Souviens toi.
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Souviens toi.
Installée devant l'âtre, elle ouvrit son coffret à souvenirs en sortit ses mémoires et en fit lecture.
Souviens toi de notre jeunesse insouciante et pourtant amputée d' une mère où armé de ton épée de bois tu me pourchassais en la demeure familiale.
Souventefois, notre père tentait de te réprimander mais tu avais le don de faire oublier ce que pourquoi il devait te gronder.
Désespérée,je fulminais en mon coin.
Je n'étais qu'une fille et ressemblait tant à notre mère au regard de père qui voyait ses espérances qu'envers toi.
Pour me venger je continuais à t'appeler chaudement Guido, ce qui te faisait bien protester.
Je profitais parfois de te sermonner me sentant par conséquence comme une mère pour toi.
Oh nous en rêvions tous de te voir un jour porter l'armure d'un Condottière sur un beau destrier.
Nous pouvions profiter des meilleurs enseignements.
Des heures à apprendre les choses de la vie avec notre précepteur que nous tentions de faire tourner bourrique sans grands résultats mise à par les punitions qu'il nous donnait avec inclémence.
J'aimais tout ce qui portait sur les faits d'armes mais notre père me renvoyait apprendre le métier de la couture et à bien danser.
Parfois, j'en pleurais mais ne le montrais pas.
Notre mère me manquait cruellement, bien que j'avais une gouvernante qui devait pallier en cela, je n'arrivais pas à trouver en elle un modèle sur qui je pouvais m'appuyer.
Alors tout mon amour je le reportais sur toi mon Guido.
J'ai dû vite apprendre à être une grande soeur pour toi, malgré mon jeune âge, ce qui a endurci mon caractère.
Je dirais que cela m'a bien servi, ce caractère façonné.
En un monde d'homme une femme se doit se pouvoir se protéger.
Combien de fois ne t'ai je bercé lors de tes nuits où ces petites dents s'en venaient te torturer.
Je m'appliquais à te badigeonner la gencive d'une onguent apaisante.
De ce fait, tu finissais par te calmer, sécher tes grosses larmes et à m'offrir de jolies risettes.
Notre jeunesse était somme toute cotonneuse, nous ne manquions de rien et étions toujours tirés à quatre épingles
Elle s'arrêta le temps de frotter ses yeux et de tourner le feuillet.
Je ne sais pas si Père était aussi rude avec toi qu'avec moi, je crois qu'en y songeant je pourrais dire qu'il avait bien du mal à se dévoiler.
Je tentais de me répondre à ses espérances, comme toute bonne fille et savais bien que lorsque je serai en âge il me marierait ce qui me faisait toujours peur.
Je me souviens d'une Cousine qui s'était vue épouser un vieillard, la pauvrette versait des torrents de larmes qui mouillaient ses joues rougies espérant faire changer ses parents d' idée mais rien n' y fit.
J'ai eu bien mal au coeur pour elle.
Souviens toi de notre jeunesse insouciante et pourtant amputée d' une mère où armé de ton épée de bois tu me pourchassais en la demeure familiale.
Souventefois, notre père tentait de te réprimander mais tu avais le don de faire oublier ce que pourquoi il devait te gronder.
Désespérée,je fulminais en mon coin.
Je n'étais qu'une fille et ressemblait tant à notre mère au regard de père qui voyait ses espérances qu'envers toi.
Pour me venger je continuais à t'appeler chaudement Guido, ce qui te faisait bien protester.
Je profitais parfois de te sermonner me sentant par conséquence comme une mère pour toi.
Oh nous en rêvions tous de te voir un jour porter l'armure d'un Condottière sur un beau destrier.
Nous pouvions profiter des meilleurs enseignements.
Des heures à apprendre les choses de la vie avec notre précepteur que nous tentions de faire tourner bourrique sans grands résultats mise à par les punitions qu'il nous donnait avec inclémence.
J'aimais tout ce qui portait sur les faits d'armes mais notre père me renvoyait apprendre le métier de la couture et à bien danser.
Parfois, j'en pleurais mais ne le montrais pas.
