[rp] Boudoir particulier de Louison Comtesse de Trenieres

Des qu'elle eut quitté le Couvent non sans une derniére farce aux bonnes soeurs, Louison se fit mener en son Hostel particulier.Elle estait surexcitée, enfin la libertée retrouvée, elle pourrait se venger maintenant de celui qui l' y avait envoyé .Deux longues années qui s' estaient écoulées, deux années enfermée ne croisant que des pieuses femmes.Elle sourit en voyant la teste de la mère supérieur avant qu'elle ne passe la grande porte, une soulagement se peignait sur son visage, il est vrais que cette Mère Supérieur avait attrapé quelques cheveux Blancs avec elle. Le carrosse remonte l' allée principal, elle penche la teste par la portière, Hostel semble estre entretenu surement son frère qui s' en est occupé.Le carrosse s' arrête, elle sort précipitament n' attendant point le valet, elle défroisse sa robe et respire en bon coup ouvrant grand les bras comme si elle voulait enserrer quelque chose.Louison gravit les marche et se rue vers l' entrée à cet instant un valet lui barre le passage... le voila bousculé sans ménagement manquant de choir à terre, elle rit insouciante..

Madame la Comtesse, soyez la bienvenue chez vous.



.Le valet la suit dans ses déplacements, essayant de la réfréner.

Louison contemplait de longues minutes les pieces de sa demeure, comme cet endroit lui avait manqué, son petit paradis où l' étiquette restait à la porte d' entrée et les fous rires jadis fusaient.Tout esté calme, elle y remédiera dans les jours à venir.
Un à un les souvenirs lui revenaient avec leur cohorte d' odeurs et de couleurs chatoyantes, un sourire de contentement embrasa son doux visage.Elle se dirigea vers le salon et sauta nonchalamment sur le canapé, de sa main droite se déchaussa laissant tomber ses souliers au sol avec fracas.Elle jeta un regard vers son valet qui se tenait droit comme un i prés de la porte.Elle allait lui poser questions lorsque la cloche de la porte d' entrée tinta .

Allez donc voir de quoi il en retourne, et si il s' agit de mon frére Monsieur de Nemours dites lui que je suis de mauvaise humeur cela lui fera les pieds....

Le Valet inclina le buste et tourna les talons.Ouvrant la porte il fut en face d' un homme qu'il n' avait jamais vu .Quelque peut intrigué il dit d' une voix forte.

Monsieur est il attendu par la maîtresse des lieux?

Fort bien, veuillez me suivre.

Il laissa entrer le visiteur, et lui demanda de bien vouloir attendre dans le hall.S' assurant que celui-ci ne bouge, il s' en retourna vers sa maîtresse.Toussotement pour se faire annoncer.

Madame la Comtesse, un certain Comte de Saint-Pol désire être reçu et s' entretenir avec vous.....
]Elle est bien étonnée ce nom ne lui disant rien..


Faites le venir, je verrais bien par moi mesme ce que ce cher Comte me veut...


Elle estait restée assise sur son canapé attendant que le Comte fasse son entrée, elle se posait moults questions quant à savoir qui estait il, des pas rapprochés lui firent lever les yeux vers la porte.Le Comte se tenait dans l' encadrement de celle-ci, ses yeux bleu opalin se mirent à briller, elle se reprit bien vite, essayant d' évacuer les pensées les plus folles qui surgirent en sa teste.Se redressant quelque peu, elle lui sourit.

Fautive?? mais ...

Elle prit un air faussement embarrassé,mais oh combien charmée.

En effet, c'est vous qui estes arrivé comme un cheveu sur la soupe ayant semblé discret en vostre entrée mais qui ne le fut point vraiment...

Elle le regarda les yeux papillonnants.

Comme vous le voyez je suis devant vous, est ce que vostre attente est comblée??Prenez place là face à moi, je vais attraper un torticoli à vous regarder de haut.

Elle n' avait point bougé son fessier du canapé non non; ainsi est louison détendue mesme entre noble puis elle est chez elle....Ses petits pieds dénudés sortaient des pans de sa robe, elle sourit s' imaginant les interrogations que pouvait se poser le Comte.

Elle fit un geste vague de la main, le renvoyant.Le valet s' excécuta toujours en s' inclinant sortit et quelques minutes à peine revenait avec le Comte....

Son regard perçant s'enchaîne dans le sien,puis va s' abandonner sur cette bouche aux lèvres fines et bien dessinées faite pour embrasser.Elle détaille sans vergogne le Comte, après tout c'est lui qui est venu dans ses filets...qu'elle s' appliquera à tisser autours de lui.Elle entend le Hum, souléve les sourcils comme en une question mais ne sait que dire.Louison est captivée par son visiteur, les mots seraient malvenus en l'instant et ne feraient que briser le moment magique qu'ils partagent.

Son pied est enstre ces mains douces et soyeuses, elle a un mouvement de recule, puis plonge plus avant son pied au creux de ces mains.Délicieuse intention, baiser tendre frôlant sa peau qui frissonne.Elle sort de sa rêvasserie lorsqu'il prend parole.Elle l' écoute inclinant sa teste vers la droite.[:i]

Vostre vie triste? il va falloir y remédier mon cher.Ce que j'aime? Me savoir aimée....

[i]Sourire enjôleur, elle se met à considérer sa question avec application

La lecture, les promenades, l' équitation, les soirées amusantes.Quant à mes rêves, je ne puis les dévoiler ainsi.

Louison affecte un air confondu à la déclaration du Comte.

Taratata, n'affirmez point ainsi devant Dieu mon cher, voulez vous brûler en enfer?

