ et de Ysabel..
Le 12 Décembre 1471
Visions
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé les défenseurs de Annecy, un groupe composé de Sickboy , de Syrin et de Elia_spacca_tutto.
Premier jour de route l'équipée est silencieuse, elle avance vers le point de rendez vous.
La blonde suit gardant un regard observateur sur les environs, des montagnes neigeuses et le froid.
Cette nuitée, lors d'un arrêt pour se reposer elle avait relevé la présence de deux hommes et d'une femme qui se tenaient non loin de leur campement de fortune pour la nuit.
Sans bruit, elle s'était rapprochée de leur campement et avait tendu l'oreille.
La langue lui était familière, un italien chantant et chaud.
Etaient ils l'ennemi où juste des voyageurs.??
Ne pas faire de bruit, de reculer lentement et de rejoindre Cyprien et Arthur.
Le 13 Décembre 1471
Deuxième jour de route, rien tout est calme.
La blonde suit.
Rien à signaler
Le 14 Décembre 1471
Arrivée sur Novara (Ducato di Milano)
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé les défenseurs de Novara..
Quelques miliciens se tenaient sur les remparts, heureusement elle parle la langue.
Un échange court se fait et les portes sont ouvertes.
Elle va pouvoir aller se reposer un peu en un lit douillet.
3 jours de marche l'ont courbaturé.
Le 16 Décembre 1471 Nom : La Spezia
Province : Repubblica di Genova
Ville calme, la blonde se repose et fait un tour du marché.
En profite pour y vendre sa carcasse de cochon qui lui est tombée sur les bras.
Elle se voyait mal poursuivre sa route avec.
Tout compte fait l'acheteur n'est même pas un local.
De ne pas croiser ni Cyprien ni Arthur.
Soupire se fait
San Miniato (Repubblica fiorentina) Lundi 18 Décembre 1471
La blonde de suivre tout est calme et cela cogite en elle.
Montepulciano Repubblica fiorentina Mercredi 20 Décembre 1471
La blonde profite pour visiter la Cathédrale et y prier.
De poser un regard sur les statues qui la fixent d'un regard vide.
Ne sachant que faire d' y rester une belle heure et y trouver le repos.
Siena, capitale du Repubblica di Siena Jeudi 21 Décembre 1471
Vendredi 22 et Samedi 23 décembre1471
En attente, je mine.
De se sentir isolée plus qu'il ne faut.
De réfléchir, ce monde en vaut il la chandelle? de répondre NON
Siena, capitale du Repubblica di Siena Dimanche 24 Décembre 1471
Un pli.
Une douche gelée n'aurait pas fait la différence.
Perte de temps 13 jours .
Départ le 10 décembre 1471.
De Cyprien.. de Mortelane
Date d'envoi Le 06 Décembre 1471 à 17h42
Bonjour Verrina,
je voulais vous informer pour vous dire que je serais de retour sur Belley dans 3 jours.
Par contre je vais devoir malheureusement aller à la guerre l'Empereur m'a demandé personnellement à ce que je participe donc je peux pas refuser. J'irais donc avec Arthur à la guerre. Si vous voulez venir avec moi n'hésitez pas à rejoindre notre lance.
Là j'étais parti chercher des produits sur Uzès pour Belley
Respectueusement,
E.C.H.A.M
À Cyprien..
Date d'envoi Le 06 Décembre 1471 à 18h25
Bonjour soir
Et bien oui pourquoi pas, je vous accompagne .
Il me faut préparer quoi pour les vivres?
Respectueusement Verrina
Le 11 Décembre 1471
Visions
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé un groupe composé de Akttila , de Smeralda_ et de Ysabel..
En vous promenant, vous avez trouvé une bonne planche de bois. Peut-être est-elle utilisable ?
Le 12 Décembre 1471
Visions
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé les défenseurs de Annecy, un groupe composé de Sickboy , de Syrin et de Elia_spacca_tutto.
Premier jour de route l'équipée est silencieuse, elle avance vers le point de rendez vous.
La blonde suit gardant un regard observateur sur les environs, des montagnes neigeuses et le froid.
Cette nuitée, lors d'un arrêt pour se reposer elle avait relevé la présence de deux hommes et d'une femme qui se tenaient non loin de leur campement de fortune pour la nuit.
Sans bruit, elle s'était rapprochée de leur campement et avait tendu l'oreille.
La langue lui était familière, un italien chantant et chaud.
Etaient ils l'ennemi où juste des voyageurs.??
Ne pas faire de bruit, de reculer lentement et de rejoindre Cyprien et Arthur.
Le 13 Décembre 1471
Deuxième jour de route, rien tout est calme.
La blonde suit.
Rien à signaler
Le 14 Décembre 1471
Arrivée sur Novara (Ducato di Milano)
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé les défenseurs de Novara..
Quelques miliciens se tenaient sur les remparts, heureusement elle parle la langue.
Un échange court se fait et les portes sont ouvertes.
Elle va pouvoir aller se reposer un peu en un lit douillet.
3 jours de marche l'ont courbaturé.
Visions
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé Ciucchina.
Visions
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé les défenseurs de Chiavari.
Le 16 Décembre 1471 Nom : La Spezia
Province : Repubblica di Genova
Le 16 Décembre 1471
Visions
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé Ciucchina.
Ville calme, la blonde se repose et fait un tour du marché.
En profite pour y vendre sa carcasse de cochon qui lui est tombée sur les bras.
Elle se voyait mal poursuivre sa route avec.
Tout compte fait l'acheteur n'est même pas un local.
De ne pas croiser ni Cyprien ni Arthur.
Soupire se fait
San Miniato (Repubblica fiorentina) Lundi 18 Décembre 1471
Le 18 Décembre 1471
Visions
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé Elisabeth_ et les défenseurs de San Miniato, un groupe composé de Ninfea , de Alexxanders , de Axxelle , de Karry , de Higmorino , de Pante , de Damagilda et de Thork.
Visions
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé les défenseurs de Pisa.
.
La blonde de suivre tout est calme et cela cogite en elle.
Montepulciano Repubblica fiorentina Mercredi 20 Décembre 1471
Visions
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé l'armée « Athene Noctua » dirigée par Stormhawk, l'armée « Superbia Senensis » dirigée par Filippoilmoro.
La blonde profite pour visiter la Cathédrale et y prier.
De poser un regard sur les statues qui la fixent d'un regard vide.
Ne sachant que faire d' y rester une belle heure et y trouver le repos.
Siena, capitale du Repubblica di Siena Jeudi 21 Décembre 1471
Visions
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé Ermengarda et les défenseurs de Siena, l'armée « Athene Noctua » dirigée par Stormhawk.
Vendredi 22 et Samedi 23 décembre1471
En attente, je mine.
De se sentir isolée plus qu'il ne faut.
De réfléchir, ce monde en vaut il la chandelle? de répondre NON
Siena, capitale du Repubblica di Siena Dimanche 24 Décembre 1471
Un pli.
De Cyprien.. de Mortelane
Date d'envoi Le 24 Décembre 1471
Bonjour Verrina , bon la guerre est finit aussi je vous propose de préparer vos affaires et nous retournons en Savoie.
Je ferais un tour en FC pour y déposer Arthur s'il veut y mettre ces affaires. Encore merci à tous !
Nous partirons demain car ce jour c'est Noël.
bonne fête à tous !
Respectueusement
E.C.H.A.M
Une douche gelée n'aurait pas fait la différence.
Perte de temps 13 jours .
Verrina Di Fogliano- Messages : 186
Date d'inscription : 17/09/2021
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