Notre mère me manquait cruellement, bien que j'avais une gouvernante qui devait pallier en cela, je n'arrivais pas à trouver en elle un modèle sur qui je pouvais m'appuyer.
Alors tout mon amour je le reportais sur toi mon Guido.
J'ai dû vite apprendre à être une grande soeur pour toi, malgré mon jeune âge, ce qui a endurci mon caractère.
Je dirais que cela m'a bien servi, ce caractère façonné.
En un monde d'homme une femme se doit se pouvoir se protéger.
Combien de fois ne t'ai je bercé lors de tes nuits où ces petites dents s'en venaient te torturer.
Je m'appliquais à te badigeonner la gencive d'une onguent apaisante.
De ce fait, tu finissais par te calmer, sécher tes grosses larmes et à m'offrir de jolies risettes.
Notre jeunesse était somme toute cotonneuse, nous ne manquions de rien et étions toujours tirés à quatre épingles
Elle s'arrêta le temps de frotter ses yeux et de tourner le feuillet.
Je ne sais pas si Père était aussi rude avec toi qu'avec moi, je crois qu'en y songeant je pourrais dire qu'il avait bien du mal à se dévoiler.
Je tentais de me répondre à ses espérances, comme toute bonne fille et savais bien que lorsque je serai en âge il me marierait ce qui me faisait toujours peur.
Je me souviens d'une Cousine qui s'était vue épouser un vieillard, la pauvrette versait des torrents de larmes qui mouillaient ses joues rougies espérant faire changer ses parents d' idée mais rien n' y fit.
J'ai eu bien mal au coeur pour elle.
Verrina Di Fogliano- Messages : 186
Date d'inscription : 17/09/2021
Localisation : Beausaint/Belley
Re: Souviens toi.
« toc toc toc … »
Elle allait reprendre sa lecture lorsque l'on toqua contre la porte.
Ce jour de n'avoir prévu aucunes visites, se voulant désenchaîner un peu du monde qu'elle avait l'habitude de côtoyer.
De reposer ses écrits sur le guéridon qui avoisinait le fauteuil puis de gagner la porte d'entrée.
Celle-ci s'ouvrit grand sur la belle silhouette de son frère.
De rester interdite, le temps de se rendre à l'évidence qu'il ne s'agissait en aucune façon d'une illusion.
Sa main qui se referme va se porter au niveau de son coeur comme pour se sentir vivante.
L'émotion qui lui vient lui fait oublier l'accueil qu'il se doit.
Il avait grandi et son visage avait mûri bien qu'il lui restait une part d'enfance et son regard Vairon qui l' avait toujours troublé.
Puis dans un élan de bonheur l'encadra dans ses bras pendant qu'un déluge de bises venaient lui claquer les joues.
Une fois le frère de moitié étouffé de desserrer ses bras et de faire un pas en arrière.
Guidooooo, ma per quale miracolo ti ritrovi qui?
Per una sorpresa .... mi aspettavo questo..
Ma entra, non stare lì in mezzo alla corrente d'aria.
**Guidooooo, mais par quel miracle te retrouve tu ici?
Pour une surprise ....Si je m' attendais à cela.
Mais rentre, ne reste pas là dans le courant d'air.**
Sans vraiment y prendre attention sa langue natale revint aussi clairement bien qu'elle ne la parlait plus vraiment.
Elle en avait des questions qui venaient de lui monter en le cerveau.
De l' inviter à venir s'installer en le boudoir où il pourra se mettre à son aise.
De faire préparer une collation et quelques sucreries par Laora qui amusée de revoir Guido partie en les cuisines les joues rougies par l'embarras.
Mon Guido racontes moi, explique moi ta présence en Savoie.
Aurais tu des soucis, attends tu mon aide?
Ou il s'agit tout simplement d'une visite du frère à sa soeur?.
Quand es tu arrivé??
Oh me voilà à te bombarder de questions...Reste tu longtemps?
Toutes ses questions étaient sorties comme une plainte.
Elle se tut tout en tortillant du bout des doigts une de ses boucles blonde.
Elle allait reprendre sa lecture lorsque l'on toqua contre la porte.
Ce jour de n'avoir prévu aucunes visites, se voulant désenchaîner un peu du monde qu'elle avait l'habitude de côtoyer.