Elle l' observe, se demandant jusqu'où le Comte serait prêt à aller par amour pour elle...Sa main se pose délicatement sur son avant bras, un air surpris s' affichant sur son visage.

Hoo suis je démasquée?? lirait on en moi comme en un livre ouvert? Si vous pensez qu'il n' a point cru à mes paroles, fort bien.Il est comme l'on dit préférable d' affronter un adversaire digne de ce nom et il m'est amusant de le savoir préparé.

Elle le laissa lui baiser les jambes tout en tenant à ce qu'il ne dépasse pas de trop loin son expédition, la bienséance étant de mise.

Mais dites moi, seriez vous en les faveurs de mon royal cousin?

Elle replia ses jambes sous elle, lorsque Louis lui rendit son pied.S' adossant contre le dossier du canapé; elle l' écouta avec complaisance.Louis avait touché son coeur, sa belle apparence, ses gestes destinés à la charmer de plus il n' avait pas l' air bieste comme beaucoup de ces courtisans qui des qu'ils ouvraient la bouche n'en sortaient que des niaiseries.

Il est toujours flatteur que l'on se souvienne de nostre famille, à vous maintenant mon cher de faire en sorte que le Roy vous garde dans ses petits papiers et qu'il vous donne de bonnes fonctions cela me plairait de vous voir souvent.

Donc, ainsi vous vivez seul? Comment se fait il qu' un homme comme vous n' est point encore marié?

Son bras s' allongea le long du dos du canapé, sa main se tenant non loin à présent de sa joue.
Le bout de ses doigts s' agite sur le dos du canapé.Elle n'est point surprise lorsqu'il lui parle de ses aventures avec les filles de paysans.Bien souvent, elles se laissent monter espérant garder un travail ou ramener quelques argents dans leurs poches.Elles savaient qu'elles n'auraient point plus, mais souvent estaient fort dévouées à leur maître.Elle grimace.Pour ce qui estait des dames nobles il est vrais que certaines estaient plus attirées à conquérir un nouveau titre, d' austres plus frivoles ne voyaient qu'un nom de plus à mettre en leur carnet...Elle croisa les bras sur son ventre,et sourit

Bien en faite, j' ai esté courtisé et demandé en mariage bien maladroitement par un Vicomte qui sort de je ne sais où.Voyez vous je ne veux point que l'on me courtise parce que je suis la cousine du Roy et parfois cela m' effraie. Je veux un mariage d' amour et non point un mariage de convenances.Je préfére me tuer.......

Louison parlait d'une voix emportée, elle savait comment estait fait les mariages agencés sans amour où les couples se méprisaient et se cocufiaient.Ce n'estait pas cela qu'elle attendait d'un homme.

Je vous comprends bien, la vie à Versaille est assez épineuse beaucoup de fourberies et si on y est point averti nous risquons dèy laisser quelques plumes.Vous comprenez donc que je préfère venir m isoler ici avec mes amis (es) fidèles

Elle lui sourit tendrement, sa présence lui faisait grand bien, elle avait le sentiment de toujours l' avoir connu et de l' avoir attendu.

Voulez vous partager mon souper, cela me serait plus attrayant que de souper seule.De plus, je ne sais où est passé mon Frère, ce qu'il m' étonne je pensais le voir accourir et rien....Il doit este sûrement avec cette pimbêche de Comtesse de Moutandre.
Fort bien,je suis charmée que vous acceptiez.

Elle se pencha sur Louis, son buste venant se coller constre le sien,ses doigts attrapérent la clochette posée sur le guéridon qui se tenait juste au côté du bras du canapé où était installé Louis...Elle fit tinter la clochette avec coquetterie et amusement ne détachant point son regard de celui de Louis.Souvent , il lui arrivait lorsqu'elle s' ennuyait de faire tinter la clochette toutes les demi-heures juste pour le plaisir d' empoisonner la vie de son valet, qui en fin de journée devait avoir perdu quelques grammes de sa vilaine bedaine.Il ne fallut pas longtemps pour que celui-ci ne se présente, le visage perlant de sueur.Elle fronça les sourcils priant qu'il ne macule point trop son beau tapis.

Augustin est ce comme cela que l'on se présente devant moi?Vous demanderez à la cuisinière de prévoir une personne en plus pour le souper.Par de mesme, faites nous apporter séant un bon vin de nostre cave.

Bien Madame la Comtesse.

Un geste de la main lui signifia qu'il pouvait disposer, tout sourire elle se retourna sur Louis.

N'y voyez point méchanceté, mais plus de taquinerie.. J'aime à le titiller un peu.
Voyez vous, il en a prit l' habitude et ne s'en formalise plus ou n'ose me le dire, allez savoir....

Me ferez vous visitez vos terres? Aimez vous la chasse?j' ai grand envie de courir le gibier, non point pour le tuer rassurez vous.Souvent le gibier est plus finaud que l'on ne le pense.

Les mains de Louis sur sa taille, la font tressaillir. Elle se sent estre la proie et lui le chasseur, jeu alléchant pour elle.

Il m'est avis que vous estes plus predisposé à la chasse à Poil..

Elle pose ses mains sur ses épaules et se mit à glousser ( oui j' avais envie geek ).Son corps se contracte,elle ferme les yeux tout en se délectant des lèvres de Louis...

Je le sais, mais cela me distrait...

Elle regarda Louis sans mesme sourciller, lui tourna ouvertement le dos lui laissant à loisir se repaître de ses courbes et épaules dévoilées, en regardant derrière elle ,puis vers la porte qui venait de se refermer.Dans un mouvement suave se replaça face à lui, tout en lissant sa robe tirant un peu plus vers le bas son décolleté mettant ses appats bien en évidence...

