Nîmes là où tout commence
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Nîmes là où tout commence
Le 15 Mai 1470
Heure de se réveiller dans une ville qui lui semble étrangère
Heure d' avoir faim
Heure d'ouvrir grand ses mirettes et de grimacer à la vue des hardes qu'elle porte.
Heure de sortir un mouchoir de dentelle avec un prénom dessus peut être le sien?
Heure de chercher une main tendue.
Heure de sourire en acceptant les deux pains à moindre prix.
Heure de rencontrer le bienfaiteur
Heure de se rendre à l' église pour y travailler et y prier
Le 17 Mai 1470
On lui avait dit d'aller chanter pour gagner quelques écus.
Pourquoi pas!!!
Arrivant sur place, elle fit une petite courbette ridicule tout en s'éclaircissant la voix..
Un beau jour, ou peut-être une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir
Lentement, les ailes déployées
Lentement, je le vis tournoyer
Près de moi, dans un bruissement d'ailes
Comme tombé du ciel
L'oiseau vint se poser
Il avait les yeux couleur rubis
Et des plumes couleur de la nuit
À son front brillant de mille feux
L'oiseau roi couronné
Portait un diamant bleu
De son bec il a touché ma joue
Dans ma main il a glissé son cou
C'est alors que je l'ai reconnu
Surgissant du passé
Il m'était revenu
Dis l'oiseau, ô dis, emmène-moi
Retournons au pays d'autrefois
Comme avant, dans mes rêves d'enfant
Pour cueillir en tremblant
Des étoiles, des étoiles
Comme avant, dans mes rêves d'enfant
Comme avant, sur un nuage blanc
Comme avant, allumer le soleil
Être faiseur de pluie
Et faire des merveilles
L'aigle noir dans un bruissement d'ailes
Prit son vol pour regagner le ciel
Un beau jour, ou peut-être une nuit
Près d'un lac, je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir
Un beau jour, ou était-ce une nuit
Près d'un lac, je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir
Un beau jour, une nuit
Près d'un lac, endormie
Quand soudain
Surgissant de nulle part
Surgit un aigle noir
Un beau jour, une nuit
Près d'un lac, endormie
Quand soudain
Il venait de nulle part
Il surgit l'aigle noir
Un beau jour, une nuit
Près d'un lac, endormie
Il venait de nulle part
Il surgit l'aigle noir
((Barbara "" l'aigle noir """))
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir
Lentement, les ailes déployées
Lentement, je le vis tournoyer
Près de moi, dans un bruissement d'ailes
Comme tombé du ciel
L'oiseau vint se poser
Il avait les yeux couleur rubis
Et des plumes couleur de la nuit
À son front brillant de mille feux
L'oiseau roi couronné
Portait un diamant bleu
De son bec il a touché ma joue
Dans ma main il a glissé son cou
C'est alors que je l'ai reconnu
Surgissant du passé
Il m'était revenu
Dis l'oiseau, ô dis, emmène-moi
Retournons au pays d'autrefois
Comme avant, dans mes rêves d'enfant
Pour cueillir en tremblant
Des étoiles, des étoiles
Comme avant, dans mes rêves d'enfant
Comme avant, sur un nuage blanc
Comme avant, allumer le soleil
Être faiseur de pluie
Et faire des merveilles
L'aigle noir dans un bruissement d'ailes
Prit son vol pour regagner le ciel
Un beau jour, ou peut-être une nuit
Près d'un lac, je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir
Un beau jour, ou était-ce une nuit
Près d'un lac, je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir
Un beau jour, une nuit
Près d'un lac, endormie
Quand soudain
Surgissant de nulle part
Surgit un aigle noir
Un beau jour, une nuit
Près d'un lac, endormie
Quand soudain
Il venait de nulle part
Il surgit l'aigle noir
Un beau jour, une nuit
Près d'un lac, endormie
Il venait de nulle part
Il surgit l'aigle noir
((Barbara "" l'aigle noir """))
Faraday de Lockley- Messages : 95
Date d'inscription : 15/05/2022
Re: Nîmes là où tout commence
( bien avant les retrouvailles )Le 25 mai 1470;
L'heure du départ a sonné non pas qu'elle le voulait mais elle y était forcé!