De reposer ses écrits sur le guéridon qui avoisinait le fauteuil puis de gagner la porte d'entrée.
Celle-ci s'ouvrit grand sur la belle silhouette de son frère.
De rester interdite, le temps de se rendre à l'évidence qu'il ne s'agissait en aucune façon d'une illusion.
Sa main qui se referme va se porter au niveau de son coeur comme pour se sentir vivante.
L'émotion qui lui vient lui fait oublier l'accueil qu'il se doit.
Il avait grandi et son visage avait mûri bien qu'il lui restait une part d'enfance et son regard Vairon qui l' avait toujours troublé.
Puis dans un élan de bonheur l'encadra dans ses bras pendant qu'un déluge de bises venaient lui claquer les joues.
Une fois le frère de moitié étouffé de desserrer ses bras et de faire un pas en arrière.
Guidooooo, ma per quale miracolo ti ritrovi qui?
Per una sorpresa .... mi aspettavo questo..
Ma entra, non stare lì in mezzo alla corrente d'aria.
**Guidooooo, mais par quel miracle te retrouve tu ici?
Pour une surprise ....Si je m' attendais à cela.
Mais rentre, ne reste pas là dans le courant d'air.**
Sans vraiment y prendre attention sa langue natale revint aussi clairement bien qu'elle ne la parlait plus vraiment.
Elle en avait des questions qui venaient de lui monter en le cerveau.
De l' inviter à venir s'installer en le boudoir où il pourra se mettre à son aise.
De faire préparer une collation et quelques sucreries par Laora qui amusée de revoir Guido partie en les cuisines les joues rougies par l'embarras.
Mon Guido racontes moi, explique moi ta présence en Savoie.
Aurais tu des soucis, attends tu mon aide?
Ou il s'agit tout simplement d'une visite du frère à sa soeur?.
Quand es tu arrivé??
Oh me voilà à te bombarder de questions...Reste tu longtemps?
Toutes ses questions étaient sorties comme une plainte.
Elle se tut tout en tortillant du bout des doigts une de ses boucles blonde.
Verrina Di Fogliano- Messages : 186
Date d'inscription : 17/09/2021
Localisation : Beausaint/Belley
Re: Souviens toi.
Toute concentrée sur son frère, elle n'avait pas pris attention à la présence du chien qui l'accompagnait.
Elle sourit lui trouvant une ressemblance au sien.
Aurore est magnifique et semble bien attachée à toi.
Je possède 2 chiens Junior et Vasco, ils devraient s'entendre tout trois.
De proposer un bol d'eau pour Aurore et de prendre le plateau que rapportait Laora et de le poser sur la table.
Elle étira un sourire voyant son frère s'installer ce qui présumait qu'il n'allait pas s'en retourner en l'immédiat.
Elle remplit deux verres de vin épicé et lui en tendit un, pendant qu'elle prenait place sur le fauteuil lui faisant face.
D'apprécier les mots qu'il lui dit cela noté qu'il ne l'avait pas oublié.
Parfois, la vie séparait à tout jamais les personnes d'une même famille.
Elle l'avait cherché aussi mais en vain.
Ta visite me remplit de joie, je ne pouvais pas espérer mieux.
Cela fait un choc tout de même de te voir là devant moi.
De l'écouter puis de glisser.
Ah bien, il m'avait écrit aussi mais sa proposition est arrivée sur le tard.
Puis, je ne le connais pas particulièrement.
Mais il me semble du peu que j'en entends quelqu'un de bien.
je dirai que tu as eu raison d'accepter sa proposition de ce faite sans le vouloir il se fait la liaison entre nous.
Tu devrais l'en remercier.
De prendre une gorgée de vin tout en gardant son regard sur lui, il avait bien changé et était beau garçon.
C'est alors qu'il lui posa la question sur sa vie.
Par quoi commencer!
Une fois que tu nous a quitté, je suis partie seule pour le Périgord.
J'avais besoin de me prouver des choses et que je pouvais bien subvenir seule à mes besoins.
Mais je n' y ai pas trouvé ce que j'y attendais donc j'ai arpenter bien des villes cherchant ce qui pourrait m'y retenir.
je suis une femme d'armes avant que d' être une simple femme.