Je pense que je vais équilibrer les deux cela pourrait estre amusant, ou alors hum.

Sourire railleur qui illumine son regard.

[b[Remettre nostre conversation assez privé pour le dessert...d'après ce que je ressens en vous, vous sauteriez bien le repas ce qui serait dommage... ne faut il point avoir quelques forces pour s' attaquer au dessert?Servez nous voulez vous? et nous nous installerons là pour manger.[/b]

Elle lui montra du doigt une peau d' ours déposée au devant de la cheminée.Elle décroisa ses longues jambes fines se leva et alla s' installer sur la peau d' ours.

Leurs bouches se rejoignent à nouveau, dans un baiser plus prononcé et langoureux que le précédant .
Quelques coups contre la porte la fait s'éloigner de lui, elle tourne son visage et.

Vous pouvez entrer Augustin...

Augustin entra tenant plateau de verre et vin en main, pendant que la cuisiniére suivait avec un long plat remplit de viandes et légumes.Ils disposérent le tout sur la table et repartirent aussi rapidement qu'ils le purent

Elle s' allongea sur la peau, menton posé sur la paume de ses mains , les jambes relevées tout en battant l'air, comme une petite fille regardant une piéce de théâtre.Elle rougit puis rit, en voyant Louis se défaire de ses vêtures hâtivement.Regard de saisissement puis celui -ci détaille Louis, elle se retient d' éclater de rire en voyant ces mollets de coq;

Oh, Louis que vous estes drôle ainsi mis...Qu'il serait amusant de faire vostre portrait ainsi affublé.... dites moi oui, si vous ne voulez point que je vous boude.


Louison se faisait capricieuse et charnelle à la fois.Elle ouvre la bouche cherchant à attraper le grain de raisin, les yeux fixant louis.Elle se redresse, lorsqu'il fait mine de le prendre en sa bouche.Telle une féline elle saute sur lui, le couche sur le sol, sa bouche s' approchant de la sienne taquine, sensuelle lui dérobe le grain de raisin.

Louis, pourquoi je ne vous ai rencontré avant ce jour.Vous estes une bouffée d' air frais en ma vie et vous m' amusez.

Tout en parlant ses doigts délacent sa robe, lentement. Elle veut lui laisser grandir l' envie.Elle doit estre maîtresse de la situation.

Son corps vacille et se retrouve vite sous celui de Louis;Elle a envie de rire et de gronder à la fois.Elle est fascinée par cette alchimie de puretée sauvage, spontaneité et de charme qui les attire.Elle fait non de la teste mais oui des lèvres.Louis joue avec elle, un rapport de force se fait entre eux point besoin d' échanger des mots inutiles tout se dit dans leurs regards.Soupire de plaisir sous la bouche gourmande de Louis, elle se sent désarmé et s' abandonne à la volupté.Baisers vibrants, mains caressantes, délice exquis que cet instant.

Très bien, je ferai appel à un peintre qui viendra vous immortaliser ainsi et garderai le chef- d' oeuvre pour moi bien entendu..

Pliant ses coudes sous elle, elle se souléve laissant sa gorge dégagée se dresser provocante. Elle s' amuse..Son bras se tend vers le plateau et attrape une cuisse de poulet qu'elle se met à déchirer entre ses dents.

Mangez Louis, ne vous faites point supplier.

La complicité estait de mise. Elle achéve sa cuisse de poulet, tout en se calant dans les bras de Louis.Elle essait de se contenir constre cet examen dont elle fait l' objet avec minutie..La mise à l" épreuve est des plus rude pour elle, les plaisirs défendus sont à sa portée sous le regard bienveillant de Louis qui continut à la réveiller.Elle revoit les bonnes soeurs essayer de lui inculquer que le péché de la chair n' estait point bien vu par le trés haut.*Ah mais flûte! normal lui ne sait plus rien faire.et pourquoi je devrais m' abstenir?*.

Elle jette l' os dans le plat et se glisse contre Louis, son regard est pénétrant.Elle pose sa main sur son buste et approche sa bouche à son oreille.

"Louis faites moi plaisir,faites moi goutter les secrets de la passion".

Elle l' embrassa rudement
Louison le regarde intensément, tout en papillonnant des yeux.Elle simule la surprise, rougit à la vue de l'hypertrophie dominante qu' exhibe Louis des plus spontané.Louis tendrement se met à la fricoter, elle conforte son envie de la posséder aiguisant de tout son art.Les regards fusent et s' entrecroisent, les effleurements deviennent plus charnels, la pression des doigts habiles déclenche frissons et des oh de surprise feinte.Léger cambrement lorsqu'il la saisit, tout devient comme une danse en parfait accord des deux êtres.

Elle se songe plus à rien, si bien dans les profondeurs de l' exaltation.

La porte s'ouvre brusquement sur le valet, moment de saisissement qui la fait se raidir enserrant constre elle l' objet désiré.

Juste ciel,ne pouviez vous point frapper à la porte, au lieu de rentrer ainsi comme à vostre guise?

L'iris de ses yeux ne sont plus que des flammes, sous la colére, elle tente maladroitement de cacher quelques parcelles de son corps découvert.Puis une envie de rire la prend en voyant le fessier dénudé que Louis affiche au regard du Valet qui tout embarrassé reporte son attention sur la pointe de ses souliers.


Elle redoubla de rire lorsque Louis courroucé tança le Valet qui tout de go s' eclipsa.