Plus d'écus lui avait t'on dit.
Mais n'était elle pas dans la maison du très haut? Les nonnes n'étaient elles pas là pour tendre les bras aux autres sans demander écus?
On lui avait répondu que bien que c'était là maison du très Haut, il n'en restait pas moins avant tout un pensionnat de filles de bonnes maisons et l'entretien avait un coût qui ne tombait pas du ciel.
Ah mais la Soeur Marie Clarence avait bien tenté de lui faire avaler des couleuvres.
Faraday avait bien compris le sous entendu qu'on lui infligeait à nouveau..
Elles avaient fait de leur mieux pendant ces années pour bien lui faire ressentir sa condition de roturière.
Mais les écus trébuchants que versait son père étouffaient pendant de brèves périodes les piques.
La rouquine à force de brimades et de coups de fouet qui venaient zébrer ses frêles épaules... c'est qu'elles ont une poigne ferme les nonnes ... S'était forgée un caractère revêche.
Ce qui lui valait des journées au pain sec et à l'eau....
Si Marie Clarence en perdait son latin la Rouquine s'enhardissait.
Alors le jour où elle apprit le trépas de ses parents et sa nouvelle condition, la rouquine ressentit une désarroi l'engloutir .
De pensionnaire là voilà relayée en bonne à tout faire..
Le choc pour une enfant venant de perdre sa parentèle et ses repères.
Subir avant tout et élaborer les plans de sa fuite.
Mais comment fuir un endroit fermé et encellulé.
Riposter!
On lui donnait des coups.... elle en redistribuait ..
C'est ainsi qu'un beau matin, Soeur Marie Clarence lui signifia qu'elle était devenue personne non grata..
Avant de lui ouvrir les portes de la liberté mais aussi de l'inconnu, on lui remit en main quelques écus et l'adresse de sa tante Prisca.
La lourde porte se refermant dans son dos,la rouquine prit route demandant son chemin aux passants qu'elle croisait.
Elle ne s'attardait pas vraiment en les villes passées ne voulant montrer son esseulement qui pouvait fort bien attirer malandrins de chemins.
Tout en cheminant vers son nouveau destin, elle se demandait comment aborder sa tante qui ne devait pas se douter de ce qu'il allait lui tomber sur les bras!
L'heure du départ a sonné non pas qu'elle le voulait mais elle y était forcé!
Plus d'écus lui avait t'on dit.
Mais n'était elle pas dans la maison du très haut? Les nonnes n'étaient elles pas là pour tendre les bras aux autres sans demander écus?
On lui avait répondu que bien que c'était là maison du très Haut, il n'en restait pas moins avant tout un pensionnat de filles de bonnes maisons et l'entretien avait un coût qui ne tombait pas du ciel.
Ah mais la Soeur Marie Clarence avait bien tenté de lui faire avaler des couleuvres.
Faraday avait bien compris le sous entendu qu'on lui infligeait à nouveau..
Elles avaient fait de leur mieux pendant ces années pour bien lui faire ressentir sa condition de roturière.
Mais les écus trébuchants que versait son père étouffaient pendant de brèves périodes les piques.
La rouquine à force de brimades et de coups de fouet qui venaient zébrer ses frêles épaules... c'est qu'elles ont une poigne ferme les nonnes ... S'était forgée un caractère revêche.
Ce qui lui valait des journées au pain sec et à l'eau....
Si Marie Clarence en perdait son latin la Rouquine s'enhardissait.
Alors le jour où elle apprit le trépas de ses parents et sa nouvelle condition, la rouquine ressentit une désarroi l'engloutir .
De pensionnaire là voilà relayée en bonne à tout faire..
Le choc pour une enfant venant de perdre sa parentèle et ses repères.
Subir avant tout et élaborer les plans de sa fuite.
Mais comment fuir un endroit fermé et encellulé.
Riposter!
On lui donnait des coups.... elle en redistribuait ..
C'est ainsi qu'un beau matin, Soeur Marie Clarence lui signifia qu'elle était devenue personne non grata..
Avant de lui ouvrir les portes de la liberté mais aussi de l'inconnu, on lui remit en main quelques écus et l'adresse de sa tante Prisca.