Je sais que notre père était contre cela.
Il n'est plus là pour me l' interdire.
J'ai cherché à entrer en une armée sur Bruges n'ayant pas eu de réponses j'ai repris mon cheminement.
Elle déposa son verre sur la table et reprit.
Et je suis tombée sur une affiche où on demandait des soldats.
C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de mon Suzerain son Altesse Cyprien de Mortelane Prince de la Roche en Ardenne.
Depuis, nous avons une belle amitié.
Il est un personne importante pour moi d'ailleurs sous peu il sera mon parrain.
je suis donc entrer chez les Aigles Impériaux puis maintenant je suis depuis peu en l'ordre **Ne Craint Que Dieu**.
Je dirai que ma vie tourne autour des armées.
De croiser les bras.
En quoi sera ta cause à défendre? as tu trouvé un logement?
Elle sourit lui trouvant une ressemblance au sien.
Aurore est magnifique et semble bien attachée à toi.
Je possède 2 chiens Junior et Vasco, ils devraient s'entendre tout trois.
De proposer un bol d'eau pour Aurore et de prendre le plateau que rapportait Laora et de le poser sur la table.
Elle étira un sourire voyant son frère s'installer ce qui présumait qu'il n'allait pas s'en retourner en l'immédiat.
Elle remplit deux verres de vin épicé et lui en tendit un, pendant qu'elle prenait place sur le fauteuil lui faisant face.
D'apprécier les mots qu'il lui dit cela noté qu'il ne l'avait pas oublié.
Parfois, la vie séparait à tout jamais les personnes d'une même famille.
Elle l'avait cherché aussi mais en vain.
Ta visite me remplit de joie, je ne pouvais pas espérer mieux.
Cela fait un choc tout de même de te voir là devant moi.
De l'écouter puis de glisser.
Ah bien, il m'avait écrit aussi mais sa proposition est arrivée sur le tard.
Puis, je ne le connais pas particulièrement.
Mais il me semble du peu que j'en entends quelqu'un de bien.
je dirai que tu as eu raison d'accepter sa proposition de ce faite sans le vouloir il se fait la liaison entre nous.
Tu devrais l'en remercier.
De prendre une gorgée de vin tout en gardant son regard sur lui, il avait bien changé et était beau garçon.
C'est alors qu'il lui posa la question sur sa vie.
Par quoi commencer!
Une fois que tu nous a quitté, je suis partie seule pour le Périgord.
J'avais besoin de me prouver des choses et que je pouvais bien subvenir seule à mes besoins.
Mais je n' y ai pas trouvé ce que j'y attendais donc j'ai arpenter bien des villes cherchant ce qui pourrait m'y retenir.
je suis une femme d'armes avant que d' être une simple femme.
Je sais que notre père était contre cela.
Il n'est plus là pour me l' interdire.
J'ai cherché à entrer en une armée sur Bruges n'ayant pas eu de réponses j'ai repris mon cheminement.
Elle déposa son verre sur la table et reprit.
Et je suis tombée sur une affiche où on demandait des soldats.
C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de mon Suzerain son Altesse Cyprien de Mortelane Prince de la Roche en Ardenne.
Depuis, nous avons une belle amitié.
Il est un personne importante pour moi d'ailleurs sous peu il sera mon parrain.
je suis donc entrer chez les Aigles Impériaux puis maintenant je suis depuis peu en l'ordre **Ne Craint Que Dieu**.
Je dirai que ma vie tourne autour des armées.
De croiser les bras.
En quoi sera ta cause à défendre? as tu trouvé un logement?
Verrina Di Fogliano- Messages : 186
Date d'inscription : 17/09/2021
Localisation : Beausaint/Belley
Re: Souviens toi.
D'entrevoir en la gestuelle de son frère une sensible ressemblance en celle de leur père.
Si on lui posait la question il ne pouvait désavouer être son fils.
Les traits du visage étaient un adroit mélange de leurs parents mais ce regard sombre et inquisiteur était bien celui de père.
Elle se souvenait lorsqu'il désirait avoir réponse en ses questions la portée de ce regard qui semblait tout chambouler en son être cherchant la réponse avant qu'elle ne la donne.