Mon cher finissez vostre besogne avec encore plus d' ardeur que vous n'en mîtes à présent

Elle ouvrit ses bras, un air avide dans ses prunelles.les cajoleries redoublérent de plus belle. Elle allait arriver au point culminant tout en flattant de mots tendres son Amant lorsqu'elle entendit la voix de son Valet...

Madame la Comtesse, je tiens à vous rappeler que vous êtes attendue au bal masqué que donne Monsieur votre frère.

Ouiiiiiiiiiiiii......

Elle repousse Louis mécontente, du bout du pied. Tousse pour s' éclaircir la voix ..

Oui, faites moi préparer un bain ainsi que la tenue que j' ai commandé.

Elle se serra dans les bras de son amant, lui bisant le cou profitant encore de la douceur de sa peau.

Mon ami, je suis au regret d' écourter nostre si bel entretient qui me laisse je vous l' avoue sur ma faim. Comme vous le savez, les mondanités nous appellent.

Elle l'embrassa avec tendresse tout en se revêtissant.

j'entends bien entendu remettre cela au plus vite.....Avez vous trouvé de quoi vous attifer?

Dernier noeud de robe fait, elle se redresse faisant voler sa chevelure qui revient aussitôt encadrer son visage.

Moi?? Cléopatre voyons, je ne vois point qui pourrait d' autre étaler encore plus ma beautée ....Bien, pendant que je prendrais mon bain, je vous permet d' y assister à une seule condition.

Passe derriére lui, plantant son index dans son cou et le faisant descendre le long de son épaule et le long de sa colonne vertébrale.

J'aime les poésies, vous m'en lirez une.

Elle lui prit la main et l'entraina vers la sortie, se retrouvant dans les couloirs de la demeure se dirigea vers les escaliers imposants menant à l' étage.

Je vous retoune le compliment mon bel ami. Je vais en faire des envieuses et devoir sortir mes griffes.

Elle prit le verre qu"elle porta à ses lèvres et but une gorgée tout en battant des cils vers lui.Elle lui frôla la joue du revers de la main puis regarda vers la cour où le carrosse venait de s'immobiliser devant le perron.

Este vous prêt à vous divertir mon ange?

Elle déposa son verre sur la table, lui tendit la main et descendit les marches. Ses yeux pétillants de malice, elle s' accrocha à son bras ne voulant le laisser s' échapper.
posant pied sur le marche pied la voilà qui s' engouffre à l' intérieur du carrosse, s'installe confortablement.Elle laisse faire Louis qui c'est installé à ses pieds, qu'elle femme n'aimerait point cela....Elle aime ses prévenances qu'il lui porte.Elle se sent femme et désirable entre ses mains...Les voiles glissent sur ses cuisses laissant apparaître sa peau blanche, elle sourit..

Taratata, c'est moi qui le suis mon bel ami.Comblée de vostre présence, comblée de vos bontés à mon égard.Je ne sais si je saurais me séparer de vous et n' en ai point l' envie.J'espére que vous plairez à Monsieur mon frère.

Elle posa sa main sur son épaule, puis regarda les rideaux....


Elle lui mornifla la main

Mon bel ami prenez place à mes côtés, vous estes insatiable aux jeux de l'amour.Mais il ne faudrait point tout cueillir d'un seul coup cela ne serait plus amusant.

Lui adressant un regard chattemite, elle posa sa main sur la banquette.
Le carrosse cahotait de temps à autre ce qui la soulevait de quelques pouces de la banquette.
Après un parcourt longuet le carrosse passa les grilles de la demeure de son frére.
Elle se pencha sur Louis

Nous allons voir ce que nous a réservé Monsieur mon frère.

( suite chez mon frére Terres de Nemours - Duché-Pairie | Le Château des Gondi à Joigny )

""un autre jour"""

Perceval s'arresta devant les escaliers de la grande porte secouant l' encolure, elle sauta de selle jetant les rênes au palfrenier qui venait d' accourir à son arrivée.Prenant les pans de sa robe,elle gravit le dédale de marches tout en dénouant les rubans de sa robe.La porte s' ouvrit sur elle, elle se dirigea vers la salon tout en s' époumonant.

Que l'on me prépare un bain chaud de suite.

Elle se laissa tomber sur le canapé, ne sentant plus son fessier. Un valet se présenta à la porte, elle releva la teste vers lui.

Madame la Comtesse, une lettre a été remise à votre intention.

Il lui remit le petit plateau en or qu'elle prit.D'un geste de la main lui signifia son congés.Elle déplia la lettre et se mit à la lire.

Madame la Comtesse

Comme vous me l' avez indiqué, je vais me rendre en forêt ce matin et y commencer mon travail.J' ai regardé les astres qui sont assez clairs pour la période ce qui n'est pas mauvais signe pour vous.Je vous attends comme il est convenu.

Votre humble servante J

Elle déchira la lettre en petits morceaux, avec un soupire de contentement.

Quelle agréable nouvelle....

Le bain l'avait délassé et fait oublier ses courbatures, enveloppée dans un saut-de-lit en dentelle, les pieds plongés dans des mules à pompons, elle regagna le salon.Elle reconnut les épaules de son bel amant qui lui tournait le dos.Elle s'approcha de lui d'un pas langoureux, amusée elle porta ses mains à ses yeux lui obstruant ainsi la vue.Ses lévres s'approchérent de son oreille qu'elle mordilla délicatement.

