Promenade en les jardins

par Louison Ven 2 Déc - 19:24

Elle s'était éveillée au petit matin après une nuit des plus douce, s' étant vêtue le plus simplement et relevé sa chevelure en un chignon elle prit le chemin des jardins . Elle ne marchait pas non, elle sautillait le long des allées entremêlées du jardin, une pomme des plus rouge en la main elle se mit à la croquer avec avidité plantant ses dents blanches dedans déchirant la fine peau qui la protégeait, elle savoura son jus sucré qui lui coulait en la gorge . le soleil commençait mollement à s'élever dans le ciel, jouant de ses rayons sur le jardin s'épanouissant dans une création de formes variées.
Elle passa au devant du bassin d'Appolon creusé au pied d'une allée, jetant le trognon de la pomme par dessus son épaule, elle s' approcha du bassin et y glissa ses mains qu'elle essuya aussi vite sur ses jupes. le jardin était encore sommeillant à cette heure de la journée. Elle s'approche d'un banc de pierre non loin du bassin et s'y installa contemplant de ses yeux rêveurs la peinture qui l' entourait.

Elle estait totalement plongée dans la contemplation de La fontaine du bassin d'Apollon , représentant le dieu sur un char tiré par quatre chevaux, entourés de quatre tritons et quatre poissons surgissant de l'eau face au soleil levant. Elle écoute le doux chant de l'eau qui surgit des bouches des chevaux de bronze. Elle se sent apaisée, enfin elle peut se libérer un peu, personne à l' horizon pour l' épier. Elle peut se défaire de son masque et de l'étiquette. Un sourire se fait lorsqu'elle revoit son compagnon de tabouret, elle essaie de le visualiser, retracer les traits de son visage lorsqu' un "Hey" suivi d'un "Aucun respect" sortant d' une voix aigrelette la font sursauter. Elle se redresse et cherche d'où cela provient, elle croisa du regard enfin une silhouette assise sur l'herbe se tenant un peu plus loin sur sa droite. Elle reconnait assez vite la personne en la Comtesse de Breteche et sourit diaboliquement. Elle se léve du banc et si dirige vers elle d' un pas léger.

Hooo mais...C'est vous hum...

Feint de chercher son nom, tout en posant son index sur ses lèvres.

Bien le bonjour Comtesse aux zozios.

Elle la regarde avec malice.

Elle sourit aux dires de la Comtesse, amusée de sa répartie, croyant avoir à faire à une gourde. Nous aurait elle caché sciemment sa vrais nature, lors des allégeances?? Bien que son cadeau n'estait sûrement pas anodin et lui paraissait des plus soupçonneux.

Non malheureusement. Elles ont vite rendu le tablier, si je puis dire. Et puis, j' y suis allée pour me reposer et non point pour y parfaire mon éducation..

Elle n'allait point lui dire que c' est le Roy qui l' avait envoyé là bas pour s' en débarrasser...

Vous savez, j'ai plus exaltant que d' aller à l'église. Vous ma chère.

Elle s' installa prés d' elle, remontant les bas de sa robe dévoilant des pantis de dentelles et de jolies chevilles.

Dites moi chère Amie, vos zozios, des inséparables étaient ils vraiment pour le Roy et la Reyne où en faisant ce geste vous pensiez au Roy et à vous?

par Louison Ven 2 Déc - 19:45

La question avait fait mouche, nostre Comtesse aux zozios en reste clouée.*Aurais je vu juste?? aurais je percé les attentes les plus intimes de la Comtesse de la Breteche?*Elle s'en régale et se promet de suivre cela de près.

Un cri, non un hurlement la fit se tourner,sourire en coin elle reconnaît la Vicomtesse au teint pâle...

Vous avez raison Vicomtesse de Comblisy, il n' estait point question de jouer.Mais si vous estes d' humeur à ces enfantillages, ma foi pourquoi point.

Elle écoute les dires de la Vicomtesse et reprend.