Guido semblait avoir cette atout.
De remuer la tête tout en pensant qu'il devait exagérer , elle avait changé le miroir ne lui mentait que peu quand elle s'y contemplait.
Guido l'écouta en son récit qu'elle lui fit en oubliant certains détails de moindre importance qu'elle préférait oublier.
Relater des années d'une vie bordée d'obstacles n'était vraiment pas ce qui captivait les gens donc elle fit pour éviter cela à son frère.
De sourire lorsqu'il glissa qu'ils auraient pu être tout deux vassaux du même Souverain.
Si cela ne s'est pas fait c'est que cela devait être et je suis bien aise d'avoir le Souverain que j'ai.
En évoquant son père, elle sentit passer en la voix de son frère comme un déchirement qu'il sut temporiser naturellement.
Elle était ainsi, pour ne pas montrer un instant de faiblesse, elle passer vite à autre chose en ces moments là.
Un milieu plus traditionnel c'est certain ...il me voyait déjà épousée avec toute une ribambelle d'enfants..
Je sais bien que c'est là toute espérance de parents que d'avoir des petits enfants pour la continuité du Nom de famille en guise d' héritage.
Un jour ce peut mais ce n'est pas prévu en l'immédiat.
Elle fut émue une fois de plus.
Ces retrouvailles étaient comme un livre que l'on réouvre et en relit quelques pages pour réaffermir le lien familial qui s'était un temps ébréché sans pour autant mourir.
Tu es mon frère et je t'aime comme tu es.
Il est vrai que père aurait aimé que tu suives ses pas mais on ne peut pas forcer même si il pensait pouvoir le faire lorsqu'il te réprimandait.
Mais il t'aimait plus que tout meme plus que moi.
Tu n'as pas pris son chemin, mais celui qui vient de s'ouvrir à toi, je n'en doute pas un instant de la haut il doit être fier de toi.
Sa main se retrouva enveloppée par la sienne.
Qu'il était bon pour elle de le revoir et ce simple contacte lui certifia qu'il était encore le frère certes plus jeune mais protecteur.
De pouvoir retracer ce qui est leurs jeunes années lui rendit baume au coeur.
Elle se mit à rire toute en contenance, lorsqu'il lui posa questions.
Et bien, n'ayant pas de parrain et mon amitié pour le Prince étant ce qu'elle est.
Je lui ai demandé simplement si il accepterait de devenir mon Parrain ce qu'il ne refusa pas.
Mon choix a été mûrement réfléchi, c'est une belle personne au delà d'être mon Suzerain.
Elle le pensait réellement car tout le monde pouvait prétendre à être parrain mais Cyprien avait une belle âme.
Pour ce qui est des Aigles Impériaux c'est la garde impériale du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae et le corps d'élite de l'armée de l'Empire.
Par contre les ncqd c'est un ordre de Chevalerie plus ou moins libre.
Ainsi tout comme elle il prônait la loyauté envers son Suzerain.
La loyauté était une chose à laquelle elle s'était toujours tenue pour ne pas entacher sa personnalité;
Cependant, elle avait bien souvent noté qu'elle n'était que rarement de retour.
Nous dirons que nous servons tout deux la Savoie et l'empire à notre manière.
Je me sens fière de toi.
Oh tu sais que la plume peut faire plus de dégâts que le tranchant d'une épée.
Elle prit la cruche contenant le vin et en reversa en les coupes.
Puis de l' écouter comme une soeur aimante.
Je serai heureuse de venir visiter ta Baronnie.
Quant à moi Je possède la Seigneurie de Sergy .
Tout à l' heure, je te parlais de mon baptême, je compte sur ta présence ce jour là.
Je te ferai prévenir pour la date.
Ainsi, je profiterai de te présenter mon Suzerain et une autre personne qui est entrée dans ma vie.
Il se pourrait bien que d'ici peu j'épouse.
Et toi as tu une damoiselle en ton coeur?
Si on lui posait la question il ne pouvait désavouer être son fils.
Les traits du visage étaient un adroit mélange de leurs parents mais ce regard sombre et inquisiteur était bien celui de père.