Mon aimé, vous voilà enfin.Je ne suis point mécontente que cette chasse se soit terminée si vite! je m'y ennuyais à mourir et nostre amie de mesme.Et voir ces rapaces convoiter les grâces du Roy me font vomir, je sais que vous estes attaché à lui de part voste fonction mais vous me connaissez. Je ne pourrais changer mon aversion que je lui porte!

Elle lui prit le verre des mains et avala une gorgée, puis se pencha sur lui et l'embrassa passionnément.
Elle pensait que Louis se trompait ou ne voulait ouvrir les yeux, le Roy n' avait jamais eu une once d' affection pour elle..

étrange en effet, vous ne lui en avez point fait la remarque? Il est un fait que tout Roy est une personne en danger, combien de nos chers Roys sont morts par la main d'un quidam fou ou manipulé.Vous devriez faire doubler sa surveillance à son insus, vous savez au combien il se pense intouchable...Enfin, vous faites ce que vous considérez comme dans l'urgence.

Prenant sa main, elle l'entraina vers le divan, avec tendresse elle se mit à lui masser sa nuque.

Détendez vous voyons, je vous sens tel un arc bandé sur le point de se briser. J'ai mauvaise nouvelle.Nostre amie la Baronne de Glapéan compte regagner ses terres, cela me peine.J'avais forts attaches avec elle, je vais me sentir orpheline.

Le bout de ses doigts effectuaient des mouvements circulaires de part et d'autre des cervicales, puis se mirent à pétrir la nuque avec de légéres pressions.Elle profita pour lui effleurer le cou de ses lèvres pour l'encourager.

Vous savez que nous avons le souper de la chasse, je n'ai point trop envie d'y aller, mais j'ai cru entendre que la Reyne serait sortie de sa claustration.

Petit sourire....

Cela va sûrement estre intéressant de voir le facieste décomposé de certaines....Vous joignez vous à moi mon aimé?

Elle continuait son massage doux et fluide à la fois puis accentuait des pressions par intervalles

Je vous remercie mon aimé, appréciez cela.... bien rare sont les hommes qui ont eu le droit à mes bontées.En faite, quelques espions déguisés parmis la garde, je me doutais bien que vous estiez homme compétant.

Elle l'embrassa de nouveau tendrement, laissant évoluer ses mains le long de ses bras, respirant les effluves qu'il dégageait.

Comme vous le dites, tout le monde est capable de tout!

Un sourire ambigu se forma sur son visage, elle se laissa aller à quelques égarements en son imagination, soupira puis repris son massage.

Oui, elle daigne enfin à se montrer, j'espére que son français sera meilleur que la fois où je l'ai vu et qu'elle a corrigé son affreux accent.
La Baronne va me manquer c'est un fait, elle est pour moi comme une soeur voyez vous.Faisons nous route ensemble mon aimé?
Ma femme?

Se pouvait il qu'il ait eu vent de Jézabel? et mesme rien ne les reliait, pourquoi s'inquiester.

C'est vostre présence qui m'apaise mon aimé, donc je me dois de vous le montrer par quelques tendresses .

Elle le fixa.

Il serait temps de se changer, ne pensez vous point? Vous m'aidez

Installée sur les épaules fortes de son aimé, elle se mit à rire en s'accrochant à lui lorsqu'il grimpa les marches de l'escalier.
Elle faillit perdre l'équilibre, lorsqu'il passa la porte de la chambre en se tassant sur lui pour ne pas se cogner constre le chambranle de la porte.
Elle retrouva le sol quand il la déchargea.

Pressons nous, le temps nous est compté.

Elle se mit à fouiller dans son aumoire après une robe qu'elle voulait belle et commode, pendant que Henri s'affairait à lui défaire les lacets de sa robe.
Les mains habilent de Louis avaient fait leur entreprise, bien qu'elle s'était mise à rire lorsqu'il s' estait emberlificoté avec les lacets.Elle se tourne vers lui soucieuse, lui prend ses mains et lui bise tendrement.Elle s'assied sur le rebord du lit et l'invite à prendre place.

Mon aimé ne pensez vous point qu'il serait temps de songer à nous marier, nous vivons dans le péché depuis trop longtemps.Je me sens si coupable parfois, je suis fort croyante.Nostre amour doit éclater au grand jour, la cour regorge de tant de frôleuses qui n'attendent que d'estre cueillies.

Elle pose sa teste sur son épaule, pendant qu'une de ses mains voyage dans son dos.Elle ne fait point attention à sa gorge révélée à Louis. Elle se sent bien à ses côtés, elle en oublie les turpitudes de certaines...

Qu' en pensez vous?

La surprise et la joie se lisaient sur le visage de Louis;Elle ne s'embarrassait point quand elle voulait quelque chose, ainsi que louis qui venait de la renverser sur le lit.Accoudée, elle se met à rire à son air puis l'écoute et finit par plisser le nez.

Ciel, vous me faites du chantage maintenant! je vous le jure, de toute façon j'ai une autre proie en vue.

Elle reposa sa teste sur les oreillers, ses cils battent fébrilement.Pendant que Louis l'explore à plaisir, elle pense à cette étrangére .Ses yeux se ferment pour faire disparaitre cette vision plus que désagréable.La chaleur des mains et les tendres baisers de Louis la sortent de ses pensées.Elle sourit puis l'attire à elle.Elle se sent aspiré vers lui, se perdant dans un labyrinthe sombre et sécurisant.Elle ne résiste pas, tout son être est conquis jusqu' à la moindre fibre.Elle tend ses lèvres sucrées au goût de miel vers son amant.

Le Roy, je le plains en faite.. voyez vous et je pense qu'il a déjà assez de tourments pour que je lui en donne plus.Quant à l'étrangére c'est mon affaire et puis à ce que je sache vous n'estes point à ses ordres mais sous ceux du Roy.

