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(rp l'isolement)
par Louison Lun 26 Sep - 20:39
Voyage contraint vers ses terres, elle avait laissé un message à son futur époux lui décrivant son entretient des plus court avec son Royal Cousin.Paris allait lui manquer, mais elle ne comptait point séjourner en Nemours de longs jours.Non, ce serait que la briser que ne n'estre plus dans le sillage de son cher Cousin.Elle ne connait personne à Nemours, comment va t'elle tenir cet exil exigé par le Roy?
Le carrosse roule à vive allure en bordure du Loing;Louison avait insisté sur le "fouette cochet" en passant le petit village surmonté sur la colline. la tour du guet se distingue ainsi que le donjon aux fenestes à meneau.Le carrosse entre dans la cour d'honneur et s'arreste devant le perron monumental.
Louison sort du carrosse ses yeux se portent sur le donjon, grimace amére sur le facieste.Elle prend les escaliers qui ménent à la porte d'entrée, ce chateau lui semble froid et sans âme.La valet de feu son frére s'incline à son passage, elle a envie de pirouetter et repartir sur Paris.Passant par les couloirs glaçiales, elle regarde les meubles qui ne lui plaisent guére, il faudra renouveller à son goût.Un noeud s'est formé dans sa gorge.Elle se vengera, rien que cette douce pensée lui rend le sourire.Elle a beaucoup de choses à prévoir et en premier son mariage.
Ce n'est que résonnance autour d'elle, des pas feutrés deviennent vite un cauchemard.Elle est sous ses draps seul endroit où elle se sent bien, aprés tout que faire dans ce château, attendre dans ce lit à baldaquin composé de deux dossiers à crosse agrémenté par des touches de bronze doré est couvert d’une courtepointe chamois brodée de soie violette. Le mur est garni d’une tenture drapée, dans un coin de la piéce se trouve un aumoire en bois d'acajou à filets de cuivre.Louison pose un regard sur les ornements et tableaux.Elle s'arréte sur le portait de feu son frère aucune émotion sur le visage ne se lit.Ses pensées ne sont pas vers lui mais vers son amant, a t'il reçu son message???
Le carrosse roule à vive allure en bordure du Loing;Louison avait insisté sur le "fouette cochet" en passant le petit village surmonté sur la colline. la tour du guet se distingue ainsi que le donjon aux fenestes à meneau.Le carrosse entre dans la cour d'honneur et s'arreste devant le perron monumental.
Louison sort du carrosse ses yeux se portent sur le donjon, grimace amére sur le facieste.Elle prend les escaliers qui ménent à la porte d'entrée, ce chateau lui semble froid et sans âme.La valet de feu son frére s'incline à son passage, elle a envie de pirouetter et repartir sur Paris.Passant par les couloirs glaçiales, elle regarde les meubles qui ne lui plaisent guére, il faudra renouveller à son goût.Un noeud s'est formé dans sa gorge.Elle se vengera, rien que cette douce pensée lui rend le sourire.Elle a beaucoup de choses à prévoir et en premier son mariage.
Ce n'est que résonnance autour d'elle, des pas feutrés deviennent vite un cauchemard.Elle est sous ses draps seul endroit où elle se sent bien, aprés tout que faire dans ce château, attendre dans ce lit à baldaquin composé de deux dossiers à crosse agrémenté par des touches de bronze doré est couvert d’une courtepointe chamois brodée de soie violette. Le mur est garni d’une tenture drapée, dans un coin de la piéce se trouve un aumoire en bois d'acajou à filets de cuivre.Louison pose un regard sur les ornements et tableaux.Elle s'arréte sur le portait de feu son frère aucune émotion sur le visage ne se lit.Ses pensées ne sont pas vers lui mais vers son amant, a t'il reçu son message???
Louison- Messages : 62
Date d'inscription : 29/04/2022
Re: (rp l'isolement)
par Louison Lun 26 Sep - 20:43
Devant la monumentale cheminée de la cuisine, elle surveillait la cuisson des pâtisseries dans le four qui se tenait sur la droite.Charlotte la cuisinière s'affairait sur la table ses grosses mains boudinées malaxant la pâte.De temps à temps elle passait la voir seule dame du château avec qui elle pouvait discourir. Il lui faudrait trouver quelques domestiques pour égayer l'endroit.Charlotte lui avait appris qu'elle travailler dans ce château depuis plus de trente années.Louison trainait ses pas sur le sol en molasse et grès qui avec le temps estait défraîchi.Elle essayait de se réchauffer, l'hiver frappant à la porte.D'une main elle se frictionnait les bras ravivant ainsi son énergie.Des mains gantées se portérent sur ses yeux lui obstruant la vue, elle sursauta repoussant les mains tout en tournoyant sur elle mesme prête à baffer.Sa main s'arrêta brusquement quand elle reconnut Louis.La Surprise passée, elle sauta à son cou et le mignota.