Ma chère, il vaut mieux l'honneur du tabouret qui est je vous le rappelle en passant une marque de distinction fort prisée par tout courtisan.Fort heureusement, je n' ai point du faire de mes charmes pour y avoir droit d' y poser mon auguste fessier n' y mesme d' offrir des zozios..Et je ne suis point restée debout des heures durant.

Je vous y autorise ma bonne amie, ne sommes nous point du mesme monde?

Rit avec plaisir.

Ainsi est la vie de Versaille, mais vous vous y ferez, on se fait à tout!

Soupire, se disant qu'elle avait quitté un endroit austére pour en retrouver un autre.Soit,mais celui-ci elle connaissait et ne resterait point telle une pintade à se morfondre.

Je pense qu'il n'y a point que le moral que ces bonnes choses vont vous remonter, prenez garde à ne pas vous empâter.Cela serait bien dommage..

Elle éclate de rire, tout en s' éventant.Bien qu'elle soit pâlotte, elle lui apporte un peu de fraîcheur et de piquant.Qu'il est bon d' avoir en son cercle personne vive d' esprit.Elle sourit en la voyant remonter ses pans de jupe et plonger ses arpions dans l'eau de la fontaine.

Attention, jamais deux sont trois. Quel pourrait estre le troisième?

Son regard toujours à l' affût tel un rapace cherchant sa proie plonge sur une arrivée des moins attendue.Le Comte de Muret,Capitaine de la garde.*Beau à damner un saint,pardieu! et il nous fait son timide..*Sourire carnassier sur les lèvres, elle remarque que sa présence n'est point passé inaperçue par la Vicomtesse qui joue presque les paons.*oh un peu plus elle va nous faire la roue...*Louison se penche sur elle amusée.

Voyons Vicomtesse, retenez vous mon amie, vous frétillez...

Elle terminait sa taquinerie lorsqu'une Dame se présenta..Enfin plus exactement à la Vicomtesse.* Hum, elle commence mal son arrivée...*Elle se penche à nouveau sur la Vicomtesse.

Pouvez vous nous présenter cette charmante personne?

Rien ma chère ne l'est. Mesme si sur le fait nous trouvons chose insipide, regardez toujours plus loin que ce que l'on veut bien vous autoriser à voir. Croyez moi, vous allez en apprendre bien plus sur les gens qui nous entourent de la sorte. Vous verrez que vous trouverez souvent choses intéressantes. Les gens mesme si elles ne disent rien, tout en elle vous fait découvrir leur personnalité, un geste , un regard, un non dit..

Elle sourit à Camille.

Si vous aviez mis souliers plus appropriés, vous n' auriez point esté ainsi torturée.Ce qu'il vous faut des lors est un bon massage avec de bonnes huiles et vous n' y sentirez plus rien.

Sa main se pose sur l'avant bras de Camille et d'une voix empreinte de douceur répond.

Troisième plaisir, grand bien vous fasses, vous avez ma chère fort bon goût.

Puis revenant sur la Demoiselle.

Nous Louison Comtesse de Treniére, cousine de nostre Royal Majesté sommes fort heureuse et enchantée de vous connaistre.

*Bien oui,il faut bien qu'elle mette de suite le petit point sur le grand i..*

Nous vous excusons de vostre maladresse que je mettrais sur le fait de vostre jeunesse...Quant à vostre langue, il est plus agréable de la voir sortie tant que celle -ci ne me courrouce point...

Pouffe de rire , tout en se penchant sur Camille.

Charmante vostre protégée.

par Louison Ven 2 Déc - 19:56

Vous savez je suis née dans cet écrin.

Soupire avec amertume.

Bien jeune, j' ai du affronter des vilainies, je n' estais point assez armée pour me défendre.Vous savez cela fait mal et vous ne savez que faire surtout lorsqu'il s' agit du Roy, mon Cousin ne m' aime point!

Son regard s'assombrit, elle respire refoulant le poids qu'elle porte en elle.

Avec le temps, j' ai appris à me servir de mes armes, il le faut Versailles est ainsi fait, nous devons toujours nous méfier...Mais dites moi, c'est vostre première venue en Versailles?

Sourire qui se forme sur son visage.