La lourde porte se refermant dans son dos,la rouquine prit route demandant son chemin aux passants qu'elle croisait.
Elle ne s'attardait pas vraiment en les villes passées ne voulant montrer son esseulement qui pouvait fort bien attirer malandrins de chemins.
Tout en cheminant vers son nouveau destin, elle se demandait comment aborder sa tante qui ne devait pas se douter de ce qu'il allait lui tomber sur les bras!
Faraday de Lockley- Messages : 95
Date d'inscription : 15/05/2022
Re: Nîmes là où tout commence
Nîmes ses Vergers, ses Champs d'oliviers, ses cours d'eau où l'on peut s'y désaltérer et y tremper les pieds.
Son amphithéâtre impressionnant et majestueux.
La rouquine avait profité pour visiter, marchant d'un pas léger, dans les rues débordantes de vie.
Il y avait là bien du passage de toute acabit, les tissus aux couleurs disparates et à la texture nuancé se mélangeaient, le gueux et le noble n'étaient plus que des individus au regard de la Rouquine.
N'ayant plus un écu en poche, le rouquine alla sur le parvis de l'église quémander de quoi manger.
Le très haut avait dû l'entendre... le Curé lui même lui porta de quoi caler son estomac avec un bon pain encore chaud et un morceau de viande.
Les quelques jours passés sur Nîmes lui donnaient un avis mitigé.
De belles rencontres avec Angeu,Aurile et Hermina qu'elle n'oublierait pas.
Cependant Nîmes portait sur le dos mauvaise réputation ce qui était bien triste pour si belle ville..
En ses soirées, elle se laissait à vagabonder pensant à ce futur si fragile encore.
Cette tante comment était elle? quel caractère avait elle? Toutes ses questions qui se bousculaient pour disparaître par un simple sourire.
Il lui fallait reprendre des forces pour continuer à avancer et arriver à destination.
Plus que 4 jours avant d'atteindre Millau et encore si elle ne croisait brigands au détour d'un chemin.
Alors elle travaillait à la mine pour pouvoir au moins s'acheter de nouveaux atours.
Soeur Marie Clarence ne lui avait laissé que des haillons pour se couvrir.
La rouquine lui avait pourtant affirmé avoir malle remplie Marie Clarence n'en céda rien.
Des quelques écus qu'elle avait en poche, elle s'acheta une paire de braies et une nouvelle paire de chausse..
Ce n'était pas encore le raffinement mais sa présentation serait plus respectable..
Son amphithéâtre impressionnant et majestueux.
La rouquine avait profité pour visiter, marchant d'un pas léger, dans les rues débordantes de vie.
Il y avait là bien du passage de toute acabit, les tissus aux couleurs disparates et à la texture nuancé se mélangeaient, le gueux et le noble n'étaient plus que des individus au regard de la Rouquine.
N'ayant plus un écu en poche, le rouquine alla sur le parvis de l'église quémander de quoi manger.
Le très haut avait dû l'entendre... le Curé lui même lui porta de quoi caler son estomac avec un bon pain encore chaud et un morceau de viande.
Les quelques jours passés sur Nîmes lui donnaient un avis mitigé.
De belles rencontres avec Angeu,Aurile et Hermina qu'elle n'oublierait pas.
Cependant Nîmes portait sur le dos mauvaise réputation ce qui était bien triste pour si belle ville..
En ses soirées, elle se laissait à vagabonder pensant à ce futur si fragile encore.
Cette tante comment était elle? quel caractère avait elle? Toutes ses questions qui se bousculaient pour disparaître par un simple sourire.
Il lui fallait reprendre des forces pour continuer à avancer et arriver à destination.
Plus que 4 jours avant d'atteindre Millau et encore si elle ne croisait brigands au détour d'un chemin.
Alors elle travaillait à la mine pour pouvoir au moins s'acheter de nouveaux atours.
Soeur Marie Clarence ne lui avait laissé que des haillons pour se couvrir.
La rouquine lui avait pourtant affirmé avoir malle remplie Marie Clarence n'en céda rien.
Des quelques écus qu'elle avait en poche, elle s'acheta une paire de braies et une nouvelle paire de chausse..
Ce n'était pas encore le raffinement mais sa présentation serait plus respectable..