Ahh c'est vous mon bien aimé, enfin vous voilà.J'estais au désespoir de vous voir.Combien avez vous tuez de montures pour venir à moi?
Un coursier vint porter une missive à la Duchesse de Nemours
L'exultation de son futur époux quant à leurs retrouvailles lui fit grand bien , elle en oubliait presque l'endroit où elle estait depuis un bon mois.Ce n'estait que rire et embrassade à profusion. Bien vite elle se retrouve sur les genoux de son bien aimé, bras passant sur le dos,sa teste appliquée constre la sienne.
Point grand chose mise à part que je souffre en mon moi oui oui oui.La vie ici est bien trop paisible pour moi vous devez vous en douter! Je m'efforce de tenir les lieux, parfois je vais au devant de nos gens pour apprendre à les connaistre et savoir leur anxiétés ce que je puis faire pour leur donner un peu plus pour eux mieux vivre.Mais une fois fait, il ne me reste rien à faire sauf arpenter ces longs couloirs et éviter la tour qui me glace les sangs.
La grosse Charlotte arriva portant un plateau avec une pâtisserie toute fumante qu'elle posa sur la table et se mit à la découper en plusieurs parts.
Mon doux avez vous vu le Roy? je suis certaine qu'il fait exprés de m'éloigner et de me retarder nos épousailles.
Le vieux domestique de feu son frère entra dans la cuisinié s'inclina et lui remit un pli qu'elle décacheta aussi tôt.Elle ne reconnut point l'écriture soignée mais sourit en voyant la signature.
Ciel mon aimé c'est la Duchesse d'Humières qui m'écrit, il faudra que je lui réponde au plus tôt.
Elle s'empara d'un morceau de pâtisserie si moelleux entre ses doigts et mordit dedans et prit la plume
Ahh c'est vous mon bien aimé, enfin vous voilà.J'estais au désespoir de vous voir.Combien avez vous tuez de montures pour venir à moi?
Un coursier vint porter une missive à la Duchesse de Nemours
Chère Duchesse,
Vous pensiez sans doute que j'aurais pu oublier ma promesse ? Que nenni. Je suis vraiment triste de vous savoir seule en ce moment et tiens à vous témoigner ma chaleureuse amitié. Si vous aviez besoin de quoi que cela soit, je vous ferais parvenir sous peu mon adresse où vous pourrez me mander. Je suis en recherche de maison et ce n'est guère facile.
J'espère que cette missive vous trouvera avec un heureux moral et un entourage plaisant afin que vos journées ne vous paraissent point trop longues.
Sachez que votre absence pèse à certaines et certains dont je suis du nombre.
Prenez soin de vous Chère Duchesse et à très bientôt.
Bien à vous,
Claire de Crevan Duchesse d'Humières
L'exultation de son futur époux quant à leurs retrouvailles lui fit grand bien , elle en oubliait presque l'endroit où elle estait depuis un bon mois.Ce n'estait que rire et embrassade à profusion. Bien vite elle se retrouve sur les genoux de son bien aimé, bras passant sur le dos,sa teste appliquée constre la sienne.
Point grand chose mise à part que je souffre en mon moi oui oui oui.La vie ici est bien trop paisible pour moi vous devez vous en douter! Je m'efforce de tenir les lieux, parfois je vais au devant de nos gens pour apprendre à les connaistre et savoir leur anxiétés ce que je puis faire pour leur donner un peu plus pour eux mieux vivre.Mais une fois fait, il ne me reste rien à faire sauf arpenter ces longs couloirs et éviter la tour qui me glace les sangs.
La grosse Charlotte arriva portant un plateau avec une pâtisserie toute fumante qu'elle posa sur la table et se mit à la découper en plusieurs parts.
Mon doux avez vous vu le Roy? je suis certaine qu'il fait exprés de m'éloigner et de me retarder nos épousailles.
Le vieux domestique de feu son frère entra dans la cuisinié s'inclina et lui remit un pli qu'elle décacheta aussi tôt.Elle ne reconnut point l'écriture soignée mais sourit en voyant la signature.
Ciel mon aimé c'est la Duchesse d'Humières qui m'écrit, il faudra que je lui réponde au plus tôt.