Je ne sais point si je suis vostre quatrième plaisir, mais cela est partagé. J'ai bien fait de vous chatouiller quelque peu, ce qui vous a fait sortir de l' ennui dans lequel vous vous enfonciez.

Elle se tourne vers le Comte de Murat qui est resté en sa place se demandant si ce n'est point son Royal Cousin qui lui aurait donné ordre de la surveiller.....Elle incline la teste du côté de Camille et lui dit

Appelez le, que nous nous amusions un peu...

Elle sourit à la Marquise de Maugneville.

Ainsi vous seriez énamourée de mon Cousin de Provence?

Elle sourit lorsque Camille parle de fruit tentant.

Dites moi pourquoi devoir s' abstenir devant un fruit séduisant?

Bien entendu, Louison ne songe point au mesme fruit....Puis prête de nouveau oreille des plus attentive à Camille..Ses yeux brillent.*Adonc, la naissance de la Marquise est entourée d'une histoire obscure.* répond à Camille en susurrant.

"Pensez vous qu'en soulevant quelques détails nous pourrions retrouver ce père? Qui nous dit qu'il n'est point à Versailles?

Elle feint de ne point voir l' approche de Comte, voulant voir la réaction de Camille lorsqu'il serait face à elle.*Et voila nostre belle amie qui s' empourpre et qui s' illumine.Ho! bien j' espére qu'elle ne va point me faire un malaise ici...*

Bien le bonjour vostre Grandeur, ensoleillé?? je pense qu'à cet instant vous venez d' éclipser à vous seul nostre beau soleil.Enfin plus aux yeux de nostre amie la Vicomtesse ..

Un rire taquin s'échappe d'entre ses lèvres.Bien qu'elle préfére de mesme se brûler les yeux en le regardant qu' en regardant vers le soleil.

Voyez Camille que vous avez raison , vos premiers pas en Versailles ne sont point si déplaisants...Vous avez mesme le droit au regard de sa grandeur

Elle se leva, et fit quelques pas dans l' herbe s'approchant de la Marquise de Mongneville, laissant quelque instant Camille badiner avec le Comte.

Plissant le regard, elle scruta la jeune Fantine essayant de trouver en elle quelques ressemblances avec certains hommes de la cours.

par Louison Ven 2 Déc - 20:11

Louison se maintenait toujours à proximité de Fantine, délicieuse enfant qui ne parlait point beaucoup mais son petit air sauvage et mutin lui plaisait. Elle estait encore à cogiter à qui ces jolis traits de visage pouvaient s' apparenter, mais tout estait bien confus en elle. Bien qu'elle avait déjà éliminé quelques noms qui ne pouvaient point estre les géniteurs de Fantine. Fantine sous son aspect fragile , mystérieux pouvait estre d'une compagnie apaisante.
Elle se retourna vers Camille qui les rejoignait le visage ayant perdu de sa superbe et affichait un minois crève-coeur..

.Vicomtesse, voyons... chassez vite ce minois gris et rendez nous vos yeux pétillants, de grâce! Vous aurez bien d'austres opportunités à croiser ce bellâtre de Comte de Muret. Un conseil mon amie, laissez vous vous faire désirer, émoustillez le juste ce qu'il faut cela n' en sera que mieux..

.Il est vrais qu'elle mesme allait toujours droit au but ne cherchant jamais les chemins tortueux mais pourquoi Camille devrait elle appliquer cette manière. Camille estant à ses yeux encore bien retenue, elle ne voudrait point qu à celle-ci mal lui soit infligé..
Prenant son bras et invitant Fantine à faire de mesme, elle marchait de concert vers l' endroit indiqué.

.Dites moi ma chére; estes vous certaine que se soit la chaleur qui vous fait cet effet? Quand aux jets d'eau, le Roy n'estant point en promenade, je crains qu'ils ne fonctionnent .Mais je me verrais bien barboter dans une des vasques ..

.Sans plus attendre, lâchant le bras de Camille, prenant le pan de ses robes en main elle se mit à courir..

.La dernière arrivée aura un gage ......