Faraday de Lockley- Messages : 95
Date d'inscription : 15/05/2022
Re: Nîmes là où tout commence
(( la rencontre ))
Elle avait suivi le tarn tout en le longeant pour remonter jusqu'en Millau.
Le clapotis de l'eau accompagnait sa marche, pendant que des bergeronnettes sautillaient d'un rocher à l'autre de la rivière tout en laissant entendre des "tsi ti ti tip.
La Rouquine n'était plus bien loin de Millau.
Plus elle s'en rapprochait plus l'angoisse lui venait.
Faisait elle une erreur que de se rendre chez sa tante?
De penser qu'elle ne pouvait arriver les mains vides.
N'ayant écus en poche, elle décida de se faire un beau bouquet de fleurs sauvage.
A première vu ce n' était pas grand chose mais elle savait que les femmes aimaient ce genre de petits plaisirs.
Elle était à ramasser des d'aphyllanthe de Montpellier et des chèvrefeuille d'Étrurie pour former un bouquet considérable lorsqu'un épervier passa par dessus sa tête pour aller s'installer sur une corniche.
Elle profita un instant pour le contempler; moment ou la nature est en éveille et apporte une quiétude.
D'entendre le tocsin de l'église raisonner, ce sera sans elle aujourd'hui.
L'épervier envolé, elle reprit son cheminement.
La ville n'était plus qu'à quelques pas, elle croisa des personnes qui s'en allaient en l'église ou allaient à leur gagne-pain.
D'un passant qu'elle arrête pour lui poser la question.
De toute évidence sa tante était connue, ce qui favorisait sa recherche.
Elle remercia le passant, lui promettant une chopine plus tard, tout en s'éloignant vers la rue indiquée.
Les mains moites le coeur battant la rouquine se retrouve devant la demeure .
Le poing se ferme pour aller heurter la porte de bois mais son geste reste incertain.
Il n'est plus le temps de reculer, puis elle se sent fatiguée.
Fatiguée du trajet, fatiguée de se questionner.
Sans s'en rendre vraiment compte, son poing tambourine maladroitement la porte, pendant quelle regarde alentour après une silhouette féminine.
Elle avait suivi le tarn tout en le longeant pour remonter jusqu'en Millau.
Le clapotis de l'eau accompagnait sa marche, pendant que des bergeronnettes sautillaient d'un rocher à l'autre de la rivière tout en laissant entendre des "tsi ti ti tip.
La Rouquine n'était plus bien loin de Millau.
Plus elle s'en rapprochait plus l'angoisse lui venait.
Faisait elle une erreur que de se rendre chez sa tante?
De penser qu'elle ne pouvait arriver les mains vides.
N'ayant écus en poche, elle décida de se faire un beau bouquet de fleurs sauvage.
A première vu ce n' était pas grand chose mais elle savait que les femmes aimaient ce genre de petits plaisirs.
Elle était à ramasser des d'aphyllanthe de Montpellier et des chèvrefeuille d'Étrurie pour former un bouquet considérable lorsqu'un épervier passa par dessus sa tête pour aller s'installer sur une corniche.
Elle profita un instant pour le contempler; moment ou la nature est en éveille et apporte une quiétude.
D'entendre le tocsin de l'église raisonner, ce sera sans elle aujourd'hui.
L'épervier envolé, elle reprit son cheminement.
La ville n'était plus qu'à quelques pas, elle croisa des personnes qui s'en allaient en l'église ou allaient à leur gagne-pain.
D'un passant qu'elle arrête pour lui poser la question.
De toute évidence sa tante était connue, ce qui favorisait sa recherche.
Elle remercia le passant, lui promettant une chopine plus tard, tout en s'éloignant vers la rue indiquée.
Les mains moites le coeur battant la rouquine se retrouve devant la demeure .
Le poing se ferme pour aller heurter la porte de bois mais son geste reste incertain.
Il n'est plus le temps de reculer, puis elle se sent fatiguée.
Fatiguée du trajet, fatiguée de se questionner.
Sans s'en rendre vraiment compte, son poing tambourine maladroitement la porte, pendant quelle regarde alentour après une silhouette féminine.
Faraday de Lockley- Messages : 95
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