Elle se souvenait lorsqu'il désirait avoir réponse en ses questions la portée de ce regard qui semblait tout chambouler en son être cherchant la réponse avant qu'elle ne la donne.
Guido semblait avoir cette atout.
De remuer la tête tout en pensant qu'il devait exagérer , elle avait changé le miroir ne lui mentait que peu quand elle s'y contemplait.
Guido l'écouta en son récit qu'elle lui fit en oubliant certains détails de moindre importance qu'elle préférait oublier.
Relater des années d'une vie bordée d'obstacles n'était vraiment pas ce qui captivait les gens donc elle fit pour éviter cela à son frère.
De sourire lorsqu'il glissa qu'ils auraient pu être tout deux vassaux du même Souverain.
Si cela ne s'est pas fait c'est que cela devait être et je suis bien aise d'avoir le Souverain que j'ai.
En évoquant son père, elle sentit passer en la voix de son frère comme un déchirement qu'il sut temporiser naturellement.
Elle était ainsi, pour ne pas montrer un instant de faiblesse, elle passer vite à autre chose en ces moments là.
Un milieu plus traditionnel c'est certain ...il me voyait déjà épousée avec toute une ribambelle d'enfants..
Je sais bien que c'est là toute espérance de parents que d'avoir des petits enfants pour la continuité du Nom de famille en guise d' héritage.
Un jour ce peut mais ce n'est pas prévu en l'immédiat.
Elle fut émue une fois de plus.
Ces retrouvailles étaient comme un livre que l'on réouvre et en relit quelques pages pour réaffermir le lien familial qui s'était un temps ébréché sans pour autant mourir.
Tu es mon frère et je t'aime comme tu es.
Il est vrai que père aurait aimé que tu suives ses pas mais on ne peut pas forcer même si il pensait pouvoir le faire lorsqu'il te réprimandait.
Mais il t'aimait plus que tout meme plus que moi.
Tu n'as pas pris son chemin, mais celui qui vient de s'ouvrir à toi, je n'en doute pas un instant de la haut il doit être fier de toi.
Sa main se retrouva enveloppée par la sienne.
Qu'il était bon pour elle de le revoir et ce simple contacte lui certifia qu'il était encore le frère certes plus jeune mais protecteur.
De pouvoir retracer ce qui est leurs jeunes années lui rendit baume au coeur.
Elle se mit à rire toute en contenance, lorsqu'il lui posa questions.
Et bien, n'ayant pas de parrain et mon amitié pour le Prince étant ce qu'elle est.
Je lui ai demandé simplement si il accepterait de devenir mon Parrain ce qu'il ne refusa pas.
Mon choix a été mûrement réfléchi, c'est une belle personne au delà d'être mon Suzerain.
Elle le pensait réellement car tout le monde pouvait prétendre à être parrain mais Cyprien avait une belle âme.
Pour ce qui est des Aigles Impériaux c'est la garde impériale du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae et le corps d'élite de l'armée de l'Empire.
Par contre les ncqd c'est un ordre de Chevalerie plus ou moins libre.
Ainsi tout comme elle il prônait la loyauté envers son Suzerain.
La loyauté était une chose à laquelle elle s'était toujours tenue pour ne pas entacher sa personnalité;
Cependant, elle avait bien souvent noté qu'elle n'était que rarement de retour.
Nous dirons que nous servons tout deux la Savoie et l'empire à notre manière.
Je me sens fière de toi.
Oh tu sais que la plume peut faire plus de dégâts que le tranchant d'une épée.
Elle prit la cruche contenant le vin et en reversa en les coupes.
Puis de l' écouter comme une soeur aimante.
Je serai heureuse de venir visiter ta Baronnie.
Quant à moi Je possède la Seigneurie de Sergy .
Tout à l' heure, je te parlais de mon baptême, je compte sur ta présence ce jour là.
Je te ferai prévenir pour la date.
Ainsi, je profiterai de te présenter mon Suzerain et une autre personne qui est entrée dans ma vie.
Il se pourrait bien que d'ici peu j'épouse.
Et toi as tu une damoiselle en ton coeur?
Verrina Di Fogliano- Messages : 186
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