Elle essayait de faire de longues enjambées malgrès le surplus de tissus et broderies qui entravaient sa course, lorsqu'elle vit passer tel un lièvre la jeune Fantine la clouant presque sur place. Elle se retourna boudant pour vérifier que Camille estait loin derriére elle. Soulagée, elle arrive près de la grande vasque retira ses souliers et sauta pieds joints dans l' eau. Elle se tenait les côtes hors d' haleine de la course, c'est qu'elle n' avait plus l' habitude de cela ....Se penchant, elle plongea l'une de ses mains dans l' eau et se rafraîchit le visage puis le cou. Elle profita du moment pour éclabousser Fantine en riant.

Et bien Fantine , vous m'avez bluffé.

Elle releva le nez vers Camille qui juste à cet instant se prenait les pieds dans ses jupons et s' écroulait de tout son long dans l' herbe tendre. Elle attrapa sous le coup un fou rire qu'elle eut bien du mal à contenir.

Camille, vous n'avez rien de cassé?

Elle aperçut une traînée de sang à la commissure de ses lèvres et faillit tourner de l' oeil. Reprenant ses esprits, elle déchira un bout de ses jupons, plongea la dentelle dans l'eau et nettoya la lèvre de Camille.

Ne mourez point de suite voyons, cela m' attristerait. Quant au gage hum voyons voir ..Fantine vous pouvez m' aider si le coeur vous chante .

.Faisant un clin d'oeil à Fantine, elle se mit à éclabousser Camille.

Louison estait là tout à badiner avec ses amies au moment ou une envolée de moineaux se fit du côté des buis.Elle se redressa, porta sa main au dessus de ses yeux pour éviter les rayons du soleil qui lui faisaient plisser les paupiéres.Elle observait minutieusement les buis alentours lorsque l'un d'entre eux se mit à bouger.

*Ma zette nous voila guetter à nostre insu.*

Elle fit vite un geste à ses amies pointant du doigt le buis, l' un de ses pieds se posa sur le rebord de la Vasque. Prête à sortir ses griffes, elle tonitrua à l'enconstre de l' individus quelqu'il soit se cachant derrière le buis espérant tout de mesme qu'il ne s' agisse point de son Royal Cousin...

Coquin montrez vous, vous estes fait! sinon j' en appelle à la garde!

par Louison Ven 2 Déc - 20:54

La silhouette d'un homme se détacha des buis, il lui semblait à sa démarche avoir quelques peines à se mouvoir. Louison ne bougea point, elle considéra l' arrivant, de beaux traits de visages, un corps bien fait et une belle prestance. Il n'estait donc point à premi7re vu de la domesticité, mais elle ne se rappelait point l' avoir croisé mesme au salon.[:I]

Le bonjour Messire. Nous ne savions point que nos voix portaient loin, nous espérons ne point vous avoir dérangé en vostre promenade.

[I]Elle se laissa à un sourire, lorsqu'il s exécuta dans sa révérence. Elle allait se pencher sur ses amies lorsqu'elle s' aperçut que les polissonnes lui faussaient compagnie dans un bruissement de robes.
*Mais, que me jouent elles? Les vilaines. Bien, me voila seule maintenant avec cet homme que je ne connais point et sans défense.*

Je suis enchantée de vous connaistre Messire, pour ce qui est de ma personne, je suis la Comtesse de Trenieres et Cousine de nostre bon Roy.....

*Enfin, bon....point avec moi.*

Vous vous promenez ou alors cherchez vostre chemin?

Relevant les pans de sa robe, elle sortit de la vasque, son regard bleu toujours accroché à Messire D'Harcourt. Ses jolis petons disparurent dans l' herbe humide, elle se pencha ramassant ses souliers vernis puis revint avec un feint intérêt au visiteur. Elle comprit l' allusion faite mais aimant à torturer quelque peu les hommes, elle fit l'innocente, ne lui manquait plus que l' auréole et le tableau estait achevé.

Vous savez que nostre Roy aime les fleurs et surtout les plus rares..Ses jardins sont sa fierté.

Elle sourit amusée de sa finauderie.