Elle s'empara d'un morceau de pâtisserie si moelleux entre ses doigts et mordit dedans et prit la plume
Chère Duchesse d'Humières.
C'est avec grand plaisir que je vous ai lu. Je suis fort aise que vous ne m'oubliez point. J'ai pris connaissance de mes gens et de mes terres qui je vous l'avoue me semblaient fort abandonnés. Mon futur époux m'a rejoint et nous comptons faire de grands travaux d'assainissements et de restaurations. J'ai hâte de vous revoir que vous me comptiez vos avancements. Je vais poser ma plume et vous biser les joues en attendant que de vous voir très vite.
Vostre Amie Louison
Dernière édition par Louison le Lun 26 Sep - 20:54, édité 1 fois
Louison- Messages : 62
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Re: (rp l'isolement)
par Louison Lun 26 Sep - 20:49
Tout en finissant le dernier morceau de gâteau et se léchant le bout des doigts elle écoutait son aimé.
Mon domaine qui sera bientôt vostre aussi mon coeur. j'en ai fait la remarque aussi voyez vous cet étangs doit estre putride vous savez que j'ai mesme fait retirer des cadavres de poissons qui flottaient à la vue de tout passants. Un laissé aller c'est fait depuis quelques temps et je compte avec vostre précieuse aide remirer nostre domaine à en faire pâlir Versailles...Je vois en vous un homme ayant beaucoup de vocations et prenez à coeur les choses et les pauvres gens. Cela me plait.
Elle s'amusa à badigeonner le menton de son aimé de chocolat tout en répondant à son baiser. Elle entendit tousser Charlotte qui embarrassée essuyait une marmite.
Charlotte voyons ne prenez point cet air d'outrance, n'avez vous donc jamais aimé ?
Elle se mit à rire et répondit à Louis.
Et moi vous dévorer sans retenue.
Joyeux noel à vous aussi mon aimé
Elle se laisse porter à bout de bras par Louis qui a l'oeil frétillant.Une main passant autour de son cou l'autre indiquant le chemin à suivre.
Prenez sur vostre dextre le grand escalier faites attention il est assez raide que nous n'allions point nous rompre le cou. Quand vous serez à l'étage, c'est la dernière porte du couloir.
Elle profitait qu'il ait les mains occupées pour passer la sienne sous le tissus de sa chemise. Ses doigts rencontrèrent sa peau un peu duveteuse comme elle aimait, les passa entre les fins poils qui garnissaient son torse.
Louis d'un coup de pied ouvrit la porte de la chambre.Les rideaux estaient fermés, dans l'âtre crépitaient les flammes aux couleurs chatoyantes et changeantes qui envoyaient un éclairage tanisé dans la chambre.
Notre chambre vous plait elle?
Mon domaine qui sera bientôt vostre aussi mon coeur. j'en ai fait la remarque aussi voyez vous cet étangs doit estre putride vous savez que j'ai mesme fait retirer des cadavres de poissons qui flottaient à la vue de tout passants. Un laissé aller c'est fait depuis quelques temps et je compte avec vostre précieuse aide remirer nostre domaine à en faire pâlir Versailles...Je vois en vous un homme ayant beaucoup de vocations et prenez à coeur les choses et les pauvres gens. Cela me plait.
Elle s'amusa à badigeonner le menton de son aimé de chocolat tout en répondant à son baiser. Elle entendit tousser Charlotte qui embarrassée essuyait une marmite.
Charlotte voyons ne prenez point cet air d'outrance, n'avez vous donc jamais aimé ?
Elle se mit à rire et répondit à Louis.
Et moi vous dévorer sans retenue.
Joyeux noel à vous aussi mon aimé
Elle se laisse porter à bout de bras par Louis qui a l'oeil frétillant.Une main passant autour de son cou l'autre indiquant le chemin à suivre.
Prenez sur vostre dextre le grand escalier faites attention il est assez raide que nous n'allions point nous rompre le cou. Quand vous serez à l'étage, c'est la dernière porte du couloir.
Elle profitait qu'il ait les mains occupées pour passer la sienne sous le tissus de sa chemise. Ses doigts rencontrèrent sa peau un peu duveteuse comme elle aimait, les passa entre les fins poils qui garnissaient son torse.
Louis d'un coup de pied ouvrit la porte de la chambre.Les rideaux estaient fermés, dans l'âtre crépitaient les flammes aux couleurs chatoyantes et changeantes qui envoyaient un éclairage tanisé dans la chambre.
Notre chambre vous plait elle?
Louison- Messages : 62
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