Elle s'étire tout en remontant sur elle le drap froissé de leur ébat seul spectateur de leur amour.

Qu'avez vous de prévu ce jour?

Elle se tourna vers lui.

J'irai bien me renseigner près du cardinal si il peut nous unir dans l'intimité.

Voila une agréable idée; je vais faire préparer des montures.Une petite course dans les bourgs vous dit?

Elle aimait cela frayer au galop dans les venelles frôlant de peu les passants qui n'avaient que le temps de voir sa silhouette s'évanouir au détour d'un croisement.

Nous devons de mesme en avertir mon cher cousin, j'imagine la teste qu'il va faire.

Elle encercle de ses bras le cou de Louis et répond à son tendre baiser.
Elle fit tinter la clochette et son valet se présenta.
Elle lui demanda d'aller faire préparer des chevaux et de les mener devant l'entrée.
Me voila prête mon futur épousé, que cela fait drôle.Devenir vostre épouse.


Elle lui prit la main, l'entraina vers les chevaux et ils prirent la direction de la chapelle.

"""Quelques temps après"""


Augustin le valet, trainant la jambe alla ouvrir la porte.
Il fut saisi de la beauté sauvageonne qui se tenait devant lui.
Mais son âge avancé le rèfreina quant à ses élucubrations.

Madame, puis je savoir si vous êtes attendu et qui dois je annoncer à la Duchesse de Nemours?

Augustin s'inclina devant laVicomtesse de Thorigny.

Donnez vous la peine d'entrer, je vais vous menez à la Duchesse.

Il la laissa passer le seuil, puis mena de Demoisellle dans le boudoir de la Duchesse.

Louison estait installée, devant son écritoire, la plume glissant sur le papier.
Elle se retourna et lâcha sa plume, quand elle vit Eleonore. Elle n'en revenait point, elle n'avait pas vraiment changé. Plus belle que tout, elle estait contente son pion malgré elle venait d'arriver. Il fallait s'en servir de façon adroite. Elle se leva et alla prendre la Vicomtesse dans ses bras.

Quelle surprise vous me faites là. Si je m'attendais.. Mais vous arrivez d'où?

Et bien je vois que vous ne vous refusez rien mon amie...et comme toujours, vous êstes bien habillez, vous devez avoir les hommes a vos pieds hihihi..

Elle défit ses bras encerclant Eleonore admirant sa taille de guêpe que sa robe mettait en évidence.Elle imagina son Royal Cousin devant les appats d'Eléonore.Elle n'en fera qu'une bouchée.

Ciel non un seul me suffit,et vous tombez bien je me marie sous peu. Je peux vous retourner le compliment, d'après ce que je vois à vostre cou. Vous ne vous embarrassez point de pacotille.

Elle demanda à Augustin de ramener des rafraîchissements et quelques délices de bouches.Elle passa son bras sous celui d'Eleonore et l'entraîna vers une méridienne de velours rouge avec un bois acajou doré à la feuille d'or.
.
Avez vous reçu ma missive que je vous ai envoyé?

Citation :
Hihihihih oui je me suis permise une petite folie, faut bien se faire belle pour faire tourner la tête des hommes et en faire d'agréables petit pantin, n'êtes vous point d'accord très chère amie?
Effectivement, comme l'on dit il faut savoir semer pour pouvoir récolter.Mais point n'importe lesquels!

Eleonore estait toujours aussi rayonnante, que cette légéreté lui faisait du bien.Cela l'a changé des personnes aux faciestes pénibles.

Oh vous vous marriez???
Toutes mes félicitations, je suis vraiment ravie pour vous.

Oui avec le Comte de Saint-Pol.Un coup de foudre me croirez vous

Augustin réapparut portant plateau de boisson et de petits amuses gueules fondants.Il laissa le plateau à la vue des dames et se retira refermant la porte sur lui.

Léonore, j'ai un travail de longue haleine pour vous, vous sentez vous prête?Je vais vous expliquer ce que j'attends de vous, si vous l'acceptez vous devrez aller jusqu'au bout et parfois devoir vous faire osé si vous comprenez ce que je sous -entends

Eleonore l'amuse, elle repousse de sa main droite le plateau d'amuses gueules que son amie convoite avec gourmandise.

Humm et bien je veux bien vous aidez, tant que je ne dois tuer personne ca me va hihihihihih

Non cela n'est point à l'ordre du jour, et puis si cela devait être je ferais appel à quelqu'un qui en fait son mestier.

Elle prend les mains d'Eléonore pour qu'elle se concentre sur la discussion.

Le Roy mon Cousin me hait depuis ma tendre enfance, à ce jour il m'exile en mes terres de nenours pour soit disant "réfréner mes appétits de toutes sortes". Tels sont les paroles qu'il a dites. Je me demande de quels appétits fait il allusion mais soit.Cela fait par deux fois qu'il m'écarte de la cour.De plus son épouse l'étrangère ne fait point bonne figure sur le trône. Je voudrais que vous deveniez la muse de mon Cousin, qu'il ne sache plus vivre sans vous voire, si vous devez aller dans son lit pour l'accaparer vous avez carte blanche. Si vous y arrivez, vous devrez me fait rapports de tout ce qui se passe dans son entourage. Je veux que cette "Reine" venue dont on ne sait où retourne dans l'ombre.

Elle se sentait, emporté pour la chute de l'étrangère lui avivait le feu en elle.

Vous sentez vous capable de cela? n'oubliez point si vous y arrivez vous serez dans peu la Favorite. Imaginez ce que vous allez y gagner....

Oh et bien oui je pense pouvoir faire cela, en espérant que le Roi veuille bien de moi dans sa couche, je vous dirais même si il sait y faire..

Le Roy est homme avant tout ma chère,vous ne serez point la première à passer dans ses draps et vous avez de quoi l'affrioler.

Elle la couvrit du regard

Ma chère amie je vous aide parce que je vous aimes bien, après la gloire m'importe peu.

Je sais oh combien la vanité n'est point vostre défaut, c'est pour cela que je vous aime.Mais vous aimez faire vos armes sur la gente masculine.J'en ai bon souvenir.

Elle prit les deux verres et tendit l'un à Eléonore.

Buvons à nostre entente.Nous allons devoir faire en sorte que le Roy vous remarque.

Elle s'humecte les lèvres de ce bon vin, et se met à réfléchir

Ce ne sera qu'un jeu d'enfant, amusez le c'est un homme qui s'ennuie, surprenez le mais surtout ne soyez point comme cette "Reine" qui se présente dévoilée devant les courtisans.Le Roy est homme jaloux, il ne vous le pardonnerait point..

Le geignement de Léonore ne lui échappa point.

Que vous arrive t'il donc? non cela ne m'étonne point que vous soyez encore chaste et cela est à vostre honneur.Tout homme aime une femme pure. Le Roy en sera fort fier, il se prendra pour vostre maître en l'art de l'amour. Vous le laisserez s'enorgueillir de la chose, montrer lui vostre amour, écoutez le et il vous mangera au creux de la main.

Elle soutint le regard d'Eleonore, ses paumettes rosies; son cou si clair et cette gorge qui ne demandait qu'a estre choyée.Elle posa son verre sur le plateau et croisa les bras.

Avez vous trouvé endroit où vous loger?

Humm me presenter dévoilée??
Aucun homme na vu ce que je cache ma douce Louison, tout au plus la naissance de ma poitrine, ou bien une partie de mes cuisses mais jamais rien de plus, et je ferais de mon mieux pour supplanter cette Reine comme vous dites....je vois que vous ne la portez pas dans votre coeur..

Vous devrez en montrer plus par la suite au Roy, mais sacher le faire languir d'amour pour vous.Je ne l'ai jamais caché, ce n'est qu'une étrangère venu de je ne sais quel trou, et qui ne refléte guére l'image d'une reine de france.A t'on déjà vu Reine de France à demi nue devant les courtisans? C'est une honte...

Le champagne semble faire ses effets sur Eléonore. Elle finit son verre, et pioche dans un des plats prenant un amuse gueule qu'elle se met à pignocher.

Faites attention car à charmer ainsi, vous pourriez tomber sur un Homme qui vous demanderait remboursement et vous feriez quoi?Vous savez que les hommes en viennent toujours à la baguenauderie

Elle se mit à rire.

Dieu du ciel avez vous déjà vu hommes nobles faire le ménage? J'ai bien du mal à visualiser la scéne avec leurs dentelles et rubans.Pire que les dames..
les hommes que vous avez croisé ne sont que des rustres ma chère, j'en suis chagrine pour vous. Justement, là vous aurez la chance de pouvoir vous venger sur la gente masculine avec le Roi.

Son coude se posa sur le dos du fauteuil, pendant que sa main plongeait dans sa chevelure.

Vicomtesse, je ne vois point où se trouve le souci.Si vous y arrivez le Roi pourra vous donner d'autres titres.
Vous me semblez fatiguée, je ne vais point vous laisser retourner vers je ne sais quels endroits. Je vous fait préparer une chambre que vous pourrez garder le temps qu'il vous plaira.Demain, vous irez flâner dans les jardins, le Roi doit vous voir.
Malheureusement à part aller en guerre et mugueter, ils sont bons à rien.Mon dieu! je viens de m'en apercevoir!!! quelle effroyable découverte...

La lumière nébuleuse du salon dissimula l'emphase du rictus qui se traçait sur son visage. Coup d'oeil vers les fenestres, au dehors la nuit prend le pas sur le jour surplombant les derniers rayons sensibles du soleil. La porte s'ouvre sur son valet qui s'inclinant et s'excusant vient allumer les hautes chandelles plantées dans les candélabres en bronze doré comptant plusieurs branches. L'atmosphère se réchauffe et donne un ton intime dans le salon.
Une pensée la taraude où est passé son futur époux!

Vous ne dérangez point,la maison est grande et bien des fois si vide.

Elle interpella son valet qui allait sortir aussi discrètement qu'il n'estait entré.

Bernard, vous accompagnerez nostre amie la Vicomtesse dans la chambre d'ami et veillerez à ce qu'elle ne manque de rien.

Le valet dodelina de la teste, se tint droit et attendit la Vicomtesse.

Eleonore, je vous souhaite la bonne nuitée et vous dis à demain.Quant à moi, je me dois de préparer mon départ.Ainsi que quelques affaires qui ne peuvent rester en suspend.

Elle bisa les joues roses et chaudes d'Eléonore et l'invita à prendre congés.

"""(Bernard le valet )"""

La porte se referme sur le salon, dans sa main droite Bernard tient un candélabre. Il s'incline vers la vicomtesse tout en faisant un geste large du bras, l'invitant à le suivre.Il suit le long couloir étroit qui méne vers l'escalier donnant à l'étage.Il gravit les marches d'un pas mesuré, il tient à rester le plus longtemps au près de la vicomtesse qui ne lui déplait pas.Que ne donnerait il pas parfois pour pouvoir l'espace d'une nuit tenir dans ses bras une noble. Cela le changerait de la cuisinière qui depuis longtemps s'est affadie et empâtée.Il revoit l'échancrure de la robe dévoilant une gorge blanchâtre et prometteuse que la Vicomtesse qui par mégarde "certainement" lui a offert à sa vue.Même valet, il n'en reste pas moins homme.Il regarde par dessus son épaule, s'assurant que la Vicomtesse le suit.La porte de la chambre se trouve au fond du couloir, de sa main libre il l'ouvre.

Madame la Vicomtesse, vous voila arrivée.Je vais si vous le permettez m'assurer que vous ne manquez de rien.


Allumant les chandelles de la chambre, il guettait furtivement la Vicomtesse se déplacer dans un mouvement lascif.Il se mit à rougir quand celle-ci soutint son regard.Sa gorge se serra.

Oui Vicomtesse, Bernard est bien mon nom.

Ses quilles se mirent à trembler, il ne s'attendait pas vraiment à cette demande.ôter sa robe...Il lui ôterait bien toute cette dentelle qui la couvre.Il pose le candélabre sur le meuble bas.Passe derriére le lit et entreprend avec des mains affolées de lui délacer sa robe.Il n'avait pas l'habitude à tout ces lacets qui s'entrecroisés. Bernadette la cuisiniére ne portait pas ce genre de robe puis avec elle il n'avait qu'à remonter ses jupes pour la forniquer...Il tire sur le lacet qui se tend et résiste.Cherche le sens puis aperçoit un noeud qui c'est formé.Le voila qui s'attaque au noeud qui finit par se dénouer, le bustier s'ouvre dévoilant le dos de la Vicomtesse.

Je me demande parfois pourquoi les dames portent pareille effets.Bien que cela soit agréable au regard, j'en conviens Madame la Vicomtesse.

Tout en parlant il explore des yeux les épaules puis ce dos laiteux que la longue chevelure dorée cache en partie.

Oui en effet il y a beaucoup trop de dentelles, mais il faut ce qu'il faut pour plaire aux hommes, m'enfin je pense que il n'en faut pas autant, une simple nuisette suffit déjà a affolé leurs sens.

Aux nobles oui mais pas aux hommes tel que moi,on ne s'embarrasse pas de tout ces froufrous pensez bien.

La Vicomtesse s'amusait à l'affriander ouvertement, Bernard ne s'en choquait pas. Il redoutait plus l'ire de la Duchesse si il se faisait prendre la main dans la dentelle.Se pliant aux désirs de la Vicomtesse, Bernard décrocha le collier qu'il posa sur le lit.Bernard avait du mal à garder tout ses sens endormis, c'est que la Vicomtesse qui n'était qu'à quelques centimètres de lui presque dénudée êtait un appel aux pires envies.Ses lèvres fines finirent par flancher et se poser sur la nuque chaud offerte pendant que ses doigts remonter les épaules de la Vicomtesse.

Bernard se demandait si la Vicomtesse avait fomenté machination contre lui.La robe se coula le long de ses hanches et de ses cuisses.Il resta interdit, les yeux grands ouverts sur le corps de la Vicomtesse." La masser, la masser... elle a de bien bonne la Vicomtesse, c'est la tentation tel le diable incarné sous cette enveloppe charmeuse.Devait il aller se brûler les doigts?"
La voila qui le regarde avec douceur s'offrant à lui impunément.Hésitant, il s'approche du lit et commence à la masser, sa peau tiéde ondule sous ses doigts rugueux. Il repoussa d'un geste compté les méches de la chevelure de la Vicomtesse sur le côté .Ses mains s'appliquent fermes et douces à la fois sur la peau remontant jusqu'aux épaules se reunissant au centre de son dos puis coulant vers les reims.Il a du mal à respirer et à contrôler ses plus bas instincts.Serrant la mâchoire à lui faire mal, il s'auto- interdit de se laisser aller à l'abandon.
"Contrôle de la situation, ne pas s'égarer. Mon dieu que me faites vous là?"Si cela avait était une domestique il ne se serait pas posé de questions mais une Vicomtesse...
Les soupirs de la Vicomtesse lui arrivent s'égrénant aux oreilles.Ses mains continuent leur travail avec application et douceur.Il se recule lorsque celle-ci se redresse se disant que la scéance se terminait et qu'il pourrait rejoindre ses quartiers.Surprise le prend quand la Vicontesse se plaque contre lui.Le voila statufié ne sachant que faire.La morale le retient les lèvres de la Vicomtesse se pressent contre les siennes.La voila qui en demande plus la friponne.Il pose ses mains sur ses fines épaules laisse son regard s'égarer vers la poitrine offerte tel une poire attachée à sa branche qui ne demande qu'à être cueilli.Il se fait force mal pour resister à ces appâts qui ne sont pas comparables à ceux de la cuisinière. D'un geste respectueux et hésitant il se reléve et s'incline.
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Madame la Vicomtesse, vous êtes charmante et charmeuse quel homme vous résisterait.Moi même ai bien du mal à me contrôler mais je ne peux céder par respect de la Duchesse qui m'emploie.Je me doute que vous faites vos armes sur ma petite personne mais je vous rassure le Roi se laissera aller dans vos filets.Non ne soyez pas chagrinée en d'autres temps je vous aurai joliment honoré.Mais vous devez rester chaste pour que le Roi puisse vous prendre cette honneur.

Il remonta la couverture sur le Vicomtesse s'inclina avec respect et mille excuses.Sans attendre, il tourna les talons direction un bon bain froid..