Non point, j'ai mes appartements dans une des ailes du château, mais par les chaleurs cela fouette en les couloirs et autres pièces du château. Donc, je suis venue m'aérer les poumons avec mes amies mais vostre venue les a fait s'envoler.. Désirez vous que je vous accompagne?

Elle allait s' avancer vers lui lorsqu'un projectile surgissant des buis alla s' éclater sur Messire D'harcourt. Elle en resta stupéfaite et faillit rire mais notant le visage se transformer de celui-ci , elle fit mine de chercher la cause de cette attaque.

Ciel, je ne savais point que des engins à eau estaient ainsi lancé .Vous voila bien mis Messire...

Elle entendit des gloussements s' échapper des buis, se dirigea vers eux d' un pas assuré. De ses mains elle écarta les buis et se mit à rire.

Ho!! c'est ainsi que l'on fait ses entrées dans le monde Baronne de Glapean? n' avez vous point honte ? sortez de là que je puisse vous biser et vous présenter vostre victime;

Ses yeux rutilaient, elle s'attendait bien à son arrivée mais point ce jour. Quelques mois les avaient séparés, elle trouvait Mélina changé, elle s' était allongée et embellie encore. Elle n'estait plus l'enfant qu'elle avait laissé au couvent mais une jeune dame .

Elle riait entre ses dents, se tourna vers Le Marquis.

Très ravigotant en effet, j'espère que vous n'en tiendrez point rigueur à ma charmante amie.

Citation :
Comtesse De Trénières, ma très chère amie, quel bonheur de vous retrouver, cela faisait si longtemps ...

Je constate que vous ne changez guère... toujours préte à prendre d' assaut certaines forteresses.

Elle lui souffla deux bises dans le vent comme elle aimait à faire, s' amusant comme d' habitude à la voir se pencher attendant les bises qui ne se déposaient point sur ces jolies joues.
Elle tressauta à l' arrivée de Son Eminence qui n'avait point l'air d'humeur joyeuse...Elle s'avança vers lui se pencha et lui bisa son anneau.

Vostre Eminence joignez vous à nous, plus on est de fous plus l'on s'amuse....

Elle écouta sa conversation avec Mélina

Hmm... d'accord. Mais ça m'étonnerait que ce soit au couvent que vous ayez appris à lancer des bombes à eau sur les gens en guise de bonjour... Surtout les personnes que vous ne connaissez apparemment pas...

Vous voyez que je ne vous mentais point en vous disant que c' estait horrible les couvents.Vous devriez y mettre bon ordre, je vous le dis....

Elle fit un clin d' oeil complice à Mélina, puis son sourire s' étira à la venue de la fuyarde.

Camille vous revoila, je me doutais que vous n' auriez osé me laisser seule avec le Marquis Desne. Venez vous faire pardonner polissonne, vous avez encore vostre gage ne l' oubliez point.

Se penche à l'oreille de Camille et lui souffle, vous allez l'aimer, avec elle on ne s'ennuie point non plus.

par Louison Ven 2 Déc - 21:08

Alors ma Louison j'attend!
Quelle sera ma punition?

Vostre punition, je la met sous réserve mon amie, je vous la soumettrais en temps et heures que je trouverais plus approprié...

Elle se pencha sur elle, et lui murmura "j' attends que nous nous retrouvions non loin du Roy pour cela"....Fit un sourire amusée se demandant comment Camille allait le prendre.
Elle crut avoir raté quelque chose et ne put que voir son Eminence partir à grandes enjambées. Toute troublée, elle se tourna vers Camille ..

Non point, il devait estre pressé je suppose.

Elle rit et s' installa dans l' herbe auprès d' eux.Puis se tournant sur le Marquis.

Que vous est il arrivé à vostre jambe vostre Magnifience?

Tout en lui adressant la parole elle fit signe à Melina de venir près d 'elles.

Citation :
Une blessure datant de l'année dernière,pendant une insurrection civile en Royaume du Piémont;une pièce d'artillerie a explosé à côté de mon poste de Commandement...je me remet doucement.

Comme le dit nostre amie la Vicomtesse, longue est la guerisson de vostre blessure.La chance estait tout de mesme vostre ce jour, vous estes encore en vie pour pouvoir en parler.

Elle lui adressa un sourire complaisant, ne perdant miette au torse qu'il dévoilait naturellement.Elle lança un regard circulaire relevant qu'elle n'estait point la seule à le mirer, ce qui l' amusa. Ses coudes vinrent se positionner en arriére d' elle, elle porta la teste en arriére tout en fermant les yeux, respirant l' air agréable qui les enveloppait. Ses doigts glissaient dans l' herbe humide en une tendre caresse.Rouvant les yeux, elle écouta Camille .Son regard croisa celui du marquis est rougit.

Mes dames, j'ai une idée si nous jouions à colin maillard, l' endroit est favorable à ce genre de distraction et puis j'ai envie de m' amuser...

Elle avait déjà une petite idée en teste comme à son habitude mais qui estait visé?????

"Agnès d'Ornaizon, heureuse de vous rencontrer !"...

Elle se redressa ,rivant son beau regard bleu vers l' arrivante qui avait surgi tel un renard dans le volailleux.Ses paupiéres se plissérent, elle toisa la personne essayant de se souvenir si elle avait déjà croisé cette demoiselle.Rien en sa remembrance lui revint.Elle fait quelques pas vers elle, puis se met à tourner autour, le regard aiguisé la détaillant de la teste aux pieds .
Elle croise les bras et tient son menton entre son pouce et index.[/i[

Soyez la bienvenue, je suis louison Comtesse de Trenieres, cousine de sa majesté Louis XV. Vous seriez vous égarée?

[i]La regarde d'un air moqueur.

Son regard se fit imperturbable, elle avait planté celui ci dans celui de la gougnafière, écoutant son flot de paroles se rèpendre tel du venin. Elle ne s' estait donc point trompée sur la personne, c'estait là bien une de ses facultés de reconnaistre au premier coup d' oeil la nature des gens. Elle la laissa donc s'afficher et creuser son propre trou aux yeux de l'assemblée avec un sourire narquois. Celle ci n' ayant plus de quoi étaler partit tel un renard la queue entre les jambes ce qui la fit éclater de rire. Elle suivit quelque peu l'horripilant personnage du regard, trouvant en sa vesture si "légère" et en sa démarche un côté faisandé.

"Sûrement une ribaude qui cherche les communs..."

Elle se tourna vivement vers son entourage et dit d' un ton enjoué.

Mais que diable c'est qu'elle mordrait la vilaine...
Se mit à rire de plus belle.

Alors cette partie... je meurs d'envie de jouer...

Nous y arrivons ma chère, je vous vois de belle humeur pour débuter cette partie.Monsieur le Marquis se prétera bien à ce jeu, estant le seul homme vous en ferez les frais, nous vous ménagerons bien évidement.

Elle dénoua le foulard qu'elle avait au cou, passa derrière le marquis et lui banda les yeux.Elle le fit tourner sur lui mesme trois fois puis s' éloigna de lui en riant.

Que le jeu commence Mesdames....

Et qu'aurais je donc à gagner si jamais une de vous se retrouve attrapée?

Allez savoir!

Elle se mit à tourner autour de lui en riant, lui frôlant l'épaule ou la chevelure.

Allez mesdames, taquinons ce beau chasseur qu'il puisse attraper sa proie.

Elle se porta derrière Camille et la poussa légèrement vers le Marquis tout en faisant un clin d'oeil à Mélina.

Chasseur, chasseur, faites donc vostre travail, le gibier risque de s' enfuir.

Elle ramassa un caillou qu'elle lança sur la droite du Marquis. Elle se pencha sur Mélina et lui glissa " Penses tu qu'il saura attraper la belle Camille?

Elle regarda une fois de plus Camille s' étaler de tout son long dans l' herbe.Une question lui parvint en teste l' avait elle fait délibérément pour ne point estre ceintureé par le chasseur ou avait elle difficulté de maintien ?? Si cela estait la deuxiéme solution , il lui faudrait lui en toucher deux mots par la suite .Elle ne put que rire et courut vers elle pour l' aider à se relever.

Camille, vous aimez à vous rouler dans l' herbe dites moi! Vous ne vous estes point fait mal ?Bien qu' avec l' habitude vous devez estre aguerrie.Mais dites moi cette charmante Fantine où se cache t'elle?

Elle profita du moment d'évagation pour faire tourner le Marquis sur lui mesme et le remettre dans la bonne direction.

Chasseur, chasseur vous vous égarez ...

par Louison Ven 2 Déc - 21:21

*ho bien flûte! voila nostre Marquis chut sur son fondement , manquait plus que cela....*Elle n' a pas le temps et encore moins l' envie de lui venir en aide que Camille s' élance déjà sur lui.Elle regarde la scéne d'un air ébaubi.

Que lui arrive t'il donc? est ce vostre joli minois qui lui a fait tourner de l' oeil ou serait il comme vous affaibli sur ses jambes?

Elle marche de long en large face à eux, se tournillant les doigts, le visage agacé.

" bien oui sans chasseur plus de jeu..." Elle finit par s' immobiliser, jetant des regards accusateurs sur le Marquis....

Pensez vous qu'il va se remettre ou faut il que j' appelle un prêtre?

Elle se haussa sur la pointe des pieds, cherchant du regard Son Eminence avec un peu de chance il trainerait encore dans les parages.Elle croisa le regard de Melina et lui fit un sourire.Elle s' approcha d' elle et la prise par le bras.

Vous m'avez l'air toute retournée, que vous arrive t'il?

Hum ... point du tout, tout va bien ma chère ne vous inquiétez point ... je pensais en mon fort intérieur que notre jeu venait de tomber tout comme notre cher Marquis d'Esnes

C'est de ma faute, j' aurai du choisir quelqu'un d'infrangible et non de guingois.Mais si tu savais y voir, je pense qu'il se passe un rapprochement enstre le Marquis et nostre chére Camille.

Elle sourit, puis lança un regard vers Fantine qui revenait après s'estre éclipsée un temps..

Rhhhooo et bien ma vilaine ... tu m'avais caché que des loups arpentaient ces magnifiques jardins à la recherche de belles demoiselles à croquer ...

Que veux tu ma chére nous sommes environnées par moults prédateurs en tout genre...

Elle entendit de nouveau le Marquis se laissait aller à ses jérémiades pour séduire Camille.

"Et vas y que je me plainds...Quelle belle image montre t'il!"

S'il vous plait aidez moi... nous allons le relever et l'aider à regagner ses appartements...

Mais bien sûre que nous allons vous aider, nous n' allons point le laisser agoniser ici, que penseraient certaines personnes de nous, voyons!
Elle remarqua une brouette dans l' allée, alla d'un pas mou la quérir puis revint vers le Marquis.
Si vostre Magnificence veut bien se donner la peine, que nous puissions le conduire en ses appartements.

Elle ne put s'empêcher de le regarder avec une légère grimace, le trouvant trop ampoulé...
ouvez vous nous dire en quel lieu vous conduire vostre Magnifience?
Elle fit un regard d'entente vers Camille.

Non,merci que de votre aide...si cela consiste en se gausser de ma blessure...Il est évident que vous preniez de moindres risques en ronds de jambes à la Cour....

Se fait, si fait! vous savez que c'est tout un art de faire des ronds de jambes et cela cause bien des souçis aux articulations.

Elle soutint le regard noir du Marquis qui s' estait senti piqué au vif.

.je quitte ces jardins venimeux...

Nostre Marquis serait il douillet? je n'oserai répéter au Roy l'image que vous donnez à ses jardins....Lui qui les aime tant et fait en sorte que c'est le plus bel endroit de france, il serait charmé de cela.

Sourire espiégle sur le visage, elle se tourne sur Camille.

Remettez le nous sur ses jambes, il serait dommage de nous en priver ..

Elle rejoignit Mélina et Fantine en haussant les épaules.

Mes dames, nostre chasseur repart avec sa proie et nous laisse ainsi.Il est temps de s'éloigner des jardins, le soleil commence à décliner et j' ai grand